« Quand
Giscard, à l’époque, évoquait ce «savoir minimal», on l’accusait déjà de
niveler par le bas! Résultat: on s’est contenté de raisonner en termes de
structures (collège unique), de quantités, d’objectifs chiffrés (80% au
bac). Pas de contenus ». Dans L’Express du 11 octobre, l’historien Claude
Lelièvre revient sur la recommandation phare de la commission Thélot :
l’exigence d’un « socle commun de connaissances ». « Dans notre tradition
élitiste, seule l’exigence maximale est définie, jamais l’essentiel. On dit:
voilà ce qui devrait être maîtrisé au bac, et tout le reste en découle, de
haut en bas. C’est politiquement plus facile: on n’est jamais accusé de
rabaisser le niveau, de sacrifier telle ou telle discipline. Mais les
enseignants, eux, ne peuvent pas faire le programme. Donc ils l’adaptent,
chacun dans leur coin. C’est la pire des solutions ».
Article de L’Express