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En Afrique, réussir « l’éducation pour tous » implique un changement des mentalités envers les filles. Dans un mémoire de DEA (Université de Bourgogne), Anne Guison analyse les facteurs qui influent sur la déscolarisation des filles au Burkina Faso. Elle met en évidence des facteurs de mentalité. Mais, plus que la pratique religieuse (les chrétiennes sont plus déscolarisées que les musulmanes), ce sont les rôles sexués traditionnels et le statut familial des filles qui influent le plus. Ainsi « il faudrait pouvoir soulager les filles des corvées ménagères » affirme A. Guison. Elle montre que « les filles et petites filles du chef de ménage ont plus de chances de rester à l’école que les autres ».
Etude (en pdf)