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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Bac 2007 : un faux record

ÉDITORIAL

Les cent jours de X. Darcos

LE SYSTEME

Le gouvernement annonce plusieurs années de tour de vis budgétaire l Suppressions de postes : L’intersyndicale se réunit le 18 l Primaire : le retour de Robien ? l Carte scolaire : 14 000 demandes l Nouveaux programmes en Angleterre

L’ÉLÈVE

Allocation de rentrée scolaire : + 4 euros l Soleil : mode d’emploi l Le BCG n’est plus obligatoire l Le milliard du cannabis l Que devient-on sans le bac ?

LA CLASSE

Le catalogue des actions éducatives nationales l Correlyce , le serveur des lycées de la régionPaca

CITOYENNETE

La France aura une nouvelle politique d’immigration

LES DISCIPLINES

Primaire : premiers pas vers les maths l EEDD : les déchets ménagers l Histoire-Géo : Les programmes de première ST2S l Italien : Darcos à Rome

TICE

Failles dans Firefox, Flash, Quick Time et Windows

Le fait du jour

Le Bac 2007 : un faux record

« Amélioration » selon le ministère : en 2007, le taux de réussite global au bac est de 83%. «  A la session de juin 2007, le taux de réussite global atteint 83,3 % d’admis, soit 1,4 point de plus qu’en 2006. Il augmente dans les trois filières : +1,1 point dans les séries générales, +2,3 points dans la filière technologique et +1,1 point dans la filière professionnelle. Les hausses les plus importantes au sein de chaque filière concernent la série générale ES (+4,0 points), la série technologique STI (+5,3 points) et le secteur professionnel de la production (+2,6 points) ». On notera au passage les bons résultats du premier bac STG.

Ces bons résultats doivent pourtant être fortement nuancés. D’une part les écarts entre académies restent très importants. Par exemple, pour le bac général, le taux de réussite varie de 72% en Guyane à 92% à Grenoble. Les académies de l’ouest (Nantes, Rennes), Grenoble Strasbourg et Toulouse obtiennent des scores supérieurs à 90%. Inversement , certains Dom et Créteil ont un score faible.

Mais il faut surtout rappeler que cette « amélioration », ce « record », cache en fait une stagnation du bac. En 2007, seulement 63,6% d’une génération obtient le bac. C’est moins en proportion et en volume qu’en 2006. Fait unique parmi les pays développés, depuis dix ans, en France le taux d’accès au bac stagne. 62,7 des jeunes ont eu le bac en 1995, 62,5% en 2005, 63,8% en 2006. Cette stabilité n’est maintenue que grâce à l’expansion lente des bacs professionnels (8% en 1995 contre 11,5% en 2005). Car le bac général régresse : il touchait 37% d’une génération en 1995 contre 34% en 2005. On observe également de forts écarts entre groupes sociaux : le taux de réussite au bac est de 87% pour les élèves dont les parents sont cadres, 76% pour des parents ouvriers. On observe également un fort écart entre sexes.

Communiqué

L’évolution du taux d’accès au bac

La réussite au bac par catégorie sociale

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite !

Les cent jours de X. Darcos

Quelle politique entend mener le ministre de l’éducation nationale ? A la proclamation d’un budget largement amputé ne répond que le silence de la rue de Grenelle.

Où est passé le ministère de l’éducation nationale ? Fait sans précédent, depuis trois mois, le ministère le plus important a quasiment disparu des registres publics. En presque cent jours, le Journal Officiel a publié moins de dix textes du ministère de l’éducation nationale, encore s’agissait-il de documents du ministre précédent. Le B.O. lui-même est régulièrement réduit à pas grand-chose. La machine de production de textes et circulaires semble totalement arrêtée.

Cette pause serait plaisante si elle ne contrastait avec des ruptures réelles et profondes. Car parallèlement le gouvernement fait adopter un budget qui bouleverse profondément l’éducation nationale. En effet, la réduction de 10 à 20 000 postes ne correspond pas qu’à un effort financier sans précédent pour l’éducation. Elle pose de façon urgente la question de l’efficacité du système éducatif.

Réduire les postes sans changer les paradigmes du système c’est évidemment prendre le risque d’une rentrée 2008 impossible. L’effort budgétaire imposerait de chercher à dépasser l’efficacité comptable pour améliorer l’efficacité pédagogique du système. Or sur ce terrain là également on entend très peu le ministre sinon de façon contradictoire, comme par exemple sur les fondamentaux au primaire où il souffle le chaud et le froid. Disons que la question est d’autant plus urgente que toute réforme pédagogique ne peut s’opérer qu’à un rythme lent, beaucoup plus lent que les décisions de Bercy.

On assiste donc à un empilement unique de paradoxes. Des vacances qui n’en sont pas sur le plan législatif. Un séisme budgétaire qui s’opère en silence. Une quête d’efficacité nécessaire mais pas affirmée. Un budget qui paradoxalement devrait redonner des moyens de pilotage, si pilote il y a. Quelle issue à ces cent jours ?

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Le gouvernement annonce plusieurs années de tour de vis budgétaire

L’Assemblée nationale étudiait lundi16 juillet la loi « sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat » (TEPA) qui recadre le budget 2007 et débutait son débat sur le budget 2008. Lors du débat d’orientation budgétaire, le ministre des finances, Eric Woerth, a annoncé son intention de « ralentir de moitié la croissance de la dépense publique… Toutes les dépenses de l’Etat seront concernées par cette révision, y compris les dépenses d’intervention qui représentent 40% du budget ».

On lira également avec intérêt le rapport de G. Carrez sur le budget 2008. Il montre précisément comment sera fait « l’assainissement » financier de l’Etat. Les politiques sociales devraient être touchées au nom du manque d’efficacité. Les rapports d’audit devraient guider l’action gouvernementale. Les suppressions d’emplois publics devraient être massives. « On mesure bien, dans ces conditions, l’intérêt qu’il y a à profiter des importants départs à la retraite de fonctionnaires ces prochaines années pour revoir et adapter le format de notre fonction publique… La réduction des effectifs apparaît comme un moyen efficace et pérenne de réaliser des économies et de restaurer les marges de manœuvre de l’État… Les économies réalisées la première année du non remplacement d’un agent sur deux sont de l’ordre de 1 milliard d’euros. Si l’effort est poursuivi chaque année, les économies cumulées – c’est-à-dire les réductions de crédits à ouvrir en loi de finances – excèdent 10 milliards d’euros au bout de 10 ans (soit au total plus de 350 000 départs non remplacés). En réalité, les dépenses évitées sont encore plus substantielles, ces simulations ne prenant en compte ni l’augmentation du point fonction publique, ni l’impact des mesures catégorielles ».

Deux objectifs sont visés : réduire l’endettement de l’Etat et opérer des allégements fiscaux. La loi TEPA accorde par exemple 6 milliards au titre des cotisations sociales sur les heures supplémentaires, 4 milliards pour les intérêts d’emprunts pour l’achat de résidence principale, 2 milliards pour la suppression des droits de mutation et 1 milliard pour le bouclier fiscal et l’ISF.

Sur la loi TEPA

Le rapport Carrez

Suppressions de postes : L’Intersyndicale se réunit le 18

Selon l’AFP, l’Intersyndicale de l’éducation se réunira le 18 juillet pour préparer la mobilisation face aux suppressions de postes en 2008.

Dépêche AFP

Primaire : Le retour de Robien ?

« Comme l’a fait mon prédécesseur Gilles de Robien, nous souhaitons recentrer l’école primaire sur les fondamentaux, défendre les méthodes les plus traditionnelles pour l’apprentissage de la langue et des mathématiques » : c’est le programme annoncé par X. Darcos sur LCI.

La formule a entraîné une réaction du Snuipp. « On va s’adresser au ministère pour qu’il y ait une clarification sur les intentions réelles du ministre en matière pédagogique à l’école primaire. On s’étonne de ces déclarations, qui tranchent complètement avec des propos tenus lors de plusieurs audiences avec le SNUipp… où il affichait une rupture avec son prédécesseur en matière pédagogique ».

Dépêche AFP

Dépêche AFP

Carte scolaire : 14 000 demandes

Selon l’AFP, près de 14 000 dérogations supplémentaires à la carte scolaire ont été enregistrées en France. 80% des parents auraient obtenu satisfaction.

Dépêche AFP

Nouveaux programmes en Angleterre

Adieu Henri VIII et ses femmes. Vive l’histoire de l’Union Européenne ! Voilà un des changements des nouveaux programmes du secondaire qui seront introduits en Angleterre à la rentrée 2008 pour lutter contre l’échec scolaire.

Les deux maîtres mots de ces programmes, personnaliser l’enseignement et donner plus d’autonomie aux enseignants, ne surprendront pas. Le gouvernement britannique justifie sa politique en s’appuyant sur les usages internationaux.

Ainsi dès 2008, les enseignants disposeront de 25% du temps scolaire à leur gré pour adapter leur enseignement à leurs élèves. Parallèlement les contenus des programmes sont revus pour coller davantage aux questions des jeunes: ainsi en science les questions éthiques, les effets des drogues, l’éducation sexuelle entrent dans le curriculum. Trois nouvelles matières sont introduites : la cuisine (de 11 à 14 ans), l’éducation civique et l’identité nationale, la gestion des finances personnelles.

Ces nouveaux programmes font débat. Certains trouvent qu’on sacrifie la transmission traditionnelle des connaissances traditionnelles. D’autres trouvent qu’il est illusoire d’attendre d’enseignants habitués à suivre un programme précis une réelle capacité d’autonomie.

Article du Guardian

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Allocation de rentrée scolaire : + 4 euros

L’allocation de rentrée scolaire, pour les enfants nés entre le 16/9/1989 et le 31/1/2002 inclus, sera de 272,57 euros par enfant et par an. En 2006 l’ARS était de 268,01 euros.

Communiqué

Soleil : Mode d’emploi

« Il existe trois types de rayonnements ultraviolets, qui se distinguent par leur intensité, leur longueur d’onde et leur capacité à pénétrer la peau plus ou moins profondément : les UVA (ils représentent 95% des UV qui arrivent à la surface de la terre), les UVB (seulement 5% atteignent la surface de la terre) et les UVC qui sont filtrés par la couche d’ozone… Alors que l’on croyait auparavant que seuls les rayons UV très énergétiques (UVB) provoquaient des cancers de la peau, on sait aujourd’hui que les UV moins énergétiques (UVA) y contribuent autant, et dans certaines conditions davantage. Ainsi, même si vous ne prenez pas de coups de soleil, vous consommez quand même votre capital de résistance aux UV et augmentez votre risque de cancer ». L’Institut national du cancer ouvre un joli site d’information qui propose des conseils pour préserver son capital soleil et celui de ses enfants.

« Cinq habitudes pour en finir avec la toast attitude » : par exemple penser à renouveler fréquemment son huile solaire.

Soleil mode d’emploi

Le BCG n’est plus obligatoire

Le ministre de la santé a levé le 11 juillet l’obligation de vacciner les enfants contre le bacille tuberculeux mais recommande de poursuivre les vaccinations en Ile-de-France. « L’obligation de vaccination par le BCG chez l’enfant et l’adolescent est suspendue au profit d’une recommandation forte de vaccination des enfants les plus exposés à la tuberculose ».

Qui sont-ils ces enfants à risque ? On notera cet intéressant mélange de critères sociaux et « géographiques » : ce sont ceux qui « répondent au moins à l’un des critères suivants : enfant né dans un pays de forte endémie tuberculeuse ; enfant dont au moins l’un des parents est originaire de l’un de ces pays ; enfant devant séjourner au moins un mois d’affilée dans l’un de ces pays ; enfant ayant des antécédents familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs) ; enfant résidant en Île-de-France ou en Guyane ; enfant dans toute situation jugée par le médecin à risque d’exposition au bacille tuberculeux notamment enfants vivant dans des conditions de logement défavorables (habitat précaire ou surpeuplé) ou socio-économiques défavorables ou précaires (en particulier parmi les bénéficiaires de la CMU, CMUc, AME, …) ou en contact régulier avec des adultes originaires d’un pays de forte endémie ».

Chez ces enfants, « la vaccination BCG doit être réalisée au plus tôt, si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie ».

Communiqué

Le milliard du cannabis

Parmi les pays développés, la France se signale par l’importance de sa consommation de cannabis, affirme le récent rapport de l’Office français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Selon lui, «  En 2005, en France, l’estimation du nombre de consommateurs réguliers (au moins 10 fois par mois) de cannabis s’élève à 1,2 millions. Ce nombre est en augmentation. Ainsi, entre 2000 et 2005, la part des consommateurs réguliers de cannabis parmi la population française âgée de 15 à 34 ans est passée de 3,8 à 5,9 % ».

L’étude établit également un lien entre scolarité et exposition à la drogue. « La consommation régulière de cannabis, comme son usage en général, est principalement rencontrée chez les adolescents et les jeunes adultes. Elle devient plus rare après 35 ans. Elle concerne surtout les hommes… Chez les jeunes, l’usage régulier est plus fréquent parmi ceux en situation de relégation scolaire, mais aussi, toutes choses égales par ailleurs, un peu plus répandu parmi les jeunes des milieux favorisés. Chez les adultes, le niveau scolaire est aussi un facteur discriminant. Ceux qui possèdent un haut niveau de diplôme sont plus fréquemment expérimentateurs de cannabis, mais moins souvent usagers réguliers ». Le cannabis génère un chiffre d’affaire conséquent : 832 millions d’euros.

Le cannabis développe aussi ses pathologies. L’OFDT recense « la perception de troubles de la mémoire ; un manque d’énergie ; une certaine dégradation des relations avec les proches, les amis ou la famille ; la conduite d’un véhicule après avoir consommé du cannabis. Enfin, un quart des usagers réguliers montre des signes qui pourraient suggérer une potentielle dépendance… Au niveau somatique, les conséquences d’une consommation chronique de cannabis fumé se rapprochent des tableaux cliniques observés avec le tabac puisque sont retrouvés des risques de cancers (poumon, voies aérodigestives supérieures, plus rarement vessie et prostate voire cancer du col utérin), de pathologies vasculaires et de maladies respiratoires chroniques (bronchopathies) ».

L’importance du rôle de l’école est bien montrée par le président de la Mildt, Didier Jayle. «  Les actions de prévention se sont progressivement généralisées dans les établissements scolaires, avec un accent particulier sur le cannabis pour les élèves de 3e et 2de. Mais on ne peut alerter sans offrir de réponse. Aussi, 300 consultations anonymes et gratuites ont été ouvertes en 2005 à l’intention des jeunes consommateurs et de leurs parents dans l’ensemble des départements. Ce réseau de consultations, à mi-chemin entre la prévention et le soin, répond à un réel besoin : deux tiers des consommateurs accueillis (très majoritairement des garçons) déclarent un usage régulier ou quotidien de cannabis, et plus du tiers fait l’objet d’un diagnostic de dépendance… L’accent doit être mis encore et toujours sur la lutte contre le trafic : à petite échelle, il faut rappeler aux jeunes que vendre du cannabis, même en petite quantité, est assimilé par la loi à du trafic ; à plus grande échelle, le démantèlement des réseaux passe aussi par l’attaque du patrimoine des trafiquants, et une étude approfondie des circuits de blanchiment ».

Le rapport

Que devient-on sans le bac ?

Sans le bac, il reste des solutions ! D’abord le redoublement : ce n’est pas une perspective amusante mais c’est souvent la meilleure solution. On peut aussi préparer un bac professionnel. Attention cependant au stage en entreprise obligatoire pour ce bac.

On peut également poursuivre des études supérieures. Et par exemple entrer en faculté sans le bac avec une capacité en droit ou un DAEU (mais l’accès au DAEU est réservé aux adultes en reconversion). Sans le bac, on peut aussi s’inscrire en BTS.

Enfin il reste l’alternance, c’est-à-dire la possibilité de se former en travaillant. Un premier pas : consulter un centre d’information et d’orientation.

Que faire sans le bac ?

La liste des CIO

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La classe

Le catalogue des actions éducatives nationales

Le ministère choisit-il les pédagogies actives ? « L’ensemble de ces opérations relève de ce qu’il est convenu d’appeler l’action éducative. Cette action éducative, en continuité et en complémentarité de l’action pédagogique conduite dans les enseignements, privilégie les démarches prenant appui sur des projets qui engagent les élèves. Ainsi, tout en s’appuyant sur les apprentissages disciplinaires, elle encourage les approches transversales, valorise les initiatives collectives ou individuelles et cherche à développer les partenariats. Elle participe aussi pleinement à l’acquisition par les élèves de l’autonomie et de l’esprit d’initiative ». Le B.O. du 12 juillet publie la liste des actions éducatives nationales programmées en 2007-2008.

Les actions sont classées par domaine du socle commun et s’adressent aux écoliers, collégiens et lycées. Le ministère a retenu uniquement des programmes nationaux et officiels. De nombreuses initiatives, dont le Café s’est parfois fait le relais, n’apparaissent pas. Ainsi en « maîtrise de la langue », le B.O. signale aussi bien « la semaine de la langue française », « le printemps des poètes » que « le grand prix des jeunes lecteurs  » de la Peep ou « le prix Clara » d’une maison d’édition privée.

Au B.O.

Correlyce, le serveur des lycées de la région Paca, ouvrira en septembre

« Après plusieurs mois de développement et de travaux, Correlyce parvient en phase opérationnelle ». Correlyce offrira aux 180 lycées de la région Paca des ressources éditoriales. Elles seront accessibles aux enseignants et aux élèves.

Une quarantaine de produits commerciaux ont été retenus : encyclopédie, dictionnaires, Le Monde, programmes du Site.tv ainsi que des ressources gratuites. Il s’agit avec ce projet de « créer les conditions favorables au développement des usages du numérique ».

Correlyce est développé par la région Paca avec les deux académies et rectorats d’Aix-Marseille et Nice.

Correlyce

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Citoyenneté

La France aura une nouvelle politique d’immigration

« La France doit rester un pays ouvert à l’immigration. Elle doit honorer sa tradition d’accueil des personnes persécutées de par le monde… Mais cette immigration doit être compatible avec nos capacités d’accueil et nos grands équilibres sociaux ». Le président de la République a publié la « lettre de mission » du ministre de l’immigration et de l’identité nationale. Elle définit une nouvelle politique d’immigration définie par des quotas, la soumission aux impératifs économiques, la remise en question du droit à vivre en famille et l’affirmation que l’immigration met en danger l’unité nationale. Les quotas sont qualifiés de « géographiques » pour ne pas employer un autre adjectif. Qui est dupe ?

« Vous fixerez chaque année des plafonds d’immigration selon les différents motifs d’installation en France et vous viserez l’objectif que l’immigration économique représente 50% du flux total des entrées » exige le président de la République. « Notre pays… doit accueillir des étrangers auxquels il peut donner un travail, qui ont besoin de se former en France ou qui répondent à ses besoins économiques… Le regroupement familial doit être subordonné au fait d’avoir un logement et des revenus suffisants pour faire vivre sa famille. Par ailleurs, il doit faire l’objet d’un test d’apprentissage de notre langue et de notre culture avant l’entrée en France ».

Les étudiants font l’objet d’une mention particulière. « Vous vous attacherez à changer profondément la politique d’accueil des étudiants étrangers en France. Vous veillerez à diversifier leur origine et à recruter davantage d’étudiants dans les disciplines scientifiques. Nous voulons assumer nos responsabilités à l’égard des pays les plus pauvres, qui ont besoin de la France pour former leurs élites, mais nous voulons également que la France devienne un pays qui attire les meilleurs étudiants du monde entier ».

La Lettre de mission

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Les disciplines

Primaire : Premiers pas vers les maths

Le sujet a fait du bruit il y a quelques mois et l’objet d’une circulaire ministérielle. Rémi Brissiaud publiera en septembre aux éditions Retz un ouvrage sur les premiers apprentissages numériques en maternelle.

Un ouvrage attendu qui vise à présenter les conditions de la réussite à l’école maternelle et à aider les parents et les enseignants à lutter contre l’échec scolaire.

L’ouvrage

Sur le Café : quel apprentissage pour le calcul au primaire ?

Sur le Café : le dossier calcul

EEDD : Les déchets ménagers « objet d’étonnement »

« Le paradoxe du déchet ménager revient à faire jouer trois rôles aux habitants des cités. D’abord celui du producteur, ensuite celui de la victime et enfin et surtout celui du citoyen, dernier statut qui donne, par le soutien ou le rejet des décisions politiques, la clé du tout. Dans cette perspective, le problème des déchets apparaît moins une question technique qu’une redoutable interrogation civique. Plus que trouver des solutions techniques absolues, il faut être en mesure de convaincre le citoyen de l’utilité d’assumer des risques mesurés pour le bien de tous. Il faut aussi être capable de résoudre l’extraordinaire dissociation spatiale qui permet à quelques uns – pays industrialisés, métropoles régionales ou nationales – de produire des déchets en grande quantité tout en externalisant sur d’autres – pays du tiers monde, périphéries périurbaines ou rurales – les nuisances qui s’y attachent ». Le rapport de l’Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie a l’avantage de restituer toute la complexité de la gestion de déchets ménagers en France.

Ils représentent « seulement » 4% du total de la production de déchets en France, mais quand même 353 kg par an et habitant. Dont seulement 13% sont recyclés.

L’étude

Histoire-Géo : Les programmes de première ST2S

Enfin publiés ! Les programmes d’histoire –géographie de première St2S entrent en application en septembre 2007. Ils viennent d’être publiés au Journal Officiel du 10 juillet.

Au Journal officiel

Les programmes sur Eduscol

Italien : Darcos à Rome

Xavier Darcos débutait le 16 juillet une visite de deux jours en Italie. Objectifs : développer les partenariats et les échanges scolaires.

Communiqué

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Tice

Failles dans Firefox, Flash, Quick Time et Windows

Secuser annonce une série de failles. Onze défauts de sécurité ont été identifiés dans Windows (Vista, XP etc.), Excel, et Publisher : des correctifs sont disponibles et doivent être installés. D’autres failles concernent Flash Player et Quick Time : des correctifs sont également disponibles. Il n’y a par contre pas de correctif pour le défaut de sécurité trouvé dans Firefox 2.

Secuser

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le Cafe

Les anciens Expresso ?

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Les archives complètes de L’Expresso

Le Café en vacances

A partir du 9 juillet, le Café prend le rythme des vacances. Sauf urgence, L’Expresso ne sera plus quotidien mais hebdomadaire en juillet avant une pause de 15 jours en août.

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Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.

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