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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

L’OCDE propose d’instituer un bagage scolaire minimum obligatoire

ÉDITORIAL

Une rentrée si tranquille…

LE SYSTEME

Luc Chatel renonce à l’Agence de remplacement l Une circulaire précise les conditions de stage en master l Pour Philippe Meirieu, « l’Ecole n’est plus à l’ordre du jour » l Pour le Snes l’Etat remplace moins d’un enseignant sur deux départs en retraite l Professionnel : Le Snetaa demande l’application des textes l Les informations de l’été en résumé.

L’ÉLÈVE

Carte scolaire : Hausse des dérogations l Handicap : Organisation des classes CLIS l Handicap : L’Unaïsse déçue par le décret du 23 août.

LA CLASSE

Les langues et les TICE à Cyberlangues l Les actions éducatives 2009-2010 l Etablissements, devenez partenaires du Café.

LA RECHERCHE

ENT et réseaux à Ludovia

CITOYENNETE

Des croquis pour l’ECJS

LES DISCIPLINES

L’histoire de l’art à l’école l Eu Economic Data Pocketbook l EPS : organisation du CCF en L.P.

Le fait du jour

L’OCDE propose d’instituer un bagage scolaire minimum obligatoire

« La performance du marché du travail des jeunes en France est médiocre comparativement à celle de nombreux autres pays de l’OCDE » estime l’OCDE. « Les jeunes Français, qui sont parmi les plus pessimistes quant à leur avenir professionnel, sont confrontés à un taux de chômage qui se situait, en 2007, 7 points de pourcentage au-dessus de la moyenne de l’OCDE ». Dans l’ouvrage « Des emplois pour les jeunes », l’organisation invite la France à changer de politique pour lutter contre le chômage des jeunes et particulièrement des jeunes peu qualifiés et issus de l’immigration.

Rappelant que « en définitive en 2008, 18 % d’une génération sort de l’école sans le baccalauréat qui est considéré comme le bagage scolaire minimum pour intégrer aujourd’hui le marché du travail et continuer à se former », l’organisation invite le gouvernement à « veiller à ce que chacun quitte le système d’enseignement en possession de compétences requises sur le marché du travail ; rendre la transition de l’école à l’emploi moins abrupte ; s’attaquer aux barrières à l’emploi des jeunes du côté de la demande et ; rendre plus efficaces les mesures actives pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi et renforcer la protection sociale des jeunes les plus démunis ».

Une des mesures significatives consisterait à maintenir l’obligation scolaire à 16 ans mais en ajoutant une clause de résultats minimums. « A 16 ans, 3 % des jeunes ne sont plus scolarisés et cette proportion atteint 9 % à l’âge de 17 ans » note l’OCDE. « Le code de l’éducation prévoit la poursuite de l’obligation scolaire entre 16 et 18 ans si l’âge de fin de scolarité obligatoire (16 ans) est atteint sans formation. La fin de scolarité obligatoire pourrait au minimum être appliquée de façon plus souple en se basant non sur l’âge en tant que tel, mais plutôt sur l’année scolaire où le jeune atteint ses 16 ans. Cela permettrait déjà que des jeunes ne quittent pas l’école le jour même de leurs 16 ans mais finissent l’année en cours qui peut être celle du diplôme. Au-delà, l’obligation pourrait porter sur l’acquisition d’un bagage scolaire minimum à 18 ans. C’est le cas par exemple aux Pays-Bas où une loi oblige depuis 2007 les jeunes de 18 ans n’ayant pas obtenu un diplôme de deux ans du 2e cycle de l’enseignement secondaire professionnel (startkwalificatie) à suivre une formation professionnelle en alternance ».

L’OCDE invite également à créer « un droit différé à la formation pour les jeunes sortis du système scolaire sans maîtriser les savoirs de base, sans qualification et/ou sans diplôme. Les 12 % des jeunes de 17 ans identifiés à la JAPD en difficulté de lecture doivent pouvoir acquérir au minimum les savoirs de base au cours de leur vie professionnelle par l’instauration d’un droit différé à la formation ».

Une autre clé lui semble se trouver dans le lien entre emploi et études. « Les « années de retard » à la sortie du système scolaire étant pénalisées sur le marché du travail, les étudiants français ne sont, en effet, pas incités à cumuler études et emploi (hors apprentissage) car cela pourrait se traduire par une sortie tardive. Si la part de jeunes qui cumulent études et emploi est en augmentation en France depuis le début des années 90, elle reste néanmoins modeste comparée à la plupart des autres pays de l’OCDE (25 % des 20-24 ans, soit 9 points de pourcentage en dessous de la moyenne de l’OCDE) ». L’OCDE demande de subventionner le travail étudiant pour le faire décoller.

La solution pour les jeunes issus de l’immigration ressemble étrangement à l’appel aux bonnes âmes. « Encourager activement le parrainage des jeunes issus de l’immigration par des cadres du secteur privé. Le parrainage peut fournir aux jeunes issus de l’immigration des informations sur les « règles du jeu » ainsi que sur les comportements à adopter lors des entretiens et sur le lieu de travail, à même de rassurer les employeurs ».

Enfin l’OCDE estime qu’il faut développer l’apprentissage et appelle à « limiter aux jeunes non qualifiés les aides publiques à l’apprentissage. Pour maintenir au moins 50 % de jeunes sans qualification entrant en apprentissage contre 40 % aujourd’hui, les incitations pour les entreprises à former et embaucher un apprenti devraient se limiter aux jeunes non qualifiés ».

Des emplois pour les jeunes

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite !

Une rentrée si tranquille…

Heureusement il y a la grippe. C’est elle qui met une pointe d’inattendu et de passion dans cette rentrée si atone. En préparant le Guide de rentrée 2009 que le Café pédagogique publiera demain, le contraste m’est apparu saisissant avec la rentrée 2008.

Certes tout n’était pas rose début septembre 2008. Déjà le « débrouillez-vous » avait remplacé le « tout est possible » dans la bouche de Xavier Darcos. Mais, en cette rentrée, les débats ne manquaient pas. Il y avait une violente campagne à propos de l’orientation. On n’en perçoit plus qu’un écho très affaibli dans le rapport Saint-Girons. Il était question de réformer le métier suivant le rapport Pochard. Depuis le métier a été tellement décrié par celui-là même qui avait mission de le défendre. La réforme du brevet était annoncée et on pouvait encore croire qu’elle respecterait la philosophie du socle commun. On sait maintenant que le brevet réformé c’est l’ancien plus des formulaires. Il y avait le plan e-Educ qui promettait de tout faire pour l’intégration des Tice. Il y avait la réforme du lycée écrite pratiquement en finlandais… Et le plan banlieue…

Heureusement il y a la grippe. La plupart des projets lancés en 2008-2009 se sont figés. Le fossé s’est creusé entre le ministre et les enseignants. Le navire s’est immobilisé. Comment se présente la rentrée dans les écoles, les collèges, les lycées ? Quelles ouvertures demeurent pour lutter contre l’échec scolaire ? Quels projets pour faire entrer les TIce dans l’Ecole ? Cette semaine nous donne l’occasion de faire le point sur l’Ecole à la rentrée.

A suivre

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Luc Chatel renonce à l’Agence de remplacement

C’est la première rupture avec l’héritage de X Darcos. Selon l’AFP, Luc Chatel aurait déclaré à T Cadart , Sgen-Cfdt, qu’il ne compte pas « créer une agence centralisée  » pour les remplacements. L’agence aurait du se charger des remplacements. Un recrutement précaire des remplaçants semble pourtant inéluctable compte-tenu des suppressions de postes de remplaçants au budget.

Dépêche AFP

Une circulaire précise les conditions de stage en master

Le B.O. du 27 août publie une circulaire relative aux stages des étudiants en master se préparant aux concours d’enseignement. Ces stages seront proposés dès cette année aux candidats aux concours. « Dès l’année universitaire 2009-2010, des stages d’observation ou de pratique accompagnée et des stages en responsabilité devront être proposés aux étudiants inscrits aux concours de recrutement et inscrits dans une formation de niveau master ou déjà titulaires d’un M1 ou d’un M2. L’objectif est, qu’au total, ces étudiants bénéficient de 108 heures de stage ». A partir de 2010, on distinguera entre étudiants inscrits en M1, ayant accès aux stages « d’observation et de pratique accompagnée » et ceux inscrits en M2 ayant seuls accès aux stages « en responsabilité ».

Les « stages d’observation et de pratique accompagnée » s’adressent à des étudiants en binôme assistant aux cours « d’un enseignant titulaire du second degré, d’un maître d’accueil temporaire ou d’un maître formateur du premier degré ou… d’un documentaliste ou d’un conseiller principal d’éducation (C.P.E.) titulaires… La proportion entre observation et pratique accompagnée résultera du projet de formation concerté entre l’académie, l’université et l’étudiant concerné ». Ces stages seront organisés pour une durée inférieure à 40 jours et dans la limite de 108 heures. « Les périodes d’observation confronteront les étudiants aux situations professionnelles rencontrées par les professeurs, les documentalistes ou les C.P.E. : selon les cas, l’organisation et la préparation d’un enseignement, la nécessité d’aborder telle ou telle notion complexe, l’aide à l’apprentissage, l’organisation de la vie scolaire d’un établissement, l’organisation de la documentation, l’évaluation, la prise en compte de la personne de l’élève, la gestion du groupe-classe. Les périodes de pratique accompagnée donneront lieu à une ou plusieurs mises en pratique concrète: préparation et conduite d’un cours ou d’une séquence d’enseignement, suivi d’un projet de classe, préparation et conduite d’une évaluation, encadrement de la classe, préparation d’un conseil de classe ou d’un conseil d’école, aide au fonctionnement du centre de documentation et d’information et utilisation des ressources documentaires, suivi des absences des élèves et repérage des élèves «décrocheurs» ».

Lors des stages en responsabilité, « l’étudiant prendra la responsabilité d’une classe d’école, de collège ou de lycée ou exercera les fonctions de documentaliste ou de C.P.E. dans un établissement. Ces stages, groupés ou filés n’excéderont pas 108 heures. Ils seront rémunérés à raison de 34,30 euros brut de l’heure, soit une rémunération nette d’environ 3000 euros pour un stage de 108 heures ».

La circulaire publie également une répartition des stages par académie, un fait critiqué pour ses inégalités.

Au B.O.

Le dossier formation

Des décrets inquiétants (JL Auduc)

Pour Philippe Meirieu, « l’Ecole n’est plus à l’ordre du jour »

« Cette année scolaire risque bien d’être marquée par un immobilisme apparent derrière lequel la dérive technocratico-libérale de notre école va se développer tranquillement : pilotage par des « résultats » mesurés sans jamais tenir compte de la mission éducative de l’école, impérialisme d’une évaluation chiffrée permettant l’accroissement de la concurrence entre les personnes, les établissements et les réseaux, déni de la pédagogie entendue comme travail sur des savoirs émancipateurs dans l’acte même de leur transmission… Disons le clairement : l’École n’est plus à l’ordre du jour ». C’est pourquoi Philippe Meirieu appelle à prendre courage.

Il annonce ainsi un ouvrage de Pierre Frackowiak (Pour une école du futur, Chronique sociale) sur lequel le Café reviendra plus longuement. Pour P. Meirieu, « inquiets, découragés, caporalisés, acculés à la désobéissance, les enseignants de 2009 veulent une alternative à la politique actuelle. Ils sont en attente d’une parole forte. Ils n’ont pas besoin de nouveaux arrangements de façade ou de propositions de pacotille. Ils veulent pouvoir se saisir de véritables projets, ambitieux et consistants, quitte à les discuter, voire à s’affronter sur leur mise en application. Ils en ont assez d’être agressés, mais ils savent à quel point il est dérisoire d’être flattés. Ils ont simplement envie d’être respectés. Impliqués dans une action collective à la hauteur des exigences de la République et des difficultés de ce temps ». Des ambitions qui rejoignent celles de P Frackowiak.

Sur le site de P. Meirieu

Pour le Snes l’Etat remplace moins d’un enseignant sur deux départs en retraite

Lors de sa réunion de rentrée, le 28 août, le Snes a estimé que le ministère allait au-delà de la règle annoncée d’un emploi supprimé pour deux départs en retraite.  » Pour la rentrée 2007, le taux de départs non remplacés s’élève à 2,25″, a déclaré le Snes. « Il y a eu 2,25 fois plus de départs à la retraite que de recrutements. Or, depuis cette session, le nombre de postes ouverts aux concours n’a cessé de diminuer. Pour le second degré, c’est bien plus d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite qui n’est pas remplacé ».

Le syndicat craint à terme une pénurie d’enseignants d’autant que le faible nombre de places mises aux concours dans certaines disciplines commencent à décourager les candidats. « Le nombre de présents au début des épreuves écrites diminue dangereusement depuis 2005. Au moment où l’on s’apprête à élever le niveau de recrutement des enseignants au niveau du master, il est urgent d’inverser cette tendance, sous peine d’aller droit vers une crise des vocations ».

Enfin le syndicat s’oppose au maintien de l’accompagnement scolaire et un report de la réforme du lycée au-delà de 2010 afin d’assurer une véritable concertation.

Dossier de presse

Professionnel : Le Snetaa demande l’application des textes

« Les heures d’accompagnement personnalisé, posent encore de nombreux soucis. Le Ministre affirme veiller à ce que ces heures soient dûment affectées comme le prévoient les textes, dans chaque académie ». Reçu par Luc Chatel le 27 août, le Snetaa a manifesté ses craintes sur les heures d’accompagnement et l’ouverture de classes en nombre suffisant. Le ministre s’est montré rassurant. Par ailleurs, le syndicat a annoncé son rapprochement avec F.O.

Communiqué

Les informations de l’été en résumé

Que s’est-il passé d’important durant les vacances ? Découvrez les actualités du 15 au 28 août en un seul clic…

Grippe : Les instructions officielles au B.O. Le nouveau brevet au B.O. etc.

28 août

Le Snuipp relance le débat sur l’aide individualisée et les rythmes scolaires au primaire – Rendez-vous ratés avec la grippe H1N1 etc.

26 août

Le rapport Saint-Girons etc.

11 août

Formation des enseignants : les décrets sont parus – Quels usages pour le jeu électronique en classe ? – 6ème : Des manuels numériques à découvrir l Réforme du BEP etc.

4 août

Alain Refalo sanctionné – Bac 2009 : Les inégalités se creusent etc.

28 juillet

Formation des enseignants : les rapports Filâtre et Marois remis aux ministres – Ecoles numériques rurales : Un franc succès, de nouveaux problèmes etc.

21 juillet

L’Ecole française hésite devant le numérique révèle une enquête des Landes – Bac ST2S : Que se passe-t-il ? etc.

15 juillet

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Carte scolaire : Hausse des dérogations

Selon l’AFP, le nombre de dérogations à la carte scolaire aurait légèrement augmenté en 2009. Selon le directeur de la Dgesco, JL Nembrini, il y aurait eu 47 500 dérogations accordées en sixième (+ 2500) et 38 500 en seconde (+ 1 500).

Dépêche AFP

A qui profite la déreglementation ?

Handicap : Organisation des classes CLIS

Une circulaire actualise les dispositions de 2002 pour l’organisation des classes CLIS. Elle prévoit les modalités de scolarisation, l’organisation de la classe, dont elle fixe l’effectif à 12 élèves maximum, les types et implantations et le rôle de l’enseignant en Clis.

Au B.O.

Handicap : L’Unaïsse déçue par le décret du 23 août

« A seulement une semaine de la rentrée, nous sommes en droit de nous demander comment rendre effective de manière équitable, sur tout le territoire, l’application de ce décret ». L’Unaîsse, qui regroupe des auxiliaires de vie scolaire, estime que le décret est beaucoup trop « flou ».

Ce texte permet à certaines associations et sous conditions d’embaucher les AVS licenciés par l’éducation nationale en masse fin juin 2009. Cela permet par exemple qu’un enfant handicapé puisse garder la même personne pour l’accompagner à l’école.

L’Unaîsse demande « quelles seront les associations repreneuses ?… quels élèves auront droit à réclamer une « continuité » d’accompagnement ?… quelles conventions seront appliquées ».

Unaïsse

Quel sort pour 30 000 AVS ?

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La classe

Les langues et les TICE à Cyberlangues

Du 25 au 27 août, à Reims, Cyberlangues a réuni une trentaine d’intervenants et un nombre plus important de professeurs sur l’utilisation des Tice pour l’enseignement des langues.

Il était question de la clé destinée aux jeunes enseignants, de l’utilisation des ENT, de balado-diffusion, de TNI, de livre interactif ou encore de logiciels, comme Monlabo, un logiciel qui émule un labo de langue audio-comparatif autonome, qui permet à l’étudiant un travail sur la langue orale en auto-apprentissage.

Christophe Jaeglin rend compte de ces trois journées dans un blog spécial ouvert pour l’événement.

Le blog Cyberlangues 2009

Les actions éducatives 2009-2010

Le catalogue est publié au J.O. du 27 août. Près d’une centaine d’actions éducatives reconnues par le ministère sont présentées. Cela concerne aussi bien la langue française que les sciences, la commémoration, l’EDD ou l’esprit d’entreprendre. Les écoles et les établissements peuvent y puiser des occasions pour mener des projets intéressants, même si d’autres actions aussi méritantes échappent à ce catalogue officiel.

A noter que la Journée Guy Môquet, lancée par N. Sarkozy, n’est plus qu’une des innombrables actions éducatives… Adieu Guy Môquet ?

Les actions éducatives

Etablissements, devenez partenaires du Café !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

ENT et réseaux à Ludovia

La 6ème université d’été de l’e-education et du multimédia ludo-éducatif et pédagogique a fermé ses portes le 28 août. Durant 4 jours, enseignants, cadres de l’éducation, chercheurs, associations, entreprises ont pu échanger sur le multimédia en éducation. Le Café rend compte de quelques uns des moments forts de cet événement dans un blog spécial.

Exemplaires, les Landes le sont fortement. D’une part parce qu’un enseignant sur deux y lit le Café. Mais surtout, avouons-le, parce que le département est pionnier dans l’informatisation des classes avec une opération « un collégien / un ordinateur portable » lancée dès 2001 par le Conseil général. Celui-ci rendait compte d’une étude évaluant les usages des enseignants.

Un autre moment fort a été la rencontre entre réseaux d’enseignants. Une partie importante de la manifestation a été consacrée à la mise en place des ENT dans les établissements avec l’exemple de l’académie de Toulouse.

Découvrez LUdovia 2009

L’école française hésite devant le numérique

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Citoyenneté

Des croquis pour l’ECJS

« De la citoyenneté à Athènes aux résultats des dernières élections présidentielles, les cours de nos élèves regorgent de références électorales. Et pourtant ils ne comprennent souvent pas grand-chose au « jeu » électoral » relève Jacques Muniga. Alors comment faire ? Il nous invite à utiliser le croquis géographique dans le cadre du cours d’ECJS, « parce qu’une campagne électorale est aussi une guerre ». Il nous livre un exemple convaincant : les européennes à Marseille.

Sur le site de J MUniga

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Les disciplines

L’histoire de l’art à l’école

A Nancy-Metz, le pôle académique de soutien à l’innovation rend compte de travaux menés en histoire de l’art, un enseignement nouveau introduit dans les programmes 2008. Quatre écoles proposent un bilan détaillé de sa mise en œuvre : David Martin, directeur de l’école d’Ambacourt (88) présente son travail dans cette petite structure rurale de deux classes; Lydia Behr, école Sainte-Thérèse, Metz (57) a travaillé avec ses CM2 autour de L’Oiseau de Feu de Stravinsky; Christine Chaumont, conseillère pédagogique, présente le travail en cycle 3 à l’école des Hauts de Chée à Génicourt sur Condé (55); Chantal Guéry, école Niki de Saint Phalle, Pont à Mousson (54) fait le bilan de la mise en oeuvre de l’histoire des arts en maternelle : autour du projet « Enfants de Calder ». Quelques vidéos illustrent l’action.

Sur le site du Pasi

Eu Economic Data Pocketbook

Eurostat, l’agence statistique de la Commission européenne, publie l’édition PIB, revenu, exportations, finances publiques, prix etc. sont accessible spour les 27 etats 2009 de son annuaire économique. Au total plus de 50 données.

EU Economic Data

EPS : organisation du CCF en L.P.

On vous l’avait annoncé le 4 août. Le B.O. du 27 août publie un arrêté réorganisant le contrôle en cours de formation et l’examen en Cap, Bep et bac pro.  » Dans le cadre du contrôle en cours de formation, chaque candidat au baccalauréat professionnel doit réaliser un ensemble certificatif composé de trois épreuves relevant de trois compétences propres à l’éducation physique et sportive différentes. Afin de respecter le principe de capitalisation, dans le cadre du contrôle en cours de formation, les unités de formation ont vocation à servir de support à la certification. Au début de l’année de terminale, chaque élève choisit un ensemble certificatif parmi les unités de formation offertes dans les classes de première et de terminale. L’une d’elles peut être issue de la classe de première pour servir de support à la certification. Pour chaque ensemble certificatif, deux des épreuves au moins sont choisies sur la liste nationale prévue à l’article 9. La troisième peut être issue d’une liste académique. Les notes sont attribuées en référence au niveau 4 (quatre) du référentiel de compétences attendues fixé par les programmes. La notation est individuelle, que la prestation soit individuelle ou collective. » Application en 2011 en cap et bep, 2012 au bac pro.

Au B.O.

L’Expresso du 4 août

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le Cafe

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