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« Le
latin a été bouté vite hors de l’église, société hiérarchique, et plus
lentement hors de l’école… Dans les années 50 et 60, on fit monter en
puissance les sections modernes. De là date la suprématie de la série
mathématique au bac. Les bons élèves, conservateurs et prudents, misèrent
d’abord sur les deux tableaux. La section chic demeurait latin fort maths
fortes.. Les sections littéraires, auxquelles manquaient l’aura des sciences
exactes, imaginèrent de jeter par-dessus bord les vieilles humanités pour
pouvoir se proclamer modernes. De là date la vogue de la linguistique, des
sciences humaines »
Dans Le Figaro, Jean-Paul Mulot signe un éditorial
qui prône, au nom de la défense des langues anciennes, le retour à l’école
des années 1950. « Monsieur le Ministre, vous aviez raison … de penser
que c’est en rétablissant l’autorité, non solum dans la discipline, sed
etiam dans les programmes, que l’on ranimera, avec les humanités classiques,
l’éducation dont elles étaient le moyen et le garant »
.
Editorial du Figaro