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« Je suis dévoré d’impatience de voir le meilleur de mes amis celui avec lequel je serait toujours amis nous nous aimerons, ami qui sera toujours dans mon coeur. Oui ami depuis la naisance jusqua la mort »? » Dans Le Monde, Laurent Greilsamer rappelle malicieusement cette correspondance du jeune Flaubert pour donner une leçon à Sauver les lettres : « La dictée, c’est comme du sirop. Il faut en ingurgiter beaucoup pour que cela soit efficace. C’est un exercice pour adultes. Laissons respirer les élèves, laissons-les se passionner pour des choses de leur âge ». Plus sérieusement, Les Cahiers pédagogiques évoquent la longue histoire des adorateurs de l’orthographe : à peine inventée, de bons maîtres juraient que le niveau baissait… Avant de défendre un autre projet éducatif : « puisque les tests intéressent tellement, pourquoi n’irions-nous pas voir du côté de l’enquête PISA ? On y apprend que si les élèves français sont dotés de connaissances, ils ont du mal à les réutiliser dans d’autres contextes, tandis que les écoliers finlandais obtiennent les meilleurs résultats du monde dans presque tous les domaines, en particulier dans la lecture et la production d’écrits. Or leur école n’a plus rien à voir avec les systèmes scolaires du XIX° siècle. On y pratique une pédagogie active, on y développe l’autonomie des élèves, on n’y est pas obnubilé par l’évaluation, et la primauté des cours magistraux y fait figure de curiosité d’un autre âge. Beaucoup de pédagogues, en France, se sont engagés dans cette voie. Ce n’est pas parmi eux que « Sauver les lettres » a recruté ses zélateurs… »
Article des Cahiers pédagogiques
Article du Monde