La DEP fait paraître une note d’information intitulée « les filles et les garçons dans le système éducatif ». On y lit en particulier que, à l’École, « filles et garçons s’opposent très tôt dans leurs rapports aux mathématiques et au français : à même niveau de compétence à l’entrée au CP, les filles progressent moins fortement que les garçons en mathématiques et ces derniers rattrapent donc leur retard initial ».
Au Lycée, sans surprise, si les filles sont largement sur-représentées en SMS et Arts, elles sont sous-représentées en ISI et EPS de détermination. Néanmoins, « elles sont de plus en plus nombreuses en S (45,5% en 2004 contre 42% à la rentrée 1997). De même, en spécialité de Terminale scientifique, les filles sont 45% à choisir SVT, contre 28% des garçons. En post-Bac, les garçons s’orientent davantage en CPGE (12% contre 7%) et en IUT (14% contre 6%), tandis qu’elles sont davantage nombreuses à l’Université (41% contre 27%). Dans l’enseignement supérieur, la répartition se lit à travers une « image tripolaire » : les formations très féminisées (paramédical, IUFM, vétérinaire, journalisme), les formations masculines (universités de technologie, formations d’ingénieur, IUT), et un groupe mixte (Université, écoles juridiques et administratives, STS, écoles de commerce ou d’architecture). À l’Université, les femmes sont sur-représentées en lettres, langues, sciences humaines, et sont largement minoritaires en sciences, STAPS. Dans les filières sélectives, elles sont sur-représentées en Khâgne, et sous-représentées en prépa scientifique.
http://www.education.gouv.fr/stateval/default.htm