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« L’éducation prioritaire est revenue dans le débat politique. Il ne faudrait pas qu’elle serve seulement, par son caractère symbolique fort, à permettre aux dirigeants politiques d’adopter une posture « sociale », sans que soient tirées les leçons de vingt-cinq ans d’expérience et sans écouter ceux qui se sont investis sur le terrain ». La phrase est dure et vise une proposition du ministre de l’intérieur : « mettre les meilleurs professeurs en ZEP et les payer en conséquence ». Une démarche qui est appliquée par exemple dans certaines villes américaines. Pour l’OZP, « l’exemple des indemnités accordées actuellement aux personnels en ZEP montre que ce n’est pas en leur attribuant des avantages financiers qu’on pourra rassembler dans ces zones de tels professeurs, surtout si l’action se concentre sur les territoires les plus difficiles, mais en leur accordant ce qu’ils demandent : du temps pour travailler en équipe…, un accompagnement dense pour maintenir et développer leur qualification. L’affectation dans les établissements les plus difficiles, surtout pour l’encadrement, doit se faire avant tout sur la base de l’adhésion à un projet pédagogique ».
Communiqué