Fin mars, Jean-Michle Salaün, mettait un texte sur le site de l’ENSSIB -document préparatoire de l’ételier « Théorie du RTP-DOC »- dans lequel il développe la théorie de l’exploitation marchande du modèle bibliothéconomique. Ce modèle met en évidence que les requêtes se concentrent sur quelques items très demandés et se dispersent sur un très grand nombre d’items, très peu demandés« . Ceci reflète tout à la fois notre conformisme de pensée et notre curiosité. Le fort développement des moyens de repérage automatique par les moteurs et la multiplication des sources ont permis de faire chuter les coûts donc d’envisager de pouvoir honorer ces requêtes dispersées. Il s’agit d’une conséquence optimiste… qui doit être contrebalancée si l’on considère qu’il ne s’agit-là que d’une conséquence de l’exploitation marchande systématique du modèle de la bibliothèque. L’objectif n’étant pas d’enrichir le patrimoine commun mais bien de multiplier l’accès à des ressources jusque là silencieuses.
http://rtp-doc.enssib.fr/article.php3?id_article=203