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Photo Affaires étrangères

« L’important, c’est le travail en équipe pour éviter que chacun ne travaille dans son coin. Les enseignants ont véritablement besoin de temps de concertation, pour la cohérence de leur travail. Les équipes doivent pouvoir, face à certaines difficultés, bénéficier du travail et de l’inventivité des autres ». Dans Fenêtres sur cours, Nicolas Renard, président de l’Observatoire des zones prioritaires, demande une politique nouvelle pour les ZEP.

Point commun avec les déclarations ministérielles : la reconnaissance de situations hétérogènes dans les ZEP. « Il y a vraiment urgence pour une centaine de sites tout à fait prioritaires ». L’analyse semble diverger dans la priorité accordée au travail d’équipes enseignantes. « Il faut rehumaniser ces lieux par un investissement particulier avec par exemple au niveau de l’école, des enseignants volontaires qui viennent par rapport à un projet précis. Il faut aussi des enseignants supplémentaires et bien réfléchir à la façon dont on les utilise. Pas pour abaisser de façon mécanique et résiduelle l’effectif des classes mais pour pouvoir travailler à certains moments en plus grand groupe, à d’autres avec 20, 15 ou 12 élèves ou en tout petits groupes ».

Pour l’OZP, « le débat actuel, aide individuelle aux élèves ou aide aux territoires est stérile… Mais on ne peut faire travailler un élève sans tenir compte de ses problèmes de santé, familiaux ou autres. On est obligé de travailler de manière concertée et cohérente avec les différents intervenants du quartier, du territoire. Il s’agit d’aider un élève dans un territoire ».
Fenêtres sur cours 279 (en pdf)
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Rappel : Tribune Café 69