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En 1998 120.000 jeunes ont quitté l’école sans diplôme et sans même le « niveau terminale ». Une étude ministérielle s’est intéressée à leur besoin de formation afin d’ajuster une offre de formation qualifiante. Il en sort trois enseignements principaux. Ces jeunes, très majoritairement des garçons, sont d’abord définis ethniquement : « cette population comprend de nombreux jeunes issus de l’immigration extra-européenne, notamment maghrébine ». Dans de nombreux cas l’orientation en fin de troisième a été un élément important d’une dynamique de l’échec. Enfin ils manifestent un refus nette d’une formation ou quand ils en tolèrent l’idée ils ont des exigences : la formation doit être exclusivement professionnelle; elle doit en rien rappeler l’école et le rapport enseignant / enseigné; elle doit être rémunérée et ouvrir à l’emploi. En matière de formation la fracture n’est pas que sociale.
Etude (en pdf)