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Par François Jarraud



Les nouveautés de la rentrée

La grande nouveauté c’est le nouveau programme de 6ème.

Le nouveau programme de sixième

C’est la principale nouveauté de cette rentrée de septembre 2009. Voici quelques ressources pour aider à la réalisation de vos cours.

Le BO

http://www.education.gouv.fr/cid22116/mene0817481a.html

Une sélection de ressources

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/[…]


Education civique : Comment s’y prendre avec les nouveaux programmes de 6ème ?

Les formateurs du Groupe Collège de l’académie de Dijon proposent des éléments d’information sur le nouveau programme d’éducation civique de 6e ; des éléments de réflexion ; des propositions de mise en oeuvre et des documents, des sources, une bibliographie indicative.

http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spiphistoire/spip.php?article255


Sur Educnet

Dans la rubrique « sites académiques en quelques clics », nous vous proposons, dans un souci pratique, quelques liens qui permettent un accès aux propositions pédagogiques académiques pour la mise en œuvre des programmes de 6ème et 2nde Bac Pro à la rentrée 2009…

http://www.educnet.education.fr/histgeo/actualites/nouvea[…]


6ème : Plus de documents d’accompagnement mais des « ressources pour faire la classe »

Tout en douceur, une révolution pédagogique s’opère sans avoir été annoncée : la disparition des documents d’accompagnement des nouveaux programmes. Ainsi, Guillaume Lion et Yvette Tommasini, IPR dans l’académie de Dijon, annoncent que « les nouveaux programmes de Collège ne seront pas complétés par des documents d’accompagnement. Cependant, des ressources en ligne vous apporteront des éclairages scientifiques sur des thèmes, des notions ou des problématiques ; des bibliographies et des sitographies, simples et commentées ; une lecture croisée des programmes des différentes disciplines en vue de mettre en oeuvre des projets pluridisciplinaires, notamment en histoire des arts » Au total il s’agit de « exposer la conception nouvelle de ces programmes, souligner l’opportunité qu’ils offrent de renouveler les pratiques de classe et ouvrir des pistes de mise en œuvre ».

Pour la classe de 6ème, ces « ressources  » recommandent un certain retour au récit. « Il convient de donner une place au récit proprement dit. Tout ne doit pas partir systématiquement du questionnement sur des documents. Le professeur peut raconter lors de son cours : le recours à l’anecdote, à la biographie d’un personnage, à la description de la vie quotidienne d’un individu peut être un levier très utile pour intéresser les élèves et leur faire saisir une réalité ».

Ressources pour faire la classe

http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spiphistoire/IMG/pdf[…]

Des ressources

Des ressources et des expériences pour aborder autrement son enseignement.

Peut-on enseigner l’Europe ?

Peut-on enseigner l’Europe ? Nicole Allieu-Mary, coordinatrice à l’INRP d’une recherche portant sur l’enseignement de « L’Europe », a posé la question à l’occasion d’une journée organisée par Curiosphère et La Documentation française. Elle explicite ici ses interrogations : peut-on enseigner qui fait débat dans la société civile ? Comment les enseignants d’Histoire-géographie s’emparent-ils de cette demande institutionnelle et comment leurs conceptions (du métier mais aussi de l’Europe) ont-elles une incidence sur les savoirs qu’ils privilégient et sur la nature même de l’histoire et de la géographie qu’ils mettent en scène dans la classe ? A quelques jours d’élections qui ne passionnent pas le grand public, N Allieu-Mary apporte des éclairages intéressants.

Sur le café

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/0[…]


Quand l’ECJS s’appuie sur un cahier de textes électronique

Christian Caffin enseigne l’histoire-géographie et l’ECJS au lycée Félix Faure de Beauvais. Il gère également le site pédagogique du lycée où il a intégré, en avance sur les souhaits ministériels, un cahier de texte électronique. C’est cette alliance ECJS – TIC – cahier de textes qui éveille notre curiosité. Rappelons qu’en 2010, selon les vœux de X Darcos, l’usage du cahier de textes électronique devrait être généralisé.


Quel est l’impact du cahier de textes électronique ?

« Bien sûr tout dépend de ce qu’on met dans ce cahier de textes. S’il n’y a que la progression du cours et les activités vus en cours mais résumées, le cahier de textes n’est pas plus lu que celui papier comme avant. L’élève peut tout juste y trouver avantage à y retrouver de chez lui le travail qu’il a à faire ou à voir ce qui a été fait pendant une absence prolongée. Si par contre on en profite pour joindre des éléments qu’on ne mettrait pas dans un cahier classique :

une aide méthodologique (corrections de DS ou DM, conseils de méthode, liste des compétences qui seront évaluées au prochain DS, liste d’exercices clés pour bien réviser son prochain DS,…),

des coups de pouces pour aider dans les recherches (sites à aller consulter pour les TPE, l’ECJS, …),

des fiches de révisions pour le Bac.,

des fiches d’approfondissement, des documents complémentaires à télécharger, des suggestions de lectures, de reportages TV, à destination d’élèves curieux, qui souhaiteraient approfondir,

Alors on voit tout de suite la fréquentation augmenter et un réflexe se mettre en place : « Au fait est-ce que le prof a mis quelque chose sur son cahier de textes pour le DS, ou tel ou tel exo ? » »

Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec C Caffin :

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schuma[…]

Le cahier de textes d’ECJS

– de seconde

http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8-1/arti[…]

– de première

http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8-1/ar[…]

Des fiches guide d’ECJS

– de seconde

http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8-1/[…]

– de première

http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8-1[…]



Des outils en ligne pour réfléchir aux discriminations

La Halde et le ministère de l’éducation nationale unissent leurs efforts pour proposer une formation en ligne sur les discriminations dans l’éducation. Bien réussie, elle montre par exemple comment les stéréotypes nous guident dans la distribution des copies. Ces outils seront téléchargeables pour être utilisés plus facilement dans les établissements.

Accéder aux outils

http://www.halde.fr/Une-formation-e-learning-pour.html


Mémoires communes

Du camp de réfugié espagnol au camp de rétention en passant par le camp de concentration, Rivesaltes symbolise la démarche de Mick Miel. Rencontré au Forum des enseignants innovants de Roubaix, Mick Miel y représentait l’équipe pluridisciplinaire et internationale du projet « Mémoires communes ». Ce projet associe Français, Histoire/Géographie, Castillan et Catalan en classe de 3ème. Il évoque la mémoire commune entre la Catalogne Sud et la Catalogne Nord (l’Espagne et la France) et est réalisé en partenariat avec la classe de 4ta francès du IES Narcis Xifra de Girona (Espagne). Mick Miel répond à nos questions.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec M Miel :

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/sc[…]

Le projet

http://www.ecrinet.net/projectibles/rubrique.php3?id_rubrique=230

http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/spip.php?article197


Concours de la résistance et de la déportation 2010

Le B.O. du 4 juin publie le thème retenu pour 2010 du Concours national de la Résistance.  » L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle et son impact jusqu’en 1945  » À partir des circonstances et du contenu de ce texte fondateur, les candidats étudieront la portée de l’appel du 18 juin, ainsi que les engagements qu’il a suscités en France, dans l’empire français et à l’étranger ». Rappelons que le concours est ouvert aux collégiens et aux lycéens.

En savoir plus

http://www.education.gouv.fr/cid28354/mene0911459n.html

Des ressources novatrices pour enseigner la Shoah

A quelques semaines du 27 janvier, le ministère et le Mémorial de la Shoah mettent en ligne un outil remarquable pour faire saisir l’immensité du crime de la Shoah et alimenter la réflexion.

La visite de Xavier Darcos au mémorial de la Shoah le 5 décembre, en compagnie de Simone Veil, Serge Klarsfeld et Hélène Waysbord-Loing, a été l’occasion de présenter de nouveaux outils pédagogiques.

Un portail internet « Mémoire et histoire – enseigner la Shoah en CM2 » et un livret pédagogique Mémoire et histoire de la Shoah à l’école, téléchargeable à partir du portail, mais également distribué sous forme papier dans les établissements, ont été réalisés pour les enseignants du primaire. Ceux du secondaire y trouveront un ensemble de ressources complémentaires dans la rubrique « pour aller plus loin ». Les enseignants apprécieront surtout la base documentaire complète des 11 400 enfants juifs déportés de France entre 1942 et 1944, développée par le mémorial de la Shoah. Elle permet une approche humaine, et ancrée dans l’Histoire, de la Shoah.


Ne manquez pas aussi d’utiliser l’album précédent du Grenier de Sarah . Ce site est irremplaçable pour aborder cette question avec les collégiens et écoliers.


Vous trouverez d’autres sources dans les rubriques suivantes.

Lire le reportage du Café

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/12/08[…]

http://www.grenierdesarah.org/

Dossier Shoah du Café

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2004[…]

A découvrir : Les dossiers du citoyen du Café

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/Doss[…]


Journée de la Shoah : Le dossier du Café

A l’occasion de la Journée de la Shoah, le Café pédagogique a publié début janvier un dossier spécial sur l’enseignement de la Shoah. Il comprend des séquences pédagogiques du primaire au lycée ainsi qu’une webographie développée et originale.

Le guide

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/S[…]


L’Europe et l’Ecole

Les chiffres sont là : les élections européennes ont vu un taux record d’abstention. Pourtant une bonne partie des décisions qui concernent notre présent et notre avenir se prennent à Bruxelles. La majorité des lois françaises ne font qu’appliquer des accords européens. On a même vu récemment, à propos de la loi Hadopi, que l’Europe pouvait apparaître comme un recours contre la législation française.


Mais s’agit-il vraiment de désintérêt ? Ne s’agit-il pas plutôt de réticence ? Plusieurs indices plaident en ce sens. Politiquement l’obstination à contourner le referendum de 2005 plutôt qu’à chercher à faire évoluer l’opinion, ne peut que dresser les démocrates contre l’idée européenne. Ce ne serait pas la première fois que des politiques sacrifieraient les principes à l’efficacité. L’Histoire montre que celle-ci est souvent toute temporaire même si elle peut excéder un mandat…


Un autre indice concerne les seuls enseignants. Dans un remarquable article, Nicole Allieu-Mary nous montre qu’enseigner l’Europe est difficile pour les professeurs. C’est enseigner quelque chose qui fait débat dans la société. Par suite cela interfère beaucoup avec leur style d’enseignement et leur conception du métier.


L’Ecole française va-t-elle se fondre dans une Ecole européenne ? Si l’Europe impulse des projets pédagogiques jusque dans nos classes, est-elle à même de changer l’Ecole, voire d’unifier les écoles européennes ? Car le diagnostic, dressé de façon remarquable par un numéro de la Revue de Sèvres, c’est la diversité des systèmes éducatifs et surtout des façons de faire classe. Et derrière cela des conceptions bien différentes de ce qu’est l’enfant et de ce à quoi sert l’Ecole d’un pays européen à un autre. Ainsi si toutes les écoles recherchent l’égalité, celle-ci n’est pas définie de façon identique à Londres et à Paris.


Avec un dossier spécial, le Café analyse ces contradictions. D’une part il propose une sélection de ressources pour étudier l’Europe en classe. Il tente aussi d’expliquer pourquoi enseigner l’Europe est difficile. D’autre part le dossier aborde la question de l’influence de l’Europe sur les systèmes éducatifs.


Le dossier Europe et Ecole

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/Sommaire_E[…]


L’école et l’extrémisme

L’école doit-elle combattre les extrémismes ? C’est dans le pays où est née la démocratie moderne, le Royaume-Uni, que la question est posée de façon ouverte par la distribution aux enseignants d’un fascicule officiel « Apprendre ensemble à être en sécurité ». Ce petit guide attire l’attention des enseignants sur l’existence des groupes extrémistes, des islamistes radicaux à l’extrème droite, et regorge de conseils pour les repérer et les combattre.


Doit-on transformer les enseignants en policiers ou en indics ? Ce n’est pas l’objectif de ce guide, même s’il conseille de connaître les ressources locales, police incluse et s’il apprend comment empêcher les groupes extrémistes d’utiliser l’école comme base de recrutement et de soutien logistique. Il montre « comment l’éducation peut combattre toutes les formes d’extrémisme et construire une société plus forte et plus sure ». Le minsitre des écoles déclare que le but est « d’armer nos jeunes pour rejeter la cruauté et la violence sous toutes ses formes ».


Pour combattre les extrémismes le guide appelle à construire une école démocratique. Il invite l’école à réfléchir sur les valeurs qu’elle transmet y compris à travers ses actes. Cela passe d’abord par les relations entre l’institution et les élèves. L’école doit combattre le harcèlement entre élèves, réfléchir collectivement aux droits des élèves et les respecter. Ce qui remet souvent en question le fonctionnement interne des établissements et les relations internes entre adultes.


L’école démocratique c’est aussi celle qui inscrit les valeurs démocratiques comme ses objectifs d’enseignement. Il ne s’agit pas seulement d’enseigner les droits de l’homme mais de les promouvoir dans les approches disciplinaires. Concrètement cela passe par une formation des enseignants à enseigner les questions sensibles et la pensée critique. Celle-ci est la clé de la lutte contre les extrêmes. Il faut armer les élèves en les dotant des connaissances et des outils d’analyse nécessaires.


L’étude britannique révèle une évolution très sensible de la pensée gouvernementale sur cette demande sociale. En 2007, le rapport de Sir Keith Ajegbo visait à tisser le sentiment national, à enseigner la « britannitude » (Britishness). Il s’orientait vers un renforcement de l’instruction civique. Ce nouveau guide a une vision plus globale et éducative de la lutte contre l’extrémisme.


La question se pose évidemment également en France. En décembre 2005, un séminaire européen avait rendu publiques les difficultés rencontrées par les professeurs pour enseigner certains sujets et une enquête de l’APHG en avait tracé le contour géographique (les régions de l’est, et particulièrement Aix-Marseille et Strasbourg, sont plus sujettes à des incidents que l’ouest; cinq thèmes posent problème : le fait religieux, la deuxième guerre mondiale, qui provoque des réactions antisémites, le Proche Orient, pour la même raison, les Etats-Unis, qui réveille un antiaméricanisme galopant, et la colonisation).


Mais la question renvoie en France aussi au fonctionnement du système éducatif, en l’occurrence l’un des plus ségrégatif comme l’a bien montré Georges Felouzis pour les collèges du sud-ouest ou l’Ocde dans l’étude des résultats des élèves. « Alors que le score moyen en maths des Français autochtones est de 520, celui des immigrés de première génération est de 448 et celui des immigrés de seconde génération est de 472. Seuls la Belgique, la Suisse et la Suède affichent un écart encore plus fort que la France… De fait, dans bien des pays, les enfants issus de familles immigrées sont désavantagés dès le départ. Ils sont en général affectés à des établissements scolaires moins performants qui ont souvent pour caractéristique d’accueillir des enfants issus des milieux défavorisés et où, dans certains pays, les conditions de vie en classe sont conflictuelles ».


Si elle veut combattre l’extrémisme l’Ecole doit militer pour une société plus démocratique et plus juste. C’est cette vieille exigence émancipatrice des mouvements pédagogiques que ce guide britannique nous rappelle.

« Apprendre ensemble à être en sécurité »

http://www.dcsf.gov.uk/publications/violentextremism/to[…]

Sur le Café, ensiegner les questions sensibles

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schuma[…]

Sur le Café, enseigner la Britishness

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2007/01/2601[…]


La Vème République a 50 ans

Le site académique de Poitiers a sélectionné des ressources pour travailler cet anniversaire. On notera particulièrement la page de JP Husson.

http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/spip.php?article642


Lectures


Enseigner l’histoire de l’immigration à l’école

Sujet délicat s’il en est, l’histoire de l’immigration renvoie à plusieurs chapitres délicats de l’histoire enseignée. C’est aussi un sujet où la méconnaissance est assez générale. C’est dire que l’ouvrage, dirigé par Benoit Falaize est bienvenu. Il fait le point sur l’état de l’enseignement de cette histoire et propose des pistes pédagogiques.

Peut-être l’apport le plus important de cet ouvrage c’est de mettre à jour le caractère pluridisciplinaire de cet enseignement. Le thème de l’immigration est très largement sollicité dans l’enseignement des langues. Il l’est aussi en SES.


Autre particularité : l’histoire de l’immigration a à voir avec la reconnaissance au présent de la diversité dans la classe. Plus qu’un autre sujet, elle génère de l’empathie et établit un lien automatique avec l’éducation civique.

B. Falaize, O Absalon, N Héraud et P. Mériaux, Enseigner l’histoire de l’immigration à l’école, Paris, INRP, 2009, 237 pages.

Le rapport d’enquête à l’origine du livre

http://www.histoire-immigration.fr/upload/file/ext_media[…]