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 » Pour que l’enseignant devienne porteur de changements, il doit être motivé. Il ne peut pas l’être s’il n’a pas de formation correspondante et s’il n’a pas de rémunération satisfaisante. Toute réforme a son coût. Danas publie un entretien avec le professeur M. Vilotijevi sur la réforme de l’école en Serbie. « Je pense que la réforme commencée par le ministre précédent Gaso Knezevic a initié beaucoup de bonnes démarches. L’erreur de cette réforme est dans la volonté de l’appliquer immédiatement à tout le monde. Il existe, partout dans le monde, des écoles expérimentales qui génèrent les changements. Je pense qu’il a fallu d’abord définir les standards dans le sens des capacités des écoles, ensuite former les enseignants, ce qui n’est pas possible en trois jours comme on a tenté de le faire, et finalement équiper les écoles… Le système de l’éducation est trop large et inerte pour qu’on le bouscule, il faut procéder pas à pas ».
Article Courrier des Balkans