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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

L’Ecole française hésite devant le numérique révèle une enquête des Landes

ÉDITORIAL

86% de reçus au bac 2009, c’est trop ?

LE SYSTEME

Bac ST2S : Que se passe-t-il ? l Les trente stagiaires IUFM seulement ajournés ? l Une proposition de loi pour les assistants d’éducation l La justice donne raison à Jacques Aubry l Brighelli décoré l Belgique : Accord politique en Wallonie

L’ÉLÈVE

Plus de 3 000 signatures en faveur de Tristan S. l Paris : Débats autour de la carte scolaire.

LA CLASSE

300 000 élèves engagés dans un projet écologique avec Screlec l La Saison de la Turquie l Un calendrier pour préparer la rentrée ? l Etablissements, devenez partenaires du Café !

LA RECHERCHE

L’enseignement supérieur explose l Le 49ème Congrès de l’ICEM

LES DISCIPLINES

Des jeux pour l’été l Questions sur le bac S.E.S. l E.D.D. : Année de sécheresse en Afrique l Histoire-géo : Le nouveau programme de 6ème l Maths : Le programme de seconde

Le fait du jour

L’Ecole française hésite devant le numérique, révèle une enquête des Landes

L’Ecole arrivera-t-elle à intégrer et à s’appuyer sur les outils et les pratiques culturelles du XXIème siècle ? L’étude que vient de publier le Conseil général des Landes donne des raisons de l’espérer. Mais elle éclaire sans fard les résistances et les obstacles.

Tous ceux qui s’interrogent depuis des années sur les raisons du retard français en matière d’intégration des TICE et sur les blocages en général du système éducatif gagneront à consulter cette enquête. Car si le département des Landes est « petit » (34 collèges), c’est un département pionnier pour la construction de l’Ecole numérique. Il prête des ordinateurs portables aux collégiens depuis 2001 et actuellement tous les élèves de 4ème et 3ème, et tous les enseignants, en disposent. Enfin l’enquête réalisée par TNS Sofres est massive : 76% des élèves, 55% des parents, 77% des encadrants (direction, CPE) et 56% des enseignants ont répondu à l’enquête; les élèves par Internet (à 90%), les enseignants sur papier (à 63%)…

90% des enseignants attachés à leur ordinateur. « L’arrivée de l’informatique au collège et notamment la dotation des élèves en ordinateur portable a profondément modifié les représentations traditionnelles de l’Ecole et de son fonctionnement ainsi que les rapports entre enseignants et élèves » annonce l’enquête. En effet il faut souligner la réussite de l’opération « un collégien , un ordinateur portable ». 90% des enseignants se déclarent satisfaits de cette opération. C’est le cas également des parents (90%). Trois enseignants sur quatre jugent l’ordinateur portable utile parce qu’il assure l’égalité des jeunes devant la fracture numérique, parce qu’il prépare à la vie professionnelle, parce qu’il développe le département. Vous avez décelé ce qui manque : seulement 3 profs sur 10 estiment que l’ordinateur est utile… pour les apprentissages. Seulement un enseignant sur dix accepterait de perdre son portable… mais 56% accepteraient que les collégiens n’en disposent plus ! On perçoit déjà le malaise…

Mais pour quels usages ? Attachés à leur ordinateur, 57% des enseignants déclarent s’en servir un cours sur deux, un pourcentage très supérieur aux pratiques nationales et qui témoigne de la réussite de l’opération « un collégien , un ordinateur ». Un pourcentage qui varie avec l’ancienneté : ce ne sont pas les jeunes enseignants qui utilisent le plus l’ordinateur mais ceux qui sont bien installés dans le poste mais pas proches de la retraite. 24% des enseignants ne se servent jamais de l’ordinateur. 54% n’utilisent jamais Internet en classe.

Les usages varient selon les disciplines. Plus une discipline est bien placée dans la hiérarchie traditionnelle, plus l’utilisation de l’ordinateur est faible. C’est donc en maths et en français qu’on utilise le moins l’ordinateur, en technologie et en SVT – Physique chimie qu’on l’utilise le plus.

Et selon les pédagogies. On se sert de l’ordinateur surtout pour montrer, avec un vidéo projecteur ou un TBI. Les logiciels disciplinaires sont peu utilisés. Internet est aussi peu sollicité. L’ordinateur est pratique à condition qu’il maintienne le rapport pédagogique traditionnel.

Pourquoi ces usages limités ? Quand on demande aux enseignants des Landes pourquoi ils utilisent peu ou jamais l’informatique, les arguments avancés mettent tous en question la forme pédagogique. On a peur de perdre du temps, de perturber le cours. On ne voit pas l’intérêt pédagogique de l’utilisation de l’ordinateur ou d’Internet. Il est intéressant d’observer que les enseignants apprécient le TBI parce qu’ils pensent qu’il augmente la concentration des élèves, ce que les élèves partagent mais eux disent qu’ils sont encore davantage concentrés quand ils travaillent sur leur propre ordinateur. Il est intéressant de voir que les logiciels utilisés sont des utilitaires, comme Word ou Encarta. Les usages d’Internet sont orientés surtout vers les vidéos de l’INA ou de France 5 que le prof montre. Des logiciels comme « J’ai vécu au 18ème siècle », qui se prêtent à la pluridisciplinarité et au projet, sont quasiment inconnus. L’usage d’internet dans le collège hors des cours est impossible dans les trois-quarts des collèges. Le travail à la maison l’ignore royalement. Ce que nous confirme l’exemple des Landes c’est que c’est parce que l’ordinateur et Internet ne sont pas perçus comme réellement indispensables à sa discipline qu’ils ont du mal à trouver place. La culture numérique paraît perturbante et saugrenue dans l’univers scolaire.

Les enseignants des Landes sont-ils rétrogrades ? Comme un peu tous les professeurs, ils partagent une vision assez pessimiste de l’enseignement. Ils ont le sentiment d’un déclin des connaissances, d’une baisse de la concentration et des capacités d’expression des élèves. Ils se méfient des parents. Mais ils se rendent compte de la nécessité de changer le métier, de faire davantage vers l’éducatif, de personnaliser davantage l’enseignement. Bien loin d’être rétros ils se sont remis en question et ils ont accepté l’entrée de l’ordinateur. Ce que montre l’exemple des Landes, c’est que ce qui bloque le passage au collège numérique, ce n’est pas l’équipement. Ce n’est pas l’entretien du matériel. C’est la culture scolaire traditionnelle, avec ce qu’elle comporte de postures pédagogiques et de relationnel. On n’intégrera pas la culture numérique sans changer en profondeur le fonctionnement de l’école.

Quelles perspectives ? Sans aucun doute les Landes ont une bonne longueur d’avance sur la plupart des départements. Ils nous éclairent puissamment sur les résistances rencontrées par l’Ecole numérique. Pour les rédacteurs de l’enquête, l’avenir de l’opération « un collégien, un ordinateur portable » résiderait dans la capacité à dédier le portable au contenu et aux usages scolaires, à faire de l’ordinateur un lien entre l’élève et le collège. Mais c’est bien sa légitimité qui est questionnée par les enseignants. Cette légitimité, elle ne peut être apportée que par la hiérarchie. Or c’est la grande absente de l’enquête des Landes.

L’enquête

Une lecture en ligne

Le commentaire du québécois Mario Asselin

Dans le Café l’enquete 2006

Le colloque de 2004

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite !

86% de reçus au bac 2009, c’est trop ?

Le ministère a publié les résultats du bac 2009. Avec 86% de reçus, le bac fait un bond de presque 3% par rapport à 2008. Ce bond est uniquement dû à un meilleur taux en bac professionnel.

En effet avec 87,1% de reçus, les bacheliers professionnels voient leur taux de réussite progresser fortement : il était de 77% en 2008. On compte 86,8% de reçus dans les secteurs tertiaires et industriels et 89,2% en production agricole. La nouvelle épreuve de rattrapage, contestée par trois syndicats, explique-t-elle cette progression ? Elle ne suffit pas à expliquer la hausse puisqu’on comptait déjà 81% de reçus à l’issue du premier groupe d’épreuves.

Les bacs généraux stables. Le bac L compte 87,1% de reçus (86,2 en 2008), la série ES 88,5% (86,8%) et la série S 89,6% (89,2).

Une interrogation sur le bac ST2S. Pour les bacs technologiques, le pourcentage de reçus diminue globalement du fait du mauvais résultat de la série ST2S. Il y a 78,7% de reçus en STI (78,2), 86,7% en STL (85,8), 81,2% en STG (80,2) mais seulement 74% au nouveau bac ST2S (82,6% pour l’ancien bac SMS).

Une progression significative ? Au total le taux de bacheliers connaît une augmentation sensible passant de 63,8% en 2008 à 66,4% en 2007. C’est d’autant plus remarquable qu’il était stable depuis le milieu des années 1990 (avec un maximum à 64,3% en 2006). C’est évidemment une bonne nouvelle si la France veut atteindre l’objectif européen de la moitié d’une tranche d’âge admis dans l’enseignement supérieur. La France compte environ 18 000 bacheliers de plus et on pourrait peut-être voir le nombre d’étudiants, à la baisse depuis plusieurs années, se redresser en 2009.

L’effort est-il suffisant ? Sûrement pas pour atteindre un taux de diplômés du supérieur comparable à celui des pays les plus développés. Récemment la commission Legendre affirmait que « le nombre de bacheliers (est) encore trop insuffisant en France… La proportion de bacheliers dans une génération est nettement plus faible qu’elle ne l’est en moyenne dans les pays de l’Ocde ». Or une grande partie de ces bacheliers se dirigera vers des formations supérieures courtes, asséchant les formations longues. Malgré les réformes récentes, le taux d’échec dans le supérieur devrait rester élevé. Seules une véritable lutte contre le décrochage scolaire et une réforme audacieuse du lycée pourraient amener la France au niveau des pays innovants. En prend-on le chemin ?

Résultats 2009

Faut-il refuser le rattrapage aux candidats du bac pro ?

Résultats Bac 2008

Réformer le bac

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Bac ST2S : Que se passe-t-il ?

Dans la filière médico-sociale, on est passé de 83 à 74% de reçus. La première fournée du nouveau bac ST2S, qui remplace le bac SMS, n’est pas réussie. Nous avons demandé à Martine Lemoine, professeur de sciences médico-sociales, son sentiment sur cette évolution négative. Pour elle, ce mauvais chiffre renvoie à l’orientation des élèves : « depuis deux ans, nous nous battons pour faire reconnaître l’évolution de la série : le passage d’un baccalauréat SMS à un baccalauréat ST2S n’est pas un simple jeu d’affichage, il s’agit d’une réelle mutation ».

Le reportage du Café

Le calendrier des concours

Le Journal Officiel du 14 juillet publie une série d’arrêtés fixant le calendrier des concours. La date limite d’inscription, commune à tous, est fixée au 20 octobre 17 heures. Le calendrier des épreuves d’admissibilité est le suivant :

Agrégation externe : 7 au 22 avril, interne du 26 au 29 janvier.

Capeps : externe du 17 au 18 février, interne le 5 février.

Capes : externe du 1er au 18 mars, interne le 2 février, troisième concours du 1er au 18 mars.

Capet : externe les 11 et 12 février, interne le 4 février.

PLP : externe les 23-24 février, interne les 3-4 février.

Professeur des écoles : interne le 17 mars.

Professeur des écoles stagiaires : les 27-28avril.

Cpe : les 9-10 février, interne le 1er février.

Pour les établissements privés sous contrat, les dates sont identiques sauf pour l’agrégation interne (CAER) qui aura lieu du 26 au 29 janvier.

Agrégés

Capeps

Capes Capet

Plp

Privé

Cpe

PE

PE stagiaires

Les trente stagiaires IUFM seulement ajournés ?

C’est ce qu’annonce Libération Toulouse qui précise que la décision finale sera prise le 24 juillet et que « c’est tout le prix qu’ils auront à payer pour avoir critiqué la réforme Darcos ». On leur avait reproché ces critiques incluses assez maladroitement dans leur dossier de titularisation.

Libé Toulouse

Une proposition de loi pour les assistants d’éducation

Huguette Bello et Alfred Marie-Jeanne, députés Gauche démocrate et républicaine, ont déposé une proposition de loi demandant le renouvellement des contrats des assistants ayant exercé durant 6 ans.

Proposition

La justice donne raison à Jacques Aubry

Le tribunal administratif de Lyon a jugé la suspension de l’inspecteur d’académie de Lyon non valable et le ministère vient de faire savoir qu’il ne ferait pas appel de la décision. Inspecteur d’académie du Rhône, J Aubry avait été brutalement suspendu sans qu’on puisse lui reprocher aucune faute. L’affaire avait fait un certain bruit chez les cadres de l’éducation car elle illustrait l’autoritarisme ministériel. Mais pour autant J Aubry n’est pas réintégré dans ses fonctions : le décret présidentiel qui a acté la suspension n’est pas annulé.

Article du Progrès

Article du Progrès

L’inspecteur d’académie deux siècles au service de l’éducation

Brighelli décoré

Xavier Darcos avait remis le mérite à Marc Le Bris. Le pamphlétaire Jean-Paul Brighelli est fait chevalier de la Légion d’honneur. Qui ira lui remettre ?

Au Journal officiel

Belgique : Accord politique en Wallonie

La Région wallonne et la Communauté française se sont mis d’accord sur la politique éducative. L’accord prévoit notamment l’embauche d’enseignants et un appui pédagogique.

Article RTL

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Plus de 3 000 signatures en faveur de Tristan S.

Tristan S. est ce lycéen exclu à titre préventif du lycée Ravel, au motif qu’il pourrait participer à un blocage de son lycée. Son cas a intéressé bien sûr l’UNL et la Fidl. Il a reçu le soutien du Snes, du Snep et du Snupden qui « ne sauraient accepter que des lycéens soient confrontés à des pressions ou des mesures de rétorsion du fait de leur engagement citoyen dans les mouvements sociaux ». Inversement le ministre et le Snpden (premier syndicat des chefs d’établissement) soutiennent le proviseur. Une pétition circule sur le net en faveur de ce jeune, admis en terminale avec un livret scolaire élogieux mais guetté au tournant par un proviseur.

La pétition

Sur le Café

Paris : Débats autour de la carte scolaire

L' »assouplissement » de la carte scolaire ne permet pas de donner satisfaction à toutes les familles. C’est ce qui ressort de la nouvelle procédure d’affectation parisienne. Mais les perdants ne sont peut-être plus les mêmes…

« Ce système contribue à renforcer l’égalité des chances » affirme l’académie de Paris à l’issue des deux tours de la procédure d’affectation en seconde. En effet, celle-ci valorise maintenant les notes (700 points), la proximité (400 points) mais aussi le fait d’être boursier (200 points). Or ce sont souvent ces 200 points qui font la différence. Comme le dit l’académie de Paris, « l’ensemble des décisions d’affectation conduit ainsi à répartir de façon plus harmonieuse les élèves boursiers sur l’ensemble des lycées parisiens ».

L’académie annonce que 83,52% des élèves des collèges publics sont affectés sur leur 1er vœu de lycée général et technologique, 88.01% sur leur vœu 1 ou 2 et plus de 98% sur l’un des 6 lycées qu’ils avaient demandés. Pour les boursiers (1688 au total) 1574 d’entre eux (soit 93.24%) ont été affectés sur le lycée qu’ils avaient demandé en 1er vœu.

Reste que tout le monde n’est pas satisfait. D’après la Fcpe un millier d’élèves seraient encore sur le carreau « par manque de moyens ». En tête de cohorte environ 800 élèves qui, crise oblige, quittent l’enseignement privé. L’association de parents d’élèves relève que des élèves n’ont pas pu poursuivre une langue vivante ou un enseignement artistique faute de places. D’autres n’ont pas obtenu la voie professionnelle demandée.

Communiqué académique

Communiqué FCPE

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La classe

300 000 élèves engagés dans un projet écologique avec Screlec

Rappelez-vous c’était en novembre dernier. Le Café vous invitait à participer à un projet écologique simple et efficace : faciliter la collecte des piles en créant un réseau de ramassage dans les écoles avec le Screlec, un organisme qui récupère et retraite les piles et batteries. 1 400 établissements ont demandé un Pack Ecole Batribox. 850 l’ont retourné rempli et ont fait entrer leur école dans cette expérience de développement durable. Cela représente près de 300 000 élèves.

Vous aussi vous pouvez facilement sensibiliser vos élèves au développement durable en participant au réseau Screlec.

Pour participer au projet Screlec

La Saison de la Turquie

De juillet à mars, c’est « la saison de la Turquie ». De nombreuses manifestations sont prévues en France. Sur le plan scolaire, des partenariats entre établissements sont annoncés par exemple entre Duruy à Paris et le lycée français de Galatasaray ou entre l’académie de Besançon et la région d’Izmir.

Le site de la saison

Un calendrier pour préparer la rentrée ?

Le site de Frédéric Redonnet vous propose Calendrier 2.05, un calendrier perpétuel ou Calendrier.xls de G Béato.

Le site de F Redonnet

Etablissements, devenez partenaires du Café !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

L’enseignement supérieur explose

C’est une marée rose ! Le rapport annuel de l’Unesco Global Education Digest fait le point sur la hausse du nombre d’étudiants dans le monde. Depuis 2000, on est passé de 100 à 153 millions d’étudiants. Dans cette course, les filles ont battu les garçons. Depuis 1970 on est passé de 18 à 75 millions d’étudiants,mais de 11 à 77 millions d’étudiantes.

Global Education Digest

Le 49ème Congrès de l’ICEM

Une école pour quelle société : Pédagogie Freinet, Droits de l’enfant et Méthode naturelle » tel est le thème du 49ème Congrès International de l’ICEM – Pédagogie Freinet qui se déroulera du 21 au 24 août 2009 à Strasbourg (67). Avec l’Icem, on se trouve toujours dans la réalité de la classe et le congrès sera un fort moment d’échange.

Le progamme

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Les disciplines

Des jeux pour l’été

Des jeux pour s’amuser cet été tout en se cultivant et en améliorant ses capacités scolaires, c’est possible ? Oui avec les jeux sérieux. Voici quelques exemples.

Peu connu, Ecoville vous propose de construire et gérer à la Sim City une ville avec le souci de lutter contre la pollution.

Food Force est un jeu de l’ONU qui qui met en scène une crise alimentaire sur l’île imaginaire de Sheylan. A travers six séquences appelées « missions », les joueurs sont impliqués dans toutes les étapes de la gestion d’une crise : évaluation, transport et distribution de l’aide alimentaire. Chaque mission illustre l’un des aspects du processus.

Avec « A l’assaut ! » vous faites une plongée dans le passé. Vous devenez un soldat de la 1ère Guerre mondiale. Le jeu permet de faire l’expérience de la vie dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. « En la personne d’un jeune soldat canadien stationné quelque part le long du front ouest à la fin de l’automne de 1916, vous vivrez en quelque sorte l’excitation, le désespoir, la brutalité et la pure horreur de la guerre dans les tranchées. »

Réalisé par le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU, « Envers et contre tout » vous met dans la peau d’un réfugié. On apprend à fuir son pays, à trouver du travail dans un pays d’accueil. Le jeu est accompagné d’une brochure pédagogique.

Ecoville

Food force

A l’assaut

Envers et contre tout

Dossier : Enseigner avec le jeu

Questions sur le bac S.E.S.

« Des choix de sujets difficiles à traiter pour un élève de terminale et donc difficiles à évaluer pour les professeurs correcteurs. A cela s’ajoute souvent la frustration des élèves et des enseignants d’avoir travaillé un programme aussi riche qu’ambitieux pour des sujets qui sèment déception et déconvenues ». Ces remarques acides concernent l’épreuve de SES au bac 2009. L’Apses a écrit à l’inspection générale pour partager ce désarroi devant une épreuve jugée trop dure.

« C’est surtout la QSTP qui a posé problème » écrit l’APSES. « D’une part, le sujet était très éloigné des problématiques centrales du programme de terminale telles qu’elles sont énoncées dans les indications complémentaires. Il était assez étroit, technique, et surtout ne permettait pas vraiment d’utiliser les connaissances acquises en cours d’année, puisque peu d’enseignants reprennent, en terminale, la question de la construction des PCS qui est un rappel du programme de première. Les élèves ont donc été réduits le plus souvent à recopier les documents ». D’autre part le sujet est jugé digne du capes plutôt que d’un bac. L’Apses se plaint également des inégalités régionales en terme de conditions de travail pour les correcteurs. L’Inspection générale, sous la plume de Jean Etienne, a répondu et appelé l’association à participer à la commission de sélection des sujets.

A noter, sur le site de l’Apses, joliment rénové, un recensement des exercices interactifs de la seconde à la terminale.

L’Apses

E.D.D. : Année de sécheresse en Afrique

La Nasa cartographie l’avancée de la sécheresse sur le continent africain. Le Sahel, l’est africain sont particulièrement touchés.

Image Nasa

Histoire-géo : Le nouveau programme de 6ème

A voir dans le Sac de plage des ressources pour préparer le nouveau programme de 6ème.

Programme de 6ème

Maths : Le programme de seconde

Le Journal officiel du 12 juillet publie le nouveau programme de maths de seconde. Publié le 12 juillet, il est applicable au 2 septembre… On voit mal comment un manuel pourrait être disponible en septembre…

Commencer le programme de seconde

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le Cafe

L’Expresso en vacances !

A partir du 11 juillet , L’Expresso cesse d’être quotidien pour passer à un rythme hebdomadaire ou bimensuel selon l’actualité. Bonnes vacances !

Les anciens Expresso ?

Voir L’Expresso précédent

Les archives complètes de L’Expresso

L’Expresso directement sur votre site !

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