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« Comme
on demande aux familles tout et son contraire, si elles se mêlent trop de ce
qui bien souvent les regarde, on se plaint de leur intrusion, de leur
interventionnisme inopiné et intempestif. Et on brandit une autre menace,
celle du “consumérisme”»… L’inconséquence ici, c’est de ne reconnaître
leur action que lorsqu’elle arrange l’école. On l’apprécie quand il faut
faire pression auprès de l’inspection académique pour obtenir des postes,
mais ensuite, chacun doit rentrer chez soi… »
Une nouvelle lettre du
« Manifeste pour un débat public sur l’école », rédigé par un collectif de
pédagogues (J. Beillerot, C. Lelièvre, G. Longhi, P. Meirieu, J.-F. Vincent
etc.) lance le débat sur la place des parents à l’école. Rappelant
l’inégalité des parents devant l’école elle appelle les enseignants à jouer
la transparence sur la vie de l’établissement et le fonctionnement plus ou
moins opaque du système.  » Les professeurs apprécient que les parents
soutiennent leurs demandes de postes ou de crédits, qu’ils soient attentifs
aux questions de discipline. Mais cela ne va pas sans créer des droits en
retour : dans l’organisation de l’établissement, les parents peuvent
demander des explications sur la façon dont celui–ci essaie de régler les
problèmes de comportement de leur enfant, et ils ont leur mot à dire… »


Contact : jf.vincent@occe.net