« Les
garçons ne sont pas habitués à ce qu’on leur dise non. Ils disent eux-mêmes
qu’à la maison ils sont les rois… Dans ces quartiers, le drame c’est
qu’ils ont pris le rôle du père, lui-même souvent au chômage et plus
vraiment respecté. Alors les gars mettent les filles au pas, pour se
rassurer et pour ne pas qu’elles évoluent, pour ne pas qu’elles leur
échappe ». L’AFP donne la parole à Marie-José Beaune, une infirmière
chargée d’éducation à la sexualité qui raconte le machisme ordinaire mais
violent dans un lycée de Vitry (94).
Dépêche AFP