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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Primaire : Darcos a réuni les IEN

ÉDITORIAL

Pochard : Affronter ou adopter ?

LE SYSTEME

Au Sénat, Marcel Pochard persiste et signe l Samedi matin : deux syndicats signent l’accord l L’adjoint : un objet pour Education & Management.

L’ÉLÈVE

Primaire : 10% des élèves en stage de rattrapage en CM1 et CM2 l Le bac adapte l’épreuve de langues du bac au handicap l Infosup Ile-de-France l Le coup de pouce régional l Le Prozac autorisé pour les enfants

LA CLASSE

Note 2 Be, le site qui énerve les profs l Internet au service des inspecteurs

LA RECHERCHE

Orientation : acte administré ou acte pédagogique ?

CITOYENNETE

Des éducateurs contre les EPM

LES DISCIPLINES

Maths : Vers la généralisation de l’épreuve expérimentale au bac S l Enseigner la géographie aujourd’hui l EDD : Quel prix pour la biodiversité ? l SVT : 1040 photos pour le prof

Le fait du jour

Primaire : Darcos a réuni les IEN

Xavier Darcos a ouvert hier 6 février un cycle de trois rencontres d’un nouveau type : les IEN (inspecteurs de l’Education nationale, responsables de circonscription du premier degré) étaient convoqués à la Sorbonne pour une communication.

Si aucune déclaration nouvelle n’a été faite, les discours tenus ont confirmé les annonces qui devraient être faites dans les prochaines semaines sur le primaire.

L’utilisation des deux heures de temps libéré par le samedi matin a été présentée, conformément au protocole désormais signé avec le SGEN-CFDT et le SE-UNSA. Les IEN « valideront les dispositifs, mais confiance doit être faite au terrain ». Les dispositifs d’aide mis en place devraient ressembler au PPRE, notamment par un contact fort avec les parents.

Concernant les programmes, la DGESCO a confirmé le recentrage sur le lire, écrire, compter au cycle II, un enseignement resserré autour du Socle au cycle III. Des programmes annuels sont annoncés, dont le projet mis en ligne prochainement devrait faire l’objet de concertation.

Les évaluations de CE1 et CM2, annoncées comme « diagnostiques », seront passées à des dates identiques partout en France (printemps au CE1, janvier au CM2). Les résultats, qui devront être transmis aux départements et au ministère par un nouveau logiciel, seront bien rendus publics. L’évaluation en 6e sera maintenue.

Répondant à quelques questions, le ministre a confirmé qu’il s’apprêtait à «rafraîchir » les missions des RASED, et à renforcer la mise en place des « réseaux d’école », sujet sur lequel l’inspection générale réfléchit. Enfin, le statut du directeur et de l’établissement du premier degré, doté d’une autonomie financière, a été évoqué.

Gageons que les discussions de retour entre IEN ont du être animées, notamment de tout ce qu’ils n’ont pu dire publiquement…

P.Picard

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Pochard : Affronter ou adopter ?

Baffe sur le parent d’élève, torgnoles sur les élèves. L’ambiance semble se dégrader peut-être un peu plus qu’un mois de février ordinaire. Est-ce pour cette raison ? Rarement la profession aura été autant sur la défensive qu’actuellement. Après des mois de « Robineries » plus urticantes les unes que les autres, les enseignants encaissent une réduction drastique des postes et maintenant une série de rapports qui attaquent tous l’existant. Parmi ceux-ci le rapport Pochard a une particularité : il n’a pas recueilli pour l’instant que des jugements négatifs. C’est peut-être parce que, si certaines dispositions sont de véritables casus belli, d’autres s’appuient sur des travaux sérieux. A nous de tenter le tri.

Faut-il accorder plus d’autonomie aux établissements scolaires ? Le rapport préconise d’aller assez loin en ce sens en donnant la possibilité aux établissements d’adapter le curriculum et de disposer d’un volant de gestion de la DHG (10%). L’établissement autonome est-il plus efficace ? Oui répondent les chercheurs qui mettent en avant une meilleure adaptation de l’enseignement au public scolaire. Mais, affirmait N. Mons dans un article publié par le Café, « tout dépend concrètement du dispositif mis en place. Si l’autonomie pédagogique est associée quand elle suit certaines organisations à de meilleurs résultats des élèves, le transfert de nouvelles responsabilités aux chefs d’établissements dans les domaines budgétaires ne semble pas directement en lien avec les apprentissages. Si l’autonomie peut être bénéfique en termes d’efficacité, par contre, cette recherche montre que c’est l’organisation centralisée (programmes nationaux, recrutements centralisés, certification nationale…) qui est associée aux inégalités scolaires et sociales les plus faibles. Il est donc crucial de créer une régulation nationale qui permette à la fois d’offrir plus de flexibilité et d’encadrer l’autonomie des établissements, de façon à ne pas créer un système à plusieurs vitesses ». Il faudrait donc veiller au bon équilibre entre Etat, collectivités locales et établissement. Si on ne le fait pas on risque d’accroître rapidement les inégalités. Résultat plusieurs pays européens qui avaient décentralisé sont en train de renforcer la place de l’Etat ( Angleterre, Hongrie par exemple).

Faut-il renforcer le rôle du chef d’établissement ? Le rapport préconise de lui donner un droit de regard sur l’embauche, de lui faire évaluer les enseignants et impulser les choix pédagogiques. On sent derrière ces recommandations le modèle du leader capable de faire marcher l’établissement par son propre rayonnement. Et le rapport évoque sans cesse « l’effet chef d’établissement ». Le problème c’est que celui-ci n’est pas démontré. Le succès des établissements privés est souvent associé au fait qu’ils disposent de chefs d’établissement qui ont des pouvoirs bien plus larges que leurs homologues du public. Or ce que montre la thèse récente de M. Hassani, c’est qu’ils se distinguent de leurs collègues par un niveau d’intervention dans la vie de l’établissement beaucoup plus bas. Pour M. Hassani, bien loin d’être les patrons omniprésents que l’on imagine parfois, ils appartiennent majoritairement au modèle « individuel laissez-faire » c’est-à-dire qu’ils interviennent pédagogiquement très peu dans leur établissement. Les travaux sur les chefs d’établissement (Anne Barrère par exemple) mettent aussi en évidence leurs résistances à endosser un costume de manager. Là aussi s’il faut sans doute mieux encadrer les enseignants, ce sera plus compliqué que le simple renforcement des pouvoirs du chef d’établissement.

Elargir la mission des enseignants est évidemment une nécessité. De fait la démocratisation du système éducatif l’impose. Il faut reconnaître le travail d’orientation, de conseil des élèves et des parents. Il faut aussi assurer du temps au fonctionnement des équipes si l’on veut qu’elles existent. Le rapport propose d’élever le service à 22 heures avec une rémunération supplémentaire payée en HSE. Il ne dit pas si les profs peuvent valablement empiler des heures…

Les autres aspects concernent la carrière. Le rapport défend l’idée d’élargir le recrutement social des profs, rejoignant ainsi une préoccupation que P. Perrenoud avait émise il y a déjà longtemps. Il propose aussi de modifier les concours de recrutement, voire de distinguer concours et affectation. Le libre choix du chef d’établissement est-il susceptible de hisser le niveau ? On ne le sait pas.

Le dernier point que nous relèverons ici semble tenir à cœur à M. Pochard. C’est l’annualisation. Au Sénat, Marcel Pochard a encore plaidé pour la souplesse qu’une telle mesure apporterait. Il estime que le travail en équipe n’est pas suffisamment pratiqué et qu’il y aurait tout à gagner à définir clairement un temps de présence supplémentaire de 2 à 5 heures, organisé dans l’établissement et rémunéré. Il a encore défendu l’idée de l’annualisation. Il est clair que cette mesure jetterait dans la rue des milliers de professeurs. L’annualisation aboutirait à les faire travailler gratuitement. Ce serait une belle mesure de gestion mais une belle erreur politique. Entre ces deux pôles, dans une atmosphère de revanche sociale, de quel côté penchera X. Darcos ? Comment mener une réforme sans avoir à distribuer ?

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Au Sénat, Marcel Pochard persiste et signe

L’audition au Sénat du 6 février fut pour Marcel Pochard l’occasion indirecte de tenter d’amener les enseignants à considérer moins négativement les réflexions de la commission qu’il présida et les perspectives ouvertes par son rapport. En présentant le livre vert sur l’évolution de la condition enseignante aux membres des commissions des affaires culturelles et des finances, il prit soin de souligner les réticences des enseignants et de répondre du mieux possible aux critiques rapportées dans la presse.

Lire le reportage de F. Solliec

Samedi matin : deux syndicats signent l’accord

Le Café annonçait dès le 5 février le contenu de l’accord proposé par le ministre sur les modifications de service liées à la suppression des heures du samedi matin. Un communiqué ministériel annonce le 6 que deux syndicats, le Se-Unsa et le Sgen-Cfdt , ont signé un « relevé de conclusions » avec le ministre conforme au projet ministériel. «  Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :

– 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;

-18 heures d’animation pédagogique et de formation ;

– 6 heures de conseil d’école obligatoire ;

– 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et au temps d’organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées à renforcer le temps de formation hors la présence des élèves ».

Le Sgen juge positivement ce texte car « l’objectif visé, l’aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage, est judicieux. Le contenu de l’aide proposée, prise en charge individualisée ou en petits groupes ainsi que l’augmentation du temps dédié au travail d’équipe, constituent une évolution importante de la conception du métier enseignant. La part d’initiative importante confiée aux équipes enseignantes pour définir les modalités de leur action est un facteur essentiel de réussite du dispositif ».

La Fcpe manifeste, elle, son hostilité à ce texte. « Elle réaffirme son opposition à une diminution du nombre d’heures annuelles de classe pour les élèves. Selon le ministre, la suppression du samedi matin à l’école sera compensée par la répartition des deux heures correspondantes sur le reste de la semaine pour aider les élèves en grande difficulté. La FCPE exige le maintien des 936 heures pour tous avec des rythmes respectueux des enfants et un soutien scolaire adapté aux difficultés des enfants. Ce dont les enfants ont besoin, ce n’est pas de moins d’Ecole mais de mieux d’Ecole ! »

Communiqué Sgen

L’Expresso du 5 février

L’adjoint : un objet pour Education & Management

« L’ambition de ce dossier est de tenter de définir la fonction d’adjoint » avertit le coordinateur de ce numéro d’Education & Management. Alors que le rapport Pochard avive l’appétit au leadership, ce numéro est bienvenu.

Car comment tracer le portrait de l’adjoint? Est-ce l’Ombre (de son chef), le M. Loyal, le Décodeur (de la pensée du Chef), le Godillot ? Des articles mettent en perspective la situation française dans sa dimension européenne. La revue donne aussi la parole à Mohammad Hassani, auteur d’une thèse remarquable sur le leadership.

Education & Management n°34

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Primaire : 10% des élèves en stage de rattrapage en CM1 et CM2

Xavier Darcos a adressé une note aux recteurs leur demandant d’organiser à compter des vacances de printemps des stages de rattrapage en maths et français pour les écoliers de CM1 et CM2.

Les stages se dérouleront durant 15 heures sur l’une des semaines des vacances de printemps, la première semaine de juillet et la dernière des vacances d’été. Les enseignants accueilleront 10% des élèves dans des groupes de maximum 6 enfants. Les stages seront rémunérés en HSE.

La circulaire

Le bac adapte l’épreuve de langues du bac au handicap

Un arrêté publié au J.O. du 6 février dispense de l’épreuve de LV2 du bac les candidats souffrant d’une déficience du langage et de la parole. Ces candidats peuvent aussi être dispensés de l’épreuve orale de LV1 du bac STG.

Au J.O.

Infosup Ile-de-France

Du 15 au 17 février, la Cité internationale universitaire de Paris accueille Infosup. Ce « salon de l’enseignement supérieur » est spécialement conçu pour les lycéens de 1ère et terminale. Une vingtaine d’universités présentent leurs formations ainsi que de nombreux lycées publics et privés disposant de filières post-bac.

Infosup

Le coup de pouce régional

Lundi 4 février,Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional, accueillait les 528 étudiants bénéficiaires du dispositif régional « coup de pouce ». Il s’agit d’une bourse annuelle de 2 600 euros,versée à des étudiants boursiers sociaux et titulaires d’une mention « très bien » au bac. L’aide est renouvelable durant 4 ans et s’ajoute à la bourse versée par l’Etat.

62% des bénéficiaires sont des filles. 40% vivent au sen d’une famille monoparentale.

Coup de pouce

Surle Café : Réussite pour tous en Ile-de-France

Le Prozac autorisé pour les enfants

C’est une assez triste nouvelle qui est donnée par Le Figaro. Le ministère de la Santé a autorisé la prescription de Prozac aux enfants. On peut craindre que ce médicament soit utilisé pour régler des difficultés scolaires ou familiales, à l’image des prescriptions massives de Ritaline dans d’autres pays.

Article du Figaro

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La classe

Note 2 Be, le site qui énerve les profs

« Le SE-UNSA s’indigne de la sinistre opération à laquelle se livre le site web « Note2be » proposant une notation des professeurs par les élèves et leurs parents ». En effet le site permet, à l’image de ses équivalents américains ou anglais, de noter son professeur. Il y a quelques années un autre site avait tenté d’offrir ce service. Il y avait renoncé sous la pression de l’institution.

Le Se-Unsa estime que « l’affirmation de critères objectifs de notation, auxquels les notateurs ne sont évidemment pas soumis, laisse libre cours à tous les règlements de compte ». Le syndicat a saisi le ministère de l’Education nationale « pour qu’il prenne toutes les mesures protégeant ses fonctionnaires ». Le Snalc aurait saisi la Cnil.

Note2Be est édité par une SARL où on retrouve un conseiller politique et un chatelain auvergnat. Il prétend répondre à l’appel d’Attali et « instaurer un équilibre dans la relation élève/professeur et de créer ainsi une émulation positive ».

Article de Libération

Internet au service des inspecteurs

Le titre fait frémir ! Mais n’ayez crainte. Cette page de l’ESEN est animée de bonnes intentions : il s’agit d’aider l’inspection à « enrichir les modalités de pilotage de (sa) discipline ». N’ayez crainte aussi parce que pour que l’inspection soit efficace sur la toile, il faudrait qu’elle change… C’est ce qu’explique le consultant J.L. Schaff en termes plus diplomatiques. Reste que l’essentiel de l’Internet fréquenté par les enseignants est encore « off limits ». Un chiffre : si 90% des enseignants ont une adresse électronique, seulement 15% ont validé leur adresse académique.

Sur le site de l’Esen

Sur le Café : un blog pour accompagner les enseignants

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La recherche

Orientation : acte administré ou acte pédagogique ?

Dans cette intervention lors du colloque des Cellules universitaires d’information et d’orientation, Georges Solaux (IREDU) éclaire l’évolution des doctrines sur l’orientation à la lumière de celle de l’Etat en général.

« Il s’agit d’un problème de régulation », écrit-il, « entre intérêts privés (la place laissée à l’initiative individuelle en matière de choix d’options) et d’intérêts publics (les besoins de la planification économique)… Une nouvelle forme de régulation risque par conséquent de s’imposer… celle de la « main invisible » du marché ».

L’étude en pdf

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Citoyenneté

Des éducateurs contre les EPM

« Nous savons qu’avec l’enfermement, il y a toujours des risques de dérive vers l’usage de la force physique ou de la maltraitance psychologique : c’est un phénomène bien connu, aussi vieux que l’enfermement lui-même. La vie ne s’apprend pas en prison, on n’y apprend que la haine de soi et de l’autre ! Traiter la délinquance par les poursuites systématiques, l’incarcération ou la mise à l’écart dans des structures spécialisées témoigne d’une réponse à court terme. Les causes sociales, économiques de ces passages à l’acte sont éludées. Le jeune délinquant n’est plus un mineur en danger, mais un individu dangereux à enfermer ! Or, les adolescents ne sont pas des adultes ! » Cet appel, signé par une centaine d’éducateurs, dénonce l’ouverture d’un 5ème Etablissement pénitentiaire pour mineurs.

Ces nouvelles structures posent en effet problème. Le 1er EPM ouvert depuis 6 mois à Meyzieu a multiplié les incidents. Le 1er février un détenu s’est pendu dans sa cellule. Il avait 16 ans.

Appel des éducateurs

Article sur Meyzieu

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Les disciplines

Maths : Vers la généralisation de l’épreuve expérimentale au bac S

Les 14 et 15 janvier,les interlocuteurs académiques étaient réunis à Paris. Jacques Moisan, doyen de l’Inspection générale de maths, a fait le point sur l’épreuve expérimentale en terminale S. Testée cette année dans un lycée sur deux, elle devrait être généralisée en 2009 ou 2010. Elle utilise les Tice et permet, selon l’Inspecteur, de développer la capacité à conjecturer, à raisonner; à mener une recherche et à tenir compte des échanges avec l’examinateur; à utiliser des logiciels comme la plupart des chercheurs.

La réunion a été aussi l’occasion de présenter l’e-Cureuil, un logiciel d’aide pour les lycéens téléchargeable gratuitement.

La réunion

e-Cureuil

Enseigner la géographie aujourd’hui

Titrer « Enseigner la géographie aujourd’hui » en l’illustrant avec un tableau de 1803, c’est curieux. Mais ce numéro 460 des Cahiers pédagogiques tient ses promesses et nous offre un panorama intéressant et varié de l’état des réflexions sur cet enseignement.

Car Jacky Fontanabona, qui a coordonné ce numéro, a bien raison de le dire : « L’enseignement de la géographie occupe une place discrète à l’écart des grands débats… qui secouent sa « co-discipline »,l’histoire. Il est censé proposer aux élèves les clefs d’une compréhension du monde. La géographie n’est pourtant pas la seule à s’interroger sur le rapport au monde… Pourquoi faudrait-il alors enseigner la géographie? ».

La réponse est apportée par des contributions qui réunissent les principaux spécialistes de la didactique de cette discipline ainsi que des enseignants. François Audigier analyse les liens entre la géographie scientifique et sa transformation scolaire. Il fait apparaître trois impensés qui lui sont propres : la diversité des outils du géographe, la variété des sources et la capacité émancipatrice de cet enseignement (sur le terrain de la citoyenneté). Bonnes feuilles aussi que cet article de Gérard Hugonie sur l’évolution des phénomènes naturels dans l’enseignement de la géographie, la contribution de Chiristian Grataloup sur l’enseignement de la mondialisation, l’apport de Didier Nativel qui utilise la géographie culturelle avec ses élèves ou encore l’article de Catherine Didier-Fèvre sur les sujets d’étude en STG.

Mais puisqu’il est question d' » Enseigner la géographie aujourd’hui » quel dommage que les outils modernes et les pratiques géographiques professionnelles soient exilées hors numéro (à lire sur le site internet du Crap). Enseigner une géographie citoyenne, qui développe des compétences sociales, cela passe aussi par les tice. Quant à la géographie professionnelle, celle des acteurs qui modèlent nos paysages, il y a longtemps qu’elle a ses outils spécifiques tels les sig. On mesure alors l’enjeu citoyen que de les intégrer à l’éducation. Dommage que cela n’ait pas trouvé place dans ce numéro, comme les communautés éducatives qui les portent. C’est la vengeance de Girodet…

Enseigner la géographie aujourd’hui, Les cahiers pédagogiques, n°460.

Le sommaire

EDD : Quel prix pour la biodiversité ?

Peut-on mesurer l’apport économique de la biodiversité ? L’idée, émise par le Conseil d’analyse stratégique du gouvernement, peut sembler saugrenue mais en fait elle d’un appui certain pour les défenseurs de l’environnement.

La preuve ? Au moment où les abeilles sont menacées par de nouveaux produits agricoles, leur contribution à la pollinisation aux Etats-Unis a été évaluée à 15 milliards de dollars. Les services rendus par les écosystèmes représenteraient 33 000 milliards de dollars chaque année, soit deux fois le PNB mondial.

Article

SVT : 1040 photos pour le prof

Sur le site Mon année au collège, F. Crégut offre un millier de photographies de géologie localisées sur Google Maps.

Le site de F Crégut

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le Cafe

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