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« Un investissement de la France… dans le réseau INEE (réseau international pour l’éducation en situation d’urgence) et plus largement dans le champ de l’éducation en situation d’urgence doit être développé ». Quelques semaines après le séisme asiatique, ce voeu de Martine Storti, Inspectrice générale, ne peut laisser insensible. M. Storti rend compte dans un rapport d’une mission effectuée en décembre dernier auprès de l’INEE. Cette organisation travaille à construire les bases méthodologiques et organisationnelles pour faire face aux besoins d’éducation en situation d’urgence. Elle a réuni au Cap 150 participants venus de tous les continents, représentant les ministères de l’éducation, les organisations internationales, les ONG avec comme objectif le lancement d’un manuel d’urgence et l’échange d’expériences. La réalisation d’un manuel énonçant des normes éthiques et techniques et des standards minimaux est un élément clé pour le redémarrage de l’Ecole en situation d’urgence. M. Storti a pu constater, peu de temps avant le séisme, la faible participation de la France et des pays anglophones à ce réseau d’alerte éducatif. Elle demande un soutien financier accru de la France afin que les manuels soient traduits en français et l’implication plus forte du ministère, du CIEP et des ONG françaises. Alors que des fonds importants sont collectés, il ne faudrait pas que l’Ecole soit oubliée.
Site de l’INEE