Print Friendly, PDF & Email

« Le projet de loi d’orientation mis en débat a déçu de nombreuses attentes. En l’état, cette loi n’améliorera pas les conditions d’études des élèves et de travail des personnels, et ne permettra pas de réduire les difficultés du système éducatif. Mais elle a surtout été élaborée au moment où le gouvernement décidait de mesures budgétaires qui affectent aujourd’hui lourdement les établissements scolaires. Le mouvement des lycéens, tout en exprimant son rejet, va au-delà du projet de loi. Il porte sur la situation des établissements, marquée par des suppressions de postes et leurs conséquences… Il porte sur la suppression des TPE qui représentait à la fois une innovation pédagogique et une préparation à la poursuite d’études. Leur suppression brutale en terminale a accentué la détermination des lycéens contre ce qu’ils considèrent, à juste titre, comme une dégradation de leurs conditions d’études ». Forts de ce constat, dans une lettre ouverte, la Fcpe, le Sgen Cfdt, le SE Unsa appellent le ministre à  » entendre ce que veulent les lycéens et la communauté éducative ». Et pour cela ils proposent de sbases de négociation : « la loi sur l’éducation doit être à nouveau remise en chantier. Il faut d’urgence rétablir les TPE et proposer un collectif budgétaire qui rende ses moyens à l’Éducation nationale ».
Communiqué