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« La nécessaire modernisation des baccalauréats ne présente pas un caractère d’urgence tel que le groupe de travail mis en place par le ministère doive fonctionner dans la précipitation ». Après le départ des syndicats FSU, de la FIDL et du Sgen-Cfdt, la FCPE, le SE-Unsa et l’UNL posent des exigences pour maintenir leur participation dans la commission instituée par F. Fillon pour réformer le bac. Estimant que « la modernisation des baccalauréats relève d’une vision éducative et pédagogique », les trois organisations demandent que les TPE soient maintenus dans le futur bac : « l’évaluation doit prendre en compte les compétences transversales nécessaires, soit à la poursuite d’études, soit à l’insertion professionnelle, les TPE, dont nous avons condamné la disparition en terminale, en étant un exemple ». Dans l’immédiat, ils exigent que le calendrier des travaux de la commission soit revu. A défaut, le ministre démontrerait, sur ce chantier là également, son isolement. François Fillon leur a répondu dans une interview au quotidien 20 Minutes : « Je ne me laisserai pas faire » annonce-t-il taxant ses adversaires de conservatisme. Evoquant les grèves des élèves, il n’y voit qu’une manoeuvre des professeurs : « J’espère que les enseignants respectent leur sens critique et ne les poussent pas dans la rue. Ce serait une faute professionnelle, car ils sont les garants de la neutralité de l’école ». Selon Le Monde du 7 février, F. Fillon serait critiqué au sein même du gouvernement : « M. Fillon a parfaitement organisé la mobilisation enseignante et étudiante. A croire qu’il en est l’instigateur » aurait soupiré un de ses collègues du gouvernement.
Communiqué
Article de 20 Minutes
Article du Monde