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« La première réponse c’est d’abroger le CPE si on veut revenir à un pays qui ouvre le dialogue social, et organiser l’entrée des jeunes dans le monde du travail » a déclaré à l’AFP le président de la Fcpe, M. Dupon-Lahitte. Pour Tristan Rouquier (Fidl), « nous restons sur la seule et même voie : continuer à manifester jusqu’à son retrait ». François Chérèque, de la CFDT, estime que « on voit bien que le gouvernement et les politiques sont en train de lâcher, il faut aller jusqu’au bout ». Pour Jean-Claude Mailly (FO), « il faut que le Cpe soit zappé. Il faut qu’ils dévoilent leurs positions rapidement pour ne pas qu’ils nous amènent jusqu’au mois de mai parce qu’alors ce serait une entourloupe ».

Selon l’Unsa Education « le gouvernement est désormais dessaisi du dossier. Les parlementaires du parti majoritaire à l’Assemblée nationale sont érigés, faute de mieux, en interlocuteurs des partenaires sociaux. Un seul message leur est adressé par l’ensemble des organisations : pour sortir de la crise, le CPE doit être retiré. Il faut cesser de louvoyer et d’utiliser, afin de ne pas contrarier des ambitions personnelles, les faux semblants ». Le Snes propose des Etats Généraux de la jeunesse. « Le SNES propose avec la FSU qu’une fois l’abrogation du CPE décidée, soient organisés des Etats Généraux pour l’avenir de la jeunesse qui permettraient de discuter et traiter tous les problèmes posés à l’occasion de la crise du CPE comme de celle des banlieues, notamment l’emploi, la formation et la qualification des jeunes. Le SNES s’adressera dans ce sens aux groupes parlementaires ».

Les syndicats doivent se réunir le 5 avril et pourraient être reçus par les parlementaires Ump vendredi.
Dépêche AFP
Communiqué