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Vendredi le mouvement lycéen contre la loi Fillon a encore monté en puissance avec l’occupation de trois rectorats : Paris, Aix, Toulouse alors que les occupations de lycées continuent. A Paris 11 établissements ont été fermés. A Besançon, 7 lycées sont maintenant perturbés. D’autres établissements ont été occupés ou troublés en Bretagne et Midi-Pyrénées. Selon l’AFP, le ministère estime que 2% des établissements sont concernés et parle « d’essoufflement ». Pourtant la tension monte contre le mouvement lycéen. Samuel Morville, porte-parole de la coordination lycéenne est cité à comparaître pour outrage à agent et dégradation de biens. Le député UMP Eric Raoult a dénoncé samedi « une minorité d’élèves, de parents d’élèves, de professeurs et de certains partis politiques de gauche » et demande au gouvernement d’agir pour « endiguer ce phénomène ». De son coté, Philippe Guittet, secrétaire général du syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (Snpden) estime la situation intenable : « Les personnels sont sur la brèche en permanence, n’en peuvent plus. C’est insupportable. A jouer les veilleurs de nuit et les policiers sur le trottoir, on ne peut pas faire son travail normal de directeur d’établissement… Les proviseurs sont sur les dents, fatigués par des occupations qui sont le fait d’organisations minoritaires très politisées à l’extrême-gauche ». La loi Fillon a été adoptée il y a maintenant une semaine. Les promesses du ministre ne sont toujours pas matérialisées. Ainsi l’évaluation des TPE en première annoncée par F. Fillon ne fait toujours l’objet d’aucun texte à quelques semaines du bac…
Dépêche AFP
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