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« Cette étude qualitative des motivations sur l’excision des filles a révélé qu’il s’agit d’un fait culturel bien ancré dans la conscience collective de telle sorte que son abandon par les populations prendra du temps ». Pour Ibrahima L. Diop et Mme Bâ Fatoumata Bèye, auteurs d’une étude sur l’excision, citée par Le Soleil de Dakar, l’école pourrait aider au recul de cette pratique. « La majorité des élèves sont contre cette pratique, mais la plupart d’entre eux ne sont pas disposés à s’engager dans la lutte pour l’abandon de l’excision à la fois par égard pour leurs parents et par crainte de représailles de leur groupe social ». Aussi les auteurs recommandent d’intégrer la lutte contre l’excision dans les programmes d’enseignement du collège. Il ne s’agit pas  » de les convaincre puisqu’ils le sont déjà, mais de les rendre plus dynamiques pour affronter leurs propres sociétés en vue de l’abandon de cette abomination qu’est l’excision des filles ».
Article du Soleil