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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Formation des enseignants : 63 organisations en appellent à Luc Chatel

ÉDITORIAL

Absentéisme enseignant : publiez les vrais chiffres !

LA TRIBUNE DE LA LIGUE

Partir en vacances

LE SYSTEME

Le brevet entre rénovateurs et conservateurs l Le Sgen inquiet du manque de places en L.P. l Quel sort pour les 30 000 AVS ? l Portique et détecteurs pour les collèges des Alpes Maritimes l Les profs anglais devront repasser un examen tous les 5 ans l.

L’ÉLÈVE

Les sujets du brevet.

LA CLASSE

Etablissements, devenez partenaires du Café !.

LA RECHERCHE

Alsic volume 12

CITOYENNETE

Une étude établit les méfaits du profilage ethnique en Europe

LES DISCIPLINES

Changement climatique et entreprises l Maths, polyèdres et musique dans Culture Maths.

Le fait du jour

Formation des enseignants : 63 organisations en appellent à Luc Chatel

« Nous appelons le nouveau ministre à suspendre durablement la publication des projets de décrets ». Une déclaration signée par 63 organisations, des syndicats comme la FSU, FO, la CGT, Sud, des collectifs comme SLR et SLU, des associations de spécialistes (SMF, Apmep, Afef, Aplv, Apses, Aphg, Fnaren, Fname, Ageem etc.) et des mouvements pédagogiques (Ligue de l’enseignement, Crap, Icem, Gfen, CEPI), demande au ministre de revenir sur la réforme de formation des enseignants.

Pour ce texte, que le Café publie dans son intégralité, au-delà d’une « opposition quasi unanime des instances universitaires, des organisations syndicales d’enseignants et d’étudiants, des associations professionnelles, des sociétés savantes, des mouvements pédagogiques, des parents d’élèves (FCPE) », le projet de réforme « aurait pour conséquences une dégradation de la formation professionnelle des enseignants, une remise en cause du rôle des IUFM, la mise en danger des recherches en didactique des disciplines, une déstabilisation des équipes de formation et de recherche… Les lauréats des concours de 2010 se verraient imposer un dispositif de formation qui ferait passer leur obligation de service à deux tiers de leur horaire, au lieu de 40 % aujourd’hui, ne laissant plus assez de temps pour une formation professionnelle sérieuse ».

Les signataires posent aussi la question de l’accès au concours. « Ne pouvant plus bénéficier d’un salaire au cours de la cinquième année d’étude, les étudiants les plus modestes auraient davantage de difficultés pour accéder au métier d’enseignant ».

Ils posent deux demandes : la suspension durable de la publication des décrets organisant la formation des enseignants et la garantie « qu’aucun étudiant ne sera lésé en 2009-2010. Il doit maintenir le bénéfice des conditions actuelles de la formation pour les lauréats de 2010. Il doit préserver les moyens donnés aux IUFM ».

Mais sur le fond, après des mois de conflit et de reculades ministérielles, cet appel tente de préserver une formation professionnelle des enseignants.

L’Appel au format doc

L’Appel au format pdf

L’Appel au format odt

Former les enseignants

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Absentéisme enseignant : publiez les vrais chiffres !

L’annonce faite par RTL, reprise ensuite par tous les médias, validée par les propos de Luc Chatel, d’une étude ministérielle qui estimerait qu’un enseignant du primaire sur deux a bénéficié d’un congé de maladie en 2008 est-elle un bidonnage ? Trois éléments penchent en ce sens.

Le doute le plus sérieux vient du fait que l’étude reste mystérieuse, RTL ne l’a toujours pas publiée. On n’a donc aucune idée de ce qui a été vraiment décompté et du sérieux de cette enquête. D’autres éléments de doute viennent de l’incohérence entre les chiffres avancés et d’autres données officielles. L’Expresso avait évoqué le rapport sur les performances du ministère. Mais d’autres rapports contredisent les affirmations de RTL. D’abord un intéressant travail de l’Insee sur les congés maladie et accidents dans l’économie française qui établit une loi : « plus le travail est qualifié, moins on s’absente pour cause de maladie ou d’accident ». Cette étude fixait un taux moyen d’absence des enseignants à 1,7% pour le primaire et 1,5% pour le secondaire, loin derrière la plupart des professions, par exemple les employés de commerce (3), les ouvriers non qualifiés de l’industrie (4,3). Seuls les ingénieurs et cadres du privé et les cadres de la fonction publique font mieux. Cette étude a 10 ans d’âge (1998) mais, si les chiffres ont pu évoluer, la logique qui les anime est sûrement encore à l’oeuvre.

Mais il y a des données beaucoup plus récentes. En présentant la carte scolaire 2009, le ministère a lâché quelques chiffres, preuve s’il en était qu’il les détient. Concernant les enseignants du primaire, la Dgesco affirme que « on constate que sur 10 ans le taux d’absence a augmenté au niveau national 5,98 en 1998-1999 et 7,23% en 2006-2007 ». Que le taux d’absence ait augmenté n’est pas très étonnant compte tenu du vieillissement de la population enseignante (moyenne d’âge 40 ans). Encore faut-il préciser qu’il concerne tous les motifs d’absence (pas seulement la maladie et on a vu dans le rapport de performance que les motifs administratifs pèsent plus lourds que la maladie). Il s’établit à environ 7% des heures enseignées. Comment avec 7% d’heures avoir « la moitié d »enseignants absentéistes » ??? Précisons quand même que ce taux est très variable d’un département à l’autre, avec parfois des facteurs évidents (on a plus d’absents dans les zones difficiles), parfois non… Enfin rappelons que le temps de travail des enseignants du second degré a été évalué par la DEPP (ministère) en 2002 : il s’établit à 39h47 en moyenne par semaine.

De ces données il ressort quatre constats. Le premier c’est que les enseignants n’ont globalement pas à rougir. Le second c’est que quand un prof est absent c’est une gêne bien réelle pour les familles. La question mérite sans doute mieux qu’une campagne assez basse, des solutions concrètes. Or là-dessus les derniers chiffres du rapport de performances montre que les résultats de Xavier Darcos sont mauvais. Les économies ont touché également le volant de remplaçants et ce ne sont pas leçons de morale qui vont les ressusciter…

Le troisième constat c’est que les vrais chiffres existent. Ils ont servi à la Dgesco pour établir sa carte scolaire. On peut les compléter avec le suivi détaillé des absences maladies et maternité qui a été lancé en 2004 par le Comité d’hygiène et de sécurité du ministère. Qu’attend la Dgesco pour les publier ?

Le dernier constat interpelle directement le ministre. En 1999 Claude Allègre avait fait campagne sur l’absentéisme des enseignants en avançant, par une entourloupe, 12% d’absentéistes. Voilà ce thème revenu à la Une médiatique avec, encore mieux, un prof feignant sur deux. Ou ces chiffres viennent de la rue de Grenelle, ou ils sont bidons. Il appartient au ministre soit de les confirmer, soit de les démentir, soit d’accepter d’avoir précocement la popularité du ministre précédemment cité.

L’étude Insee 1998

Les chiffres de la Dgesco 2009

La pénibilité du travail enseignant

Qui est malade ?

Le temps de travail des enseignants

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La tribune de la Ligue de l’enseignement

Partir en vacances

Après une année scolaire bien chargée, en émotions, en surprises, en perspectives plus ou moins bouchées, s’approche pour chacun le « moment » du départ en vacances. Moment que les médias nous relayeront tel un rituel, avec leurs images de gares encombrées, d’interviews au péage et de premiers coups de soleil à la plage.

Pourtant ce moment tant attendu par les enseignants, les élèves, les familles, relève d’une évidence socialement admise… Pour certaines familles, dans « partir en vacances », il y a d’abord « partir ». La raison principale du non-départ est financière mais il existe d’autres contraintes liées au handicap ou à la maladie d’un membre de la famille ou – plus généralement – absence d’expériences liées à la mobilité avec tout ce que cela véhicule comme appréhensions de l’autre, de l’ailleurs, de l’inconnu, des transports collectifs…

La Jeunesse au Plein Air (La JPA) a pour ambition de favoriser depuis plus de 70 ans les départs en colos d’enfants et de jeunes qui n’ont pas l’occasion de vivre ces expériences socialement valorisées. Les associations, les syndicats, les parents d’élèves, les organisateurs et formateurs de centres de vacances et de loisirs, les collectivités territoriales et les comités d’entreprise qui constituent La JPA travaillent avec des acteurs de plus en plus nombreux qui sont concernés par cette question. Ils s’inquiètent de l’enfermement de certains enfants et de certains jeunes sur leurs territoires proches, aussi bien à la ville qu’à la campagne. Alors que la crise profonde dans laquelle nous nous engageons rend plus impérieuse l’expérience de la mobilité géographique.

Dans cette réflexion générale partagée – mais insuffisamment médiatisée – La JPA salue l’initiative d’une proposition de loi portée par le député de la Loire, Régis Juanico. Une aide financière d’un montant minimum de 200€ peut servir de déclencheur à une démarche de certaines familles qui s’autorisent à envisager de laisser partir leur enfant en colo. A partir de là, beaucoup d’accompagnement sont possibles pour leur ouvrir de nouveaux horizons culturels, sportifs, scolaires, sociaux, éducatifs… Les 61 organisations qui constituent la plate-forme pour le départ en vacances des enfants et des adolescents, pilotée par La JPA, ont la conviction que l’Etat doit développer les moyens nécessaires à ce « déclencheur » et elles donnent rendez-vous à tous le 9 juillet à l’Assemblée Nationale.

Jacques Henrard, secrétaire général de La Jeunesse au Plein Air

http://www.aideaudepart.com/

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Le brevet entre rénovateurs et conservateurs

« Rarement, on a vu aussi clairement au CSE les clivages entre les organisations » avoue Claire Krepper du Se-Unsa. « Oui, ce projet de DNB se veut l’improbable synthèse de deux logiques qui ne peuvent être appliquées simultanément ». Objet de deux projets totalement opposés, le brevet doit être examiné le 1er juillet au Conseil supérieur de l’éducation. Le dernier projet d’arrêté a penché du côté des conservateurs en rétablissant l’examen à l’ancienne en lui ajoutant l’épreuve d’histoire de l’art. Le Sgen –Cfdt et le Se-Unsa font découvrir dès maintenant aux lecteurs du Café leur position commune et les amendements qu’ils déposent aujourd’hui.

Pour les deux syndicats, « le projet, tel qu’il nous est présenté aujourd’hui, prétend concilier deux logiques inconciliables: celle de la validation progressive des acquis des élèves d’une part, et celle, traditionnelle, du contrôle continu et des épreuves terminales donnant lieu à notation chiffrée et établissement d’une moyenne… Ce qui est particulièrement grave aujourd’hui, c’est que quatre ans après le vote de la loi d’orientation, à travers ce projet, le ministère refuse toujours de dire quelle logique doit primer à terme et maintient les enseignants dans une position schizophrène intenable ».

Aussi les amendements présentés par le Sgen et le Se-Unsa tendent à restaurer la logique de la validation du socle commun de connaissances et de compétences. Ainsi ils proposent de remplacer les notes au contrôle continu par les points au dessus de 10 obtenus au contrôle continu. Le brevet serait donné aux candidats ayant la maîtrise du socle et une moyenne égale ou supérieure à 10. Un autre amendement propose d’expérimenter les attestations de compétences afin d’assurer leur appropriation par les enseignants et d’écarter le risque d’une évaluation bidon. Un autre amendement fait de l’épreuve d’histoire des arts une épreuve interdisciplinaire.

Pour Claire Krepper, ce qui se joue dans le brevet est fondamental. « S’opposant au « pilotage du collège par le socle commun », il y a la logique du statu quo, le maintien d’un système dont on connaît les limites mais dont les effets pervers sont sans doute rendus légitimes du fait qu’on y est habitué. C’est la logique du maintien d’une évaluation traditionnelle qui ne dit pas grand’chose des acquis des élèves mais qui permet de les classer, distinguant les meilleurs et laissant les plus faibles sans aucune preuve de ce qu’ils ont acquis. Un système qui permet de dégager les « élites » (en nombre insuffisant, cependant) et qui convainc près d’un quart d’une classe d’âge qu’elle n’a pas sa place dans le collège pour tous et qui se jugera ensuite incapable de reprendre une formation. Un système qui oppose consciemment ou inconsciemment la réussite de la masse des élèves et l’émergence d’un élite de haut niveau alors que les enquêtes internationales concluent que les deux vont de pair ».

Pour elle, « ceux qui défendent cette logique sont aveugles au changement » et surtout défendent leurs privilèges. Son syndicat prétend lui préparer l’avenir, celui d’une société de la connaissance où doit s’élever le niveau de qualification de tous.

Les amednements

La déclaration commune Se-Unsa – Sgen

Nouveau brevet : quelle place pour le socle commun ?

Le Guide du brevet 2009

Le Sgen inquiet du manque de places en L.P.

Alors que le lycée professionnel est en pleine rénovation, disposera-t-il des moyens nécessaires à l’augmentation de l’accès au bac professionnel ?

« La fédération des Sgen-CFDT tient à exprimer son inquiétude quant aux possibilités d’accès au bac pro pour les élèves qui terminent cette année le cycle du BEP : ils risquent de ne pas trouver de place en première bac pro, puisqu’en concurrence avec les élèves issus de la classe de seconde expérimentale bac pro 3 ans » écrit le Sgen. « L’ augmentation de la capacité d’accueil en première bac pro est d’autant plus indispensable pour l’avenir qu’elle devra permettre d’intégrer, dès 2010, les élèves issus de CAP qui souhaitent préparer le baccalauréat professionnel en 4 ans ».

Pour la Cfdt, la crise exige aussi d’investir davantage de moyens en L.P. « Ne pas répondre à ces jeunes engagés dans la voie professionnelle alors que le chômage des jeunes risque d’atteindre des proportions inégalées ne serait pas une simple erreur de calibrage des places offertes, ce serait une faute politique majeure. De même, face aux indicateurs de diminution de l’offre d’apprentissage en CAP, le Sgen-CFDT, alerté par les fédérations de la CFDT notamment celle de la métallurgie, considère urgente l’ouverture de places supplémentaires en CAP par la voie scolaire, pour parer aux sorties du système éducatif sans qualification ».

Quel sort pour les 30 000 AVS ?

Lancée par l’intersyndicale Sgen, Se-Unsa, Snuipp, Unsen-Cgt et Uncevs, la pétition en faveur de la prolongation des contrats des 30 000 AVS a été remise à l’Elysée le 30 juin. Les syndicats dénoncent « le mépris » avec lequel ils ont été traités. « Il n’a pas été possible d’être reçus et entendus » alors même que la pétition réunissait 100 000 signatures.

Répondant à la question du député socialiste Pascal Deguilhem, Luc Chatel est intervenu à l’Assemblée nationale sur cette question. Il a promis que « à la rentrée prochaine, il y aura toujours autant d’emplois vie scolaire et d’auxiliaires de vie scolaire dans les écoles, auprès des élèves ». Mais en distinguant entre les emplois. « Sur un total de 30 000 contrats, les 18 000 contrats renouvelables seront renouvelés. Les 12 000 autres arrivent à leur terme, mais les postes, eux, sont maintenus ! Il y aura toujours, à la rentrée, des EVS ou AVS dans les classes… Nous cherchons actuellement des solutions avec le monde associatif ».

S’agissant des 30 000 personnes mises à la rue, le ministre a précisé que « les choses étaient claires depuis le début. Il avait en effet été précisé d’entrée que ces contrats étaient ouverts pour une durée déterminée avec l’appui d’un accompagnant de formation, dans le but de servir de tremplin vers l’emploi. » Or justement les syndicats dénoncent l’absence de ces formations durant les trois années des contrats.

Déclaration syndicale

Intersyndicale

A l’Assemblée

Portique et détecteurs pour les collèges des Alpes Maritimes

Selon l’AFP, le département des Alpes maritimes sera le premier à appliquer les propositions Darcos. Le Conseil général a acheté 3 portiques de sécurité et 90 détecteurs de métaux.

Dépêche AFP

Violence scolaire une campagne politique

Les profs anglais devront repasser un examen tous les 5 ans

C’est un des éléments du plan dévoilé le 30 juin par le ministre des écoles britannique. A partir de septembre 2010, les enseignants devront repasser tous les 5 ans un examen attestant de leur capacité à enseigner. Ce sont les chefs d’établissement qui évalueront les capacités de leurs enseignants. La mesure s’inspire de ce qui se fait avec les médecins.

Article BBC News

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Les sujets du brevet

Aujourd’hui les candidats au brevet passent les maths. Le 30 juin, l’épreuve de français comportait des questions sur un texte de Le Clézio, et une rédaction en forme d’article de presse. En histoire-géographie, les candidats avaient à choisir entre un sujet sur la société française depuis 1945 et la croissance urbaine dans le monde. En éducation civique, le sujet traitait de la coopération internationale.

Sujet de français

Suket d’histoire-géo

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La classe

Etablissements, devenez partenaires du Café !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Alsic volume 12

Au sommaire du nouveau numéro d’Alsic, une revue consacrée à l’apprentissage des langues et systèmes d’information, deux articles qui concernent la formation des enseignants. Notamment un article de Muriel Grosbois sur un projet de création multimédia impliquant des étudiants d’IUFM et des étudiants anglais, et son impact sur l’apprentissage des langues.

Alsic

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Citoyenneté

Une étude établit les méfaits du profilage ethnique en Europe

Polices allemande, belge, hongroise, française, toutes sont dénoncées par une étude de l’Open Society Institute pour pratiquer du « profilage ethnique », plus couramment appelé « chasse au faciès ». « Il n’existe aucune preuve que le profilage ethnique puisse prévenir les actes criminels ou les actes de terrorisme » note l’étude. « Des études indépendantes menées au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Suède et aux Pays-Bas ont toutes conclu que le profilage ethnique était inefficace… A vrai dire, le profilage réduit en fait la sécurité, car il oriente les ressources de la police vers de fausses pistes, et lui aliène certaines personnes dont la coopération aurait été nécessaire pour repérer efficacement des actes criminels. Lorsque des officiers de police pratiquent le profilage ethnique, ils contribuent, volontairement ou non, à entretenir un sentiment croissant de marginalisation des communautés minoritaires et immigrées ». Pour la France le rapport compile diverses sources qui montrent du profilage aux dépens des « minorités visibles ». Ainsi les Maghrébins représentent 38% des condamnations pour outrage ou rebellion.

L’étude

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Les disciplines

Changement climatique et entreprises

Comment Coca Cola fera-t-il face au changement climatique ? Cette étude commandée par la Commission européenne analyse les modifications apportées aux entreprises du fait du changement climatique. L’impact est évalué globalement et par entreprise. L’étude souligne que toutes les entreprises utilisent le changement climatique pour revoir leur image et améliorer leur compétitivité.

L’étude

Le sprix

Maths, polyèdres et musique dans Culture Maths

Quatre nouvelles ressources sur le site de ressources national des maths : « Dernier chapitre du grand dossier « Les géomètres de la Grèce antique »; encart dans l’article Mathématiques de la musique en Afrique centrale », enfin deux nouveaux patrons dans le dossier « Tout sur les polyèdres ».

Culture maths

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le Cafe

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