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« Le temps des politiques, calqué sur les rythmes médiatiques et électoraux, n’est pas celui de l’éducation. Pour ne pas être accusé d’immobilisme, un ministre est tenté de faire des annonces sur tous les sujets grand public. Mais pour réformer réellement l’école, il faut compter un temps assez long : la modification des programmes s’étale sur quatre à cinq ans… ; l’introduction d’un nouveau dispositif suppose des mois de préparation ». Dans Le Monde du 24 juin, Luc Bronner dresse le tableau de ministres de l’éducation impuissants et d’une Ecole immobile. « Les ministres quittent souvent la Rue de Grenelle avant que leur réforme ne soit appliquée. Leurs successeurs sont alors tentés d’abandonner le projet en route. Au final, on s’interroge : à quoi servent les ministres de l’éducation nationale ? » Pourtant l’Ecole est capable de bouger. L’introduction difficile mais finalement réussie et rapide des IDD et des TPE l’a montré. Mais il est vrai qu’il s’est trouvé un ministre pour les déconstruire.
Article du Monde