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« Dans le premier degré, 694 emplois sont créés pour accueillir 34000 élèves supplémentaires, soit un poste pour près de 50 élèves. Cette pénurie organisée va notamment inciter les départements à diminuer encore la scolarité dès deux ans. Avec moins d’un enfant de deux ans sur quatre scolarisé aujourd’hui, c’est l’objectif même de développer l’école maternelle en ZEP qui est remis en cause ». Pour le Se-Unsa, la répartition des postes mis aux concours « met ainsi la communauté éducative en situation de légitime défense… A tous les niveaux du système éducatif, ce sont les conditions de travail des élèves et de leurs enseignants qui vont être gravement dégradées ».

Le syndicat souligne que ces mesures rendront impossible une mise en place effective des Programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE). « Quant aux 1000 emplois des collèges ZEP classés « ambition réussite », ils seront dégagés en ponctionnant d’une demi-heure chaque classe de 5ème et chaque classe de 4ème des autres collèges ». Il a beau jeu d’affirmer : « le ministère a abdiqué ».
Communiqué