« Je ne suis pas psychorigide, je viens de le montrer en reportant les travaux du groupe de travail sur le bac. Si les craintes ne disparaissent pas, si les tensions perdurent, nous ne réformerons pas le bac.. La discussion sur la réforme du bac va être reprise à zéro dès que les différents partenaires avec qui nous avons entamé les pourparlers et qui ont quitté la table ronde voudront bien revenir ». Dans un entretien publié par Le Journal du Dimanche, F. Fillon annonce son intention de « geler » la réforme du bac. Des propos confirmés par un autre entretien accordé au Monde le 12 février : « il n’y aura pas de modernisation du baccalauréat tant que leurs craintes n’auront pas été levées ». Mais comment arriver à un accord avec une commission que la quasi-totalité des organisations a quittée ? Le SE-Unsa et l’UNL ont décidé en fin de semaine, après les syndicats Fsu, le Sgen, la Cgt, la Fidl, leur départ de la commission du bac. Comment concilier ce « gel » avec le texte présenté au Parlement ? Car F. Fillon maintient son projet de loi et précise « (ça) ne veut pas dire que j’abandonne l’idée d’adapter le bac ».
Dépêche AFP
Article du Monde
