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« Cela n’a que trop duré : le ministre François Fillon ne peut se contenter de s’enfermer dans un silence méprisant ou de proférer des menaces envers les lycéens ». Le Sgen-Cfdt estime que « seul le dialogue accompagné de mesures significatives, tel que le rétablissement des TPE, pourrait contribuer au retour d’une sérénité indispensable ». Pour le Se-Unsa, « le gouvernement devrait comprendre qu’une politique éducative ne peut exister contre l’avis de tous ses acteurs. En continuant à ne pas écouter les organisations représentatives, il crée lui-même les conditions d’un climat délétère ». Pour la Fsu, le gouvernement « crée les conditions pour amplifier la crise ».  » Si le ministre de l’Education n’a d’autre réponse aux demandes des jeunes que l’envoi de la police, c’est que ce gouvernement ne comprend plus rien ». Dans une déclaration à l’AFP, Yves Durand, secrétaire national du PS en charge de l’éducation, invite le ministre à rétablir le dialogue avec les lycéens. « La fermeté est nécessaire, il est inacceptable qu’on ne travaille pas dans les lycées… Mais la question qu’il faut se poser, c’est… qui a créé cette situation de défiance et de mépris? ». La Peep, association de parents d’élèves, tout en reconnaissant sa déception devant la loi Fillon, « condamne… le blocage de certains établissements par des groupes de lycéens minoritaires ».
Communiqué
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Dépêche AFP