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Le Monde
du 5 juillet rend compte d’un rapport établi par les Renseignements
généraux. Sur les 630 quartiers sensibles suivis par eux, la moitié
présenteraient des signes de repli communautaire : tissu associatif
communautaire, commerces ethniques, port d’habits orientaux et religieux,
graffitis antisémites et anti-occidentaux, difficulté à maintenir des
Français d’origine dans le quartier. Pour le sociologue Didier Lapeyronnie,
« parler de « repli communautaire » relève d’une fausse interprétation. Si
la tendance était communautaire, elle traduirait une capacité collective de
solidarité et d’unité culturelle. La réalité est pire : le repli a lieu sur
le ghetto, un lieu vide de sens… Ce qui frappe surtout, c’est la
fragmentation extrême de cet univers. Le monde des garçons n’est plus celui
des filles, ceux qui réussissent ne vivent pas sur la même planète que ceux
qui échouent. Cela sur fond de développement du racisme ».
D. Lapeyronnie
souligne également le fort développement de l’antisémitisme
Article du Monde
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