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« Les efforts déployés pour lutter contre la faim chronique dans les pays en développement sont loin d’atteindre le niveau nécessaire pour diminuer de moitié le nombre des personnes sous-alimentées d’ici 2015 au plus tard. Si la proportion de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a continué à baisser faiblement entre 1995-1997 et 2000-2002, en revanche leur nombre effectif a augmenté de 18 millions ». Dans son rapport 2004 sur « L’insécurité alimentaire dans le monde », la FAO, une organisation internationale proche de l’ONU, souligne à la fois la réduction de la sous-alimentation dans de nombreux pays (une trentaine) et la lenteur des efforts. Comment lutter contre la sous-alimentation ? Pour la FAO ça commence à l’école. « La faim, la malnutrition et l’insécurité alimentaire érodent les capacités cognitives et diminuent la fréquentation scolaire. À l’inverse, l’illettrisme et l’absence d’études empêchent de gagner sa vie et contribuent directement à aggraver la faim et la pauvreté… Accroître et améliorer l’éducation, surtout parmi les habitants des zones rurales et les femmes, peut être un des moyens les plus efficaces de réduire la faim et la malnutrition. L’accroissement du niveau d’alphabétisation chez les femmes rurales s’accompagne d’un accroissement du taux d’inscription des petites filles à l’école primaire et d’une baisse du taux de malnutrition ».
Le rapport
Dépliant synthétique (en pdf)