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« Nombre de mesures avancées par le Premier ministre dans sa conférence de presse du 1er décembre concernent au premier chef les enseignants. Ces annonces ont-elles été véritablement pensées au préalable ? » Le Se-Unsa évoque des « distorsions entre les annonces gouvernementales et l’état des lieux de notre système éducatif » et en donne des exemples. Ainsi pour l’évaluation en CE1 : « en matière de maîtrise du langage l’essentiel se joue à l’école maternelle. Or, le gouvernement, en négligeant le rôle de la scolarisation dès 2 ans, en refusant de prendre en compte les acquis culturels, en favorisant la pratique du redoublement tourne le dos à l’efficacité ».

Le Se-Unsa souligne aussi les carences du projet d’apprentissage à 14 ans : risque de décrochage, rupture avec l’évolution constatée en apprentissage, absence d’articulation avec les autres dispositifs existants au collège.

Les aides promises pour les Zep semblent elles aussi aventurées. « Où prendra-t-on les moyens renforcés annoncés pour les 130 établissements les plus en difficultés ? Le budget 2006 ne comporte en tout cas aucune dotation supplémentaire ». Le calendrier des mesures apparaît lui aussi irréaliste.
Se-Unsa