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Par François Jarraud

Lancée depuis plusieurs années, la réforme de l’orientation est jugée prioritaire par le président. De rapport en rapport là aussi les ambitions s’essoufflent. Des évolutions concrètes apparaissent à travers les instructions officielles et surtout l’action de l’Onisep.

Orientation : l’Onisep change le paysage de l’orientation

Avec « Mon orientation en ligne »pour les parents et les élèves, avec le Web classeur pour les enseignants et les élèves, l’Onisep est en train de changer sur le terrain la façon dont se passe l’orientation.

Avec le site « Mon orientation en ligne », les parents, par téléphone, les élèves, par tchat, peuvent à tout moment obtenir des informations personnalisées sur leur orientation. Ce service, ouvert à Amiens aujourd’hui, couvrira toute la France à la rentrée 2009.

Mais, le 10 juin, Pascal Charvet a dévoilé un nouveau service de l’Onisep : le WebClasseur. Ce service en ligne crée un espace numérique dédié à l’orientation pour un établissement, une classe ou un élève.

Pour l’élève, le WebClasseur permet de créer son Passeport numérique pour l’orientation, qui le suivra de la 5ème à la terminale. Tout au long de l’année, le jeune peut stocker dans son espace personnel des infirmations et construire peu à peu sa démarche d’orientation.

Le professeur principal bénéficie enfin d’un espace de travail partagé avec sa classe. Il peut proposer aux élèves des documents partagés, suivre l’avancée de la réflexion des élèves, échanger aussi avec les autres intervenants (COP par exemple). Il dispose aussi de toute la richesse des données Onisep sur l’évolution de l’emploi, la définition des métiers, la localisation des lieux de formation. Incontestablement, ce service va puissamment faire évoluer les pratiques d’éducation à l’orientation. Il va faciliter la mobilisation des élèves. Il garantit à l’enseignant une très large autonomie tout en lui offrant l’aide très sérieuse de l’Onisep.

Comment bénéficier du Webclasseur ? Le professeur doit s’en ouvrir au chef d’établissement. Et celui-ci demandera au rectorat de signer une convention avec l’Onisep. Après c’est tout simple, l’UER est fonctionnnel.

Découvrez le Webclasseur

http://www.onisep.fr/equipeseducatives/webclasseur

Mon orientation en ligne

http://www.monorientationenligne.fr/

Sur Mon orientation en ligne

http://www.cafepedagogique.net/communautes/Onisep/Lists/Billets/Post.aspx?ID=3

Mon orientation en ligne : premier bilan

Ce service d’information gratuit testé à Amiens va être étendu à tout le territoire. C’est l’émergence d’un grand service public d’orientation.

« Mon fils veut faire des études dans le graphisme, quelles études doit-il faire ? » « Comment il faut faire pour être infirmière ? » « Mon fils veut faire un bac pro électrotechnique, énergie, équipements communicants, doit-il passer par un BEP ? » Voilà quelques unes des questions posées par des parents aux spécialistes (experts de l’Onisep, psychologues) du site « Mon orientation en ligne ». « Barman, c’est dur ? » « Comment faire pour être maître-chien dans la gendarmerie ? éducateur sportif tennis ? infirmière ? sage-femme ? puéricultrice ? » : voilà quelques unes des questions posées par des jeunes.

Le nouveau service de réponse aux questions d’orientation sur Internet et par téléphone ouvert par l’Onisep permet d’informer les élèves et les familles sur les métiers et les formations, de les aider à se repérer dans le système éducatif et de les accompagner dans leur démarche d’orientation. La large amplitude horaire de l’accueil téléphonique, la possibilité de poser des questions par chat ou mail permet à tous de bénéficier de ce service. Il permet aussi aux familles éloignées du CIO, en particulier en milieu rural, de bénéficier de premiers conseils. A noter que cette accessibilité immédiate peut également constituer un premier levier dans la lutte contre les décrochages scolaires précoces.

Le reportage sur le blog Onisep

http://www.cafepedagogique.net/communautes/Onisep/default.aspx

Visitez le site Mon orientation en ligne

http://www.monorientationenligne.fr/qr/index.php

Les parents connaîtront les débouchés de la filière choisie par leur enfant dès 2009-2010

« Je ne veux plus de cette trahison qui consiste à laisser délibérément un jeune s’égarer dans une formation pour découvrir, quelques années plus tard, qu’elle ne lui ouvre aucune des portes du marché de l’emploi ». Lors du congrès de la Peep, Xavier Darcos a annoncé que dès l’année prochaine les parents seraient informés « des taux d’insertion professionnelle des filières dans lesquelles leur enfant a décidé de s’orienter, de celles qui embauchent et de celles qui n’embauchent pas ». Une décision qui peut sembler sage si ce n’est qu’elle ramène à une conception de l’orientation vue uniquement sous l’angle de l’adaptabilité à l’emploi et de l’élève vu seulement comme une force de travail. On ignore d’ailleurs comment pourrait être calculée aujourd’hui l’insertion professionnelle quand on opte pour une première S et demain quand le jeune choisira une première indifférenciée… Le ministre a aussi annoncé la création d’un « passeport » orientation permettant de construire une démarche d’orientation.

Du rapport Reiss au rapport Saint-Girons

Deux textes encadrent la réflexion sur la réforme de l’orientation. Le rapport Saint-Girons a été publié à l’été 2009 et il est probable que certaines de ses recommandations seront reprises cette année. Plus ancien, le rapport Reiss ne semble plus correspondre au climat politique actuel.

Le rapport Saint-Girons

Remis fin juillet 2009 au ministre de l’éducation nationale, le rapport du délégué interministériel à l’orientation, Bernard Saint-Girons, sur l’orientation active propose un nouveau calendrier et de nouveaux outils pour renforcer l’information des lycéens sur leur orientation. Mais l’information suffit-elle pour instaurer l’égalité des chances ?

Le rapport s’ouvre sur une estimation assez sévère de la procédure Admission post-bac (APB) utilisée par les lycéens pour continuer dans le supérieur. B Saint-Girons dénonce son pilotage technocratique et ses faibles performances : depuis la généralisation d’APB, les lycéens auraient moins demandé de conseils sur leur orientation !

Un nouveau calendrier. Il demande donc de mobiliser les enseignants du secondaire et propose d’étendre en première la procédure APB pour bien séparer la phase de conseil de celle des vœux. Ainsi en première, le jeune lycéen recevrait des informations sur le post-bac,il aurait un entretien avec son professeur principal avant janvier. En janvier il entrerait en discussion avec les établissements d’enseignement supérieur. En terminale, il aurait reçu avant fin octobre une réponse de l’enseignement supérieur et en janvier le conseil de classe statuerait. La pré inscription ne commencerait qu’après la fin janvier.

Plus d’information. Le rapport accorde une grande importance à l’information des lycéens et des enseignants. Ceux-ci, particulièrement les professeurs principaux, devraient recevoir les informations susceptibles d’aider les lycéens. Les jeunes auraient un délai suffisant pour obtenir un véritable conseil des établissements d’enseignement supérieur. Pour Bernard Saint-Girons, l’information est le gage de l’égalité des chances.

La place des TIC. Les nouvelles technologies seront mobilisées pour faciliter le dialogue avec l’enseignement supérieur , construire l’information du lycéen, mettre en évidence , comme le souhaite M Hirsch, les savoirs appris en dehors de l’Ecole. Dans cette perspective, les outils développés par l’Onisep, comme le web classeur peuvent être un support important de la procédure.

Et celle des universités. L’affirmation du rôle de conseil des universités, le nouveau calendrier, le nouveau pilotage, ces mesures devraient permettre aux établissements d’enseignement supérieur de diriger davantage encore la procédure d’affectation. Etablir un lien personnel avec le lycéen peut aider celui-ci mieux comprendre ce qu’il recherche comme orientation. Mais c’est aussi un pas vers la mise en cause du bac comme billet d’entrée dans le supérieur.

Le rapport

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000359/index.shtml

L’Onisep révolutionne l’orientation

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/2009/104_Webclasseur.aspx

Le Snpden approuve le rapport Saint-Girons

« Le SNPDEN approuve bon nombre de propositions qui devraient permettre d’inscrire l’orientation active dans un processus continu et salue la méthode à l’œuvre dans ce rapport d’étape : consultation des acteurs et bilan des principales difficultés identifiées ». Ce satisfecit est adressé par le premier syndicat de chefs d’établissement au délégué interministériel à l’orientation, Bernard Saint-Girons, qui vient de publier un rapport d’étape sur la procédure d’orientation active.

Pour le Snpden, « l’évolution de l’ensemble de la procédure distinguant quatre étapes (information, dialogue et conseil, processus d’inscription, accueil et accompagnement à l’université), la recherche d’un calendrier plus détendu, les formes personnalisées d’accompagnement intégrées dans la politique des établissements devraient améliorer la construction du projet de l’élève ». Le SNPDEN soutient l’élargissement proposé à toutes les formations de l’Enseignement supérieur, notamment les IEP, écoles de commerce, écoles paramédicales et du secteur social.

Le rapport Reiss : L’Orientation est-elle utile ?

La question peut sembler curieuse alors que le président de la République a annoncé la création d’un nouveau service d’orientation et que tant de voix et tant de rapports demandent sa réforme et clament son importance. Elle est justifiée par la lecture du rapport remis par le député Frédéric Reiss au nom de la Commission des affaires culturelles et sociales de l’Assemblée.

Rarement aura-t-on vu autant d’acharnement à détruire le service public d’orientation. En effet, le rapport accuse tranquillement à deux reprises (pages 17 et 27) les conseillers d’orientation de paresse (« À la dispersion et à l’illisibilité des missions s’ajoute l’absence de pilotage, qui peut inciter certains COP à penser qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne… Ce contexte ne peut que déresponsabiliser des fonctionnaires. »). Le rapporteur s’en prend également à la formation même des conseillers d’orientation. Actuellement ils sont obligatoirement détenteurs d’une licence de psychologie. Mais pour F. Reiss, « l’esprit de finesse et le bon sens ne sont pas l’apanage des seules personnes ayant suivi une formation de psychologue…. Un bon relationnel » est suffisant pour décoder les aspirations d’un élève, qu’il soit en difficulté ou non ». Le rapporteur conclue en demandant de recruter des conseillers d’orientation détenteurs de n’importe quelle licence mais formés à la connaissance des métiers et des entreprises. « Le métier des futurs conseillers d’orientation », précise M. Reiss, « doit être centré « sur la mission de faire connaître le monde économique, les entreprises, les formations et leurs possibilités d’insertion professionnelle ». Reconnaissant qu’il y a trop peu de conseillers actuellement (un pour 3 550 élèves !), il recommande pour financer le recrutement des nouveaux conseillers de supprimer l’ISO , une prime perçue par les enseignants du secondaire.

Au service de qui le service d’orientation doit-il être ? Pour le rapport il apparaît clairement qu’il doit permettre au tissu économique de trouver la main d’œuvre dont il a besoin. On revient par ce rapport à une conception de l’orientation qui existait avant guerre, qui s’est développée au moment des Trente Glorieuses et qui visait à former la main d’œuvre nécessaire. Cette conception soit considère le salarié comme un pion jetable soit ignore la rapidité des mutations économiques qui rend illusoire de former à vie un salarié. Les parents eux ont bien compris cela dont toute la stratégie vise à repousser le plus tardivement possible les choix d’orientation.

Ce que ce rapport nie c’est d’abord le droit à l’éducation. C’est clairement lisible quand le rapporteur nous explique qu’il n’est pas besoin d’être psychologue pour orienter. Quels parents confieraient l’orientation de leur enfant à un conseiller incapable de le comprendre et ayant même mission de ne pas s’attarder sur le sujet ? Le rapport a d’ailleurs sa solution pour écourter les entretiens d’orientation. C’est l’apprentissage junior, c’est-à-dire l’expulsion de l’école des élèves à problèmes dès 14 ans. Le rapport affirme en toute franchise la réduction du droit à l’éducation.

A caricaturer ainsi un service d’intérêt public, la majorité prend le risque de bloquer durablement toute évolution du système éducatif. A preuve la décision de la Fidl, un syndicat lycéen, qui, pour la première fois, invite les lycéens à lutter contre « l’orientation active » imaginée par le même Robien.

Le rapport

http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2008/a0277-tiv.asp

Le HCE veut réformer l’orientation

« La réussite ou l’échec des élèves sont jugés en fonction de leurs seuls résultats par rapport à des savoirs abstraits ». Le Haut Conseil de l’éducation a remis le 9 juillet son rapport sur l’orientation. Parmi les mesures demandées par le HCE : la suppression des conseillers d’orientation, le passage de l’accueil des services d’orientation aux régions. Pour le HCE, « il importe que l’orientation ne soit pas trop précoce ni trop définitive, par exemple en facilitant les changements de parcours pendant la scolarité « 

Lire le compte-rendu de F. Solliec

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/07/[…]

Etats des lieux : Les décisions sont encore trop souvent imposées

Quelles décisions d’orientation sont réellement prises et comment évoluent-elles ? Chaque année EduScol publie les statistiques de l’orientation. Ce recueil est précieux pour prendre conscience, du coté des parents, des enjeux de chaque classe, du côté des enseignants, des échecs du système et de l’importance des orientations forcées.

Des exemples ? « L’écart entre les demandes des familles (filles et garçons) et les décisions d’orientation est hétérogène en fonction des niveaux. Ainsi, concernant le redoublement, si l’écart est proche de 2% pour les classes de sixième (2,43%) et de troisième (2%), il est de 7, 8% pour la classe de seconde générale et technologique. En fin de troisième générale, les décisions d’orientation vers la voie professionnelle concernent 35% des élèves alors qu’ils ne sont que 30% à la demander. Cet écart entre les demandes des familles (30, 3%) et les décisions des conseils de classe (35, 4%) pointe la particularité de cette voie d’orientation : la voie professionnelle affiche un taux de demandes inférieur à celui des décisions »

De bonnes nouvelles : le taux de redoublement diminue, même si c’est lentement. L’écart entre les souhaits des familles et les décisions aussi.

Bilan de l’orientation

http://eduscol.education.fr/D0095/accueilchiffres.htm

La nouvelle Orientation active au B.O.

Le B.O. du 31 janvier 2008 publie deux circulaires qui encadrent précisément « l’orientation active », c’est-à-dire la procédure d’orientation à la fin du lycée.

« Cette démarche doit permettre d’informer objectivement les lycéens sur le contenu et les débouchés des filières qu’ils souhaitent intégrer, ainsi que des perspectives d’insertion professionnelle plus ou moins grandes selon les secteurs d’activités et des différents métiers auxquelles elles peuvent conduire. L’orientation active remplit une fonction de conseil : elle consiste à demander à l’université d’examiner le dossier du futur étudiant au vu de son projet, de son parcours scolaire et des exigences du cursus dans lequel il souhaite s’inscrire, afin de conforter son choix initial ou de lui conseiller une filière mieux adaptée de nature à favoriser sa réussite » précise le texte.

La démarche couvre essentiellement la période qui va du second trimestre de terminale à la première année du supérieur. Le conseil de classe du second trimestre de terminale est appelé à émettre un vœu sur l’orientation envisagée par le lycéen. Il s’appuie sur le dossier d’inscription type déjà utilisé dans 15 académies et généralisé en 2009. Ce document reprend les notes et appréciations de l’élève depuis la première et contient le projet professionnel de l’élève.

L’avis du conseil de classe est un simple conseil. Le dossier est ensuite transmis à l’établissement supérieur qui l’étudie et émet un avis.  » Je vous rappelle qu’il s’agit d’exprimer un conseil d’orientation sous la forme d’un avis personnalisé. Vous veillerez à prendre les précautions utiles pour que les préconisations ne puissent en aucun cas être interprétées par le lycéen comme un refus d’inscription ou comme la mise en place d’un processus de sélection mais bien comme une aide à la décision de l’intéressé. Quelle que soit la recommandation de l’université, l’élève restera, en application de l’article L. 612-3 du code de l’éducation, libre de son choix final, mais ce dernier se fera à la lumière d’une analyse objective, éclairée et réellement accompagnée » rappelle la circulaire.

Parallèlement injonction est faite aux proviseurs de privilégier en STS les élèves des filières technologiques.  » Le recteur… veillera en particulier à ce que les commissions chargées d’étudier les demandes d’admission en section de technicien supérieur (STS) réservent un examen prioritaire aux demandes présentées par les bacheliers technologiques. L’admission en STS est par ailleurs de droit pour les bacheliers technologiques ou professionnels qui ont obtenu la même année une mention “bien” ou “très bien” à l’examen ».

Le texte

http://www.education.gouv.fr/bo/2008/5/MENE0800082C.htm

L’orientation au collège et au lycée

EduScol met en ligne un guide interactif sur les modalités et les procédures d’orientation. Les parents ont ainsi accès facilement au calendrier de l’orientation, aux filières proposées et aux statistiques.

Sur Eduscol

http://eduscol.education.fr/D0119

A lire : « L’orientation c’est l’affaire de tous »

Parce que « l’orientation c’est l’affaire de tous », ce petit livre, aborde cette question importante sous les angles les plus divers. Le Cpe, le prof d’arts plastiques, par exemple, sont conviés à montrer comment ils forment les élèves à l’orientation. On a là une variété d’angles qui fait réfléchir aux objectifs même de l’orientation.

L’autre point fort du livre ce sont les nombreuses fiches pratiques qui aideront puissamment les enseignants à construire un parcours d’orientation. Certaines font s’exprimer les élèves sur leurs représentations par rapport à l’orientation. D’autres aident le professeur à organiser un TP sur la découverte des métiers ou à définir une formation. Voilà donc un ouvrage qui trouve toute sa place dans la bibliothèque du prof principal.

Dominique Odry (coord.), L’orientation c’est l’affaire e tous, Crdp d’Amiens – Crap –Esen, 2007, 246 pages.

L’orientation concerne aussi ma discipline

Parce que l’éducation à l’orientation est devenue un des grands enjeux de l’école française, elle doit passer aussi par les disciplines. Fort de cette conviction, l’Onisep propose des brochures disciplinaires d’éducation à l’orientation.

Ainsi l’ouvrage « histoire-géographie 3ème » propose des exercices thématiques sur le tertiaire ou l’agriculture où les savoirs disciplinaires sont utilisés pour l’éducation à l’orientation. On appréciera par exemple les dossiers sur le travail des femmes ou sur la société en mutation qui permettent à la fois de faire de l’histoire-géo et de découvrir les nouveaux métiers. Des ouvrages similaires existent pour les SVT et le français.

Histoire-Géographie et découverte des métiers – classe de 3e, Collection : Perspectives, Onisep, Septembre 2007, 96 pages.

Surle site de l’Onisep

http://www.onisep-reso.fr

Orienter au lycée

Alors que les injonctions officielles s’accumulent, de quels outils disposent les enseignants, et particulièrement les professeurs principaux, pour accompagner les élèves de façon utile dans leur démarche d’orientation ? Globalement de ce qu’ils prennent l’initiative de se procurer et de ce que des publications professionnelles, comme le Café, peuvent apporter. Il faut saluer l’initiative de l’Onisep qui publie un petit guide (88 pages) « L’orientation au lycée ».

On appréciera la mise au point sur les filières, brève mais efficace, les informations sur les débouchés, les éclairages sur ce que pourrait être une démarche d’éducation à l’orientation. On a bien aimé aussi la réflexion sur les facteurs qui influencent les jeunes ou l’information des jeunes.

Evidemment tout cela reste , compte tenu du nombre de pages, très sommaire. Le sujet mériterait certainement une information plus développée et gratuite des enseignants.

L’orientation au lycée, Onisep 2007, 88 pages.

Présentation

http://www.onisep-reso.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/pro/page/popup.oni.detailFichePublication/js_peid/FichePedagogiquePopup?id=486&afficherImprimer=true

Sur le Café voir aussi l’orientation c’est l’affaire de tous

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2007/11/20[…]

Sur le Café, l’orientation du collège au lycée

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2007/r2007_[…]

Orienter après le bac

Quels sont les débouchés des formations supérieures courtes ? L’Onisep propose en téléchargement des animations Powerpoint gratuites pour présenter aux élèves les filières courtes de type BTS ou DUT. ON apprend ainsi ce que sont les Bts commerce MUC et NRC, les formations transports – logistique ou encore bac +2 électronique ou génie civil. Au total 12 diaporamas sont proposés.

Les diaporamas

http://www.onisep-reso.fr/

Un nouvel acteur : Martin Hirsch

Martin Hirsch, Haut commissaire à la jeunesse, a présenté le 16 juillet les 140 projets retenus dans le cadre du premier appel du Programme national d’expérimentations pour la jeunesse.

Ce fonds est « doté de contributions de l’Etat et de toute personne morale de droit public ou privé qui s’associent pour définir, financer et piloter un ou plusieurs programmes expérimentaux visant à améliorer l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de seize à vingt-cinq ans ». Son budget a été porté à 150 millions euros sur deux ans (60 M euros en 2009 / 90 M euros en 2010) qui seront consacrés aux expérimentations sur la politique de la jeunesse.

Le premier appel était centré sur trois axes qui, pour la plupart, ont un impact sur l’Ecole. Le premier vise à réduire les sorties prématurées du système de formation initiale. Il prévoit de prévenir le décrochage scolaire par une série d’actions : sécuriser l’orientation vers l’alternance, organiser les collaborations pour suivre les jeunes décrocheurs, développer les incitations au maintien dans le système scolaire, approfondir le dispositif d’orientation active, coordonner les acteurs de l’orientation scolaire et professionnelle, améliorer les dispositifs d’orientation et lutter contre l’échec scolaire. Par exemple cela passe par le développement des Ecoles de la seconde chance et des Micro lycées, l’accompagnement des lycéens professionnels, des partenariats entre universités et lycées, l’information des lycéens sur les formations et les débouchés, le repérage des décrocheurs etc. Par exemple, le 2 juillet, Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France, avait annoncé un effort encore plus important de la région pour la formation avec, par exemple , le doublement des places en Ecole de la seconde chance.

Un effort particulier sera fait vers les jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse ainsi que pour soutenir les initiatives et les projets des jeunes.

Le programme

Dans le Café, en Ile de France

Sur le site du Café