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Photo Café pédagogique

« Il sera délicat de parvenir à rehausser le niveau avec le même nombre d’heures et les mêmes élèves ». L’Etudiant présente, avec un brin de dédain, à ses lecteurs la nouvelle filière STG qui succède à une STT « qui n’a pas tenu ses promesses ». Il donne la parole au président de l’APEG pour qui  » cette réforme va dans le bon sens, mais elle soulève beaucoup de craintes. Il va y avoir un décalage entre le niveau des élèves et les nouvelles exigences de ce bac ». Pour le président du groupe d’experts qui a conçu la réforme,  » le bac STG, en devenant plus exigeant, donne plus de possibilités à ses titulaires… Introduire du raisonnement et un peu d’abstraction dans les programmes ne va pas forcément exclure du système une catégorie d’élèves plus fragiles. Parler de façon abstraite n’est pas si difficile si on le rattache à des choses concrètes. Être plus exigeant avec les élèves, c’est les aider. Ils seront plus motivés pour se dépasser ».

Reste que la filière regroupe plus de 170.000 lycéens et d’importantes lacunes dans l’accompagnement de la réforme. Ainsi , en histoire-géographie, le Café relevait  » les enseignants doivent dès la première préparer les élèves à cette nouvelle épreuve. Pour cela il ne serait pas inutile d’en préciser les termes ». Mais les changements apportés vont au-delà.
Article de L’Etudiant
Article du Café 65