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Les animateurs et les participants ont posé en préambule que la société de l’information est un enjeu majeur, culturel et citoyen et qu’il faut être très vigilant sur l’appropriation démocratique des moyens d’information.
tableLa première problématique de l’atelier portait donc sur l’accès de tous à l’information dans un contexte de fracture, peut-être finalement moins numérique que sociale, culturelle ou générationnelle. Il ya sur ce point nécessité d’une action publique forte, aussi bien de la part de l’état que des collectivités et d’une articulation de tous les dispositifs, qui fonctionnent trop en unités décloisonnées, selon le public auxquels ils s’adressent (jeunes, demandeurs d’emploi, personnes âgées, etc.) Il faut sans doute arriver à inscrire tous les équipements publics dans des usages polyvalents et réfléchir à l’ouverture des lieux scolaires.
Pour l’éducation aux medias, qui doit concerner tous les publics et tous les temps de la vie, il est souhaité que l’école puisse offrir un parcours de formation, évalué, donnant lieu à production dans le cadre d’une pédagogie active et interdisciplinaire. Il paraît par ailleurs nécessaire d’intervenir, au niveau des cahiers des charges, dans les médias publics pour qu’y soit inscrite une dimension éducative importante.
Tous les dispositifs doivent aussi converger pour assurer l’information des parents et des adultes vis-à-vis des nouveaux médias (café des parents, conférences municipales, ateliers, etc.)