L’épidémie de Chikungunya a fait frémir la métropole à des milliers de kilomètres de la Réunion où elle sévissait: sans doute est-ce l’effet à la fois de la violence de l’attaque (plus de 100 morts et des centaines de milliers de personnes touchées sur un territoire restreint et de la concommitance avec d’autres craintes sanitaires en Hexagonie. Et la géographie dans tout cela ? Sur le serveur de l’université de Paris I, F. Taglioni (UMR Prodig) replace l’épidémie dans son cadre géographique:c’est d’abord un produit de la mondialisation, puisque le moustique vecteur, originaire d’Asie, s’est propagé par… les transports de pneus usagés et la maladie peut se diffuser par le tourisme. Mais il s’agit d’un fléau de la zone intertropicale dont les ryhtmes s’inscrivent dans les saisons de ces lattitudes et leurs caprices: les trèss fortes précipitations de la tempête Diwa ont poussé les moustiques à devenir plus agressifs. Or, cette épidémie remet en cause l’un des attraits touristiques de la réunion: les tropiques sans leurs risques (sanitaires). De quoi bouleverser l’un des seuls atouts économiques de l’ïle.
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