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Selon Le Monde, 62% des 14-18 ans, mais 4 garçons sur 5, ont regardé des images pornographiques. Pour une fois Internet n’est pas en cause : la télévision vient en tête des modes d’accès. Pour le psychiatre Xavier Pommereau,  » aujourd’hui, ce qui ne va pas, c’est l’absence de limites définies par les adultes pour marquer les territoires de l’autorisé et de l’interdit. Ce qui compte pour la construction des adolescents, c’est d’avoir conscience du caractère transgressif de leurs conduites… Il faut donc absolument maintenir les limitations d’accès du porno aux mineurs, continuer à obliger les diffuseurs à marquer des territoires très clairs. Les technologies nouvelles permettent de surfer sans passer de barrières, mais il faut savoir que la construction des ados ne peut pas se faire dans un virtuel flou… Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer mais il faut aussi un relais des parents. C’est un peu comme pour le cannabis. Certains parents disent : « A quoi cela sert de leur interdire puisqu’ils en trouvent devant leur collège ? » Non. Cela rassure les ados d’avoir des lignes de conduite et des chemins balisés ».
Article du Monde
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