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« Une réponse institutionnelle forte est nécessaire à la fois pour retrouver la confiance et la cohésion, garantir l’égalité des chances, donner la cohérence indispensable au système scolaire et mettre en place des dispositifs continus permettant de s’assurer que chaque jeune qui quitte la scolarité obligatoire possède un bagage suffisant ». Le ministre de l’éducation genevois, Charles Beer, a annoncé le 12 mai le rétablissement d’une « évaluation trimestrielle à six niveaux, traduite en notes » en français et en mathématiques à l’école primaire. Il tranche ainsi un débat qui agite depuis des mois le canton et qui oppose les pédagogues aux partisans de l’école traditionnelle et politiquement la gauche aux libéraux. Il annonce un « plan d’action pour l’école » qui prévoit de renforcer l’autonomie des établissements, d’aligner les niveaux de connaissances genevois sur les standards de l’école romande, de revoir les conditions de passage. Triomphe des conservateurs ? Le patron du syndicat des instituteurs nuance dans Le Courrier : « L’évaluation de l’élève est désormais plus juste, plus qualitative, on évite le piège des moyennes, l’élève est plus impliqué dans l’apprentissage ».
Dossier officiel
Article du Courrier
Rappel : dans Le Café…