LE FAIT DU JOUR
Une rénovation de la voie professionnelle « clarifiée » mais complexe…
ÉDITORIAL
Absentéisme : Faut-il punir les parents ?
LE SYSTEME
Le budget vu par le Snuipp l Chatel interpellé par le Sgen sur la carte scolaire l Masterisation : Six syndicats veulent modifier le moment des concours d’enseignement l Masterisation : Les universités souhaitent des concours nettement différenciés entre PE, PLC et PLP l Syndicats : Le Snes met les divergences sur la table l Soutenez le Café !.
L’ÉLÈVE
Les métiers des services aux personnes l Réforme du lycée : La JPA demande le respect des vacances.
LA CLASSE
Deux sites pour l’histoire des arts l Bruegel prétexte à un concours d’écriture l Etablissements, devenez partenaires du Café !.
LA RECHERCHE
Sciences : « Les frontières vont bouger » Florence Robine
CITOYENNETE
22 Octobre : La commémoration de Guy Môquet l La CNIL statue sur deux nouveaux fichiers de police l .
LES DISCIPLINES
Les univers de croyance en didactique des langues l Pétain écrivait sur un bureau spolié à des juifs l Géo : L’industrie en France l Culture Math l SES : Quel avenir pour le dollar ?
Le fait du jour
Une rénovation de la voie professionnelle « clarifiée » mais complexe…
Un B.O. spécial publie une note de service précisant les conditions d’application des nouvelles dispositions de la rénovation de la voie professionnelle. Cela concerne d’abord la définition du diplôme intermédiaire propre à chaque spécialité. Car, selon la spécialité, ce diplôme peut être un CAP (cas de 26 spécialités) ou un BEP (les autres). Dans ce cas un BEP rénové a été créé, sauf dans 4 branches. Par contre la réforme du CAP est encore en cours et les enseignants doivent se débrouiller…
La note précise aussi à qui s’appliquent les nouveaux programmes d’enseignement général. Elle évoque les modes de certification fort variables eux aussi selon les situations.
Bien loin de cette publication au B.O., le ministre dresse un portrait positif de la réforme, se satisfaisant qu’il n’y ait que 2 688 élèves toujours non affectés en L.P.
B.O. spécial du 15 octobre 2009
|
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Absentéisme : Faut-il punir les parents ?
Alors que l’UMP hésite entre punition ou pas pour les parents des élèves abstentionnistes, l’exemple anglais nous montre que celle-ci n’est pas efficace. « La responsabilité première est celle des parents et quand les parents n’assument pas leurs responsabilités il y a des outils législatifs permettant d’enlever tout ou une partie des allocations familiales ». Sur I-télé, Xavier Bertrand, chef de file de l’UMP, a demandé une vérification de l’application de cette loi.
Le précédent anglais. Le célèbre cas de Patricia Amos, la première mère jetée en prison en 2002 en Angleterre à cause de l’absentéisme de sa fille, nous rappelle que ce pays a déjà une longue tradition de répression en la matière. Après elle pas moins de 133 parents ont été embastillés pour cette seule raison de 2005 à 2007. L’idée sous–jacente c’était que l’absentéisme est du à la démission de parents trop occupés ou trop laxistes. Punir les parents par une amende (presque 8 000 distribuées en Angleterre en 2008) ou de la prison était sensé faire réfléchir le jeune et le ramener à l’école.
C’était ignorer que l’absentéisme est plus fort dans les familles justement déjà en état de faiblesse. L’emprisonnement de la mère ou la réduction de ses moyens financiers ne fait que pousser davantage au décrochage en réduisant le lien familial. C’était aussi décider de ne pas prendre en compte les autres facteurs qui poussent à l’absentéisme : l’ennui, les difficultés dans les transports, le racket, les climats scolaires détériorés, la& nécessité de travailler etc.
Des sanctions efficaces ? Les Anglais ont pu constater l’inefficacité de ces mesures. Depuis 1997 le taux d’absentéisme est passé de 0,7% à 1% alors même que le nombre de parents emprisonnés passait de 51 par an en 2002-2004 à 82 en 2005-2007.
La crise de la parentalité existe-elle vraiment ? Une étude britannique très récente a montré que bien loin de démissionner, les parents ont renforcé ces dernières années leur contrôle sur les jeunes. Ainsi les jeunes passent plus de temps avec leurs parents : 70% passent régulièrement du temps avec leur mère, contre 62% en 1986. 85% des parents veulent savoir où leurs enfants vont. C’était 79% en 1986. Alors comment expliquer la montée des comportements répréhensibles ? Les chercheurs incriminent la pression des groupes de jeunes et la culture jeune. Pas les parents.
Une impasse. Punir les parents ne servirait donc à rien. Il semble que ce soit aussi l’opinion de Luc Chatel qui a déclaré le 18 octobre qu’il n’est « pas sûr que ce soit l’unique et la meilleure réponse ». Quant à la fille de Mme Amos, elle a fini par s’intégrer dans la vie professionnelle et mène une vie normale.
Le budget vu par le Snuipp
Le Snuipp dénonce un budget en recul sans revalorisation réelle des enseignants « Globalement, le budget de l’enseignement scolaire avec une hausse de seulement 0,4 % stagne » écrit le Snuipp dans un commentaire sur le spremiers documents budgétaires. « Autrement dit, son poids dans le PIB diminuera de nouveau l’an prochain puisque le gouvernement prévoit 0,75 % de croissance. Drôle de façon de préparer la marche vers une « économie de la connaissance »…. La contrepartie des suppressions devait, dans les discours, être la revalorisation des enseignants… Les premières mesures annoncées par Luc Chatel laissent perplexes. Les nouveaux recrutés au niveau master débuteraient avec une majoration de 100 euros… somme obtenue aujourd’hui au bout de trois mois avec le 1er changement d’échelon ». Le syndicat relève également la baisse des crédits pédagogiques. « Pour la maternelle et l’élémentaire, cela signifie moins de financements pour « des activités complémentaires à l’enseignement et des partenariats dans les domaines artistique, littéraire, culturel et scientifique » ou pour l’éducation à la santé, celle à la sécurité, celle l’environnement » . Le Snuipp estime la grève inévitable.
Chatel interpellé par le Sgen sur la carte scolaire
» La suppression programmée de la carte scolaire ne fait que répondre à des intérêts particuliers, favorise l’entre-soi et renforce les inégalités entre les territoires. Elle constitue une mauvaise solution dont les conséquences pourraient être explosives ». Mauvaise solution d’après le Sgen car » si les demandes de dérogations ont encore progressé cette année de près de 10%, leur satisfaction a chuté. Les capacités d’accueil des établissements attractifs ont atteint leur maximum ». Parallèlement, « , les collèges de périphérie urbaine ont perdu leurs meilleurs élèves et sont particulièrement touchés, notamment les Réseaux Ambition Réussite et autres établissements de zone d’éducation prioritaire ».
« Sans vouloir revenir à la sectorisation antérieure contournée par les « initiés » », le Sgen-CFDT souhaite « la construction d’une carte scolaire équilibrée fondée notamment sur une répartition équitable des options et des CSP ». Il demande « l’ouverture d’une concertation associant tous les acteurs, organisations syndicales, associations de parents d’élèves, départements et régions, pour une totale remise à plat de ce dossier ».
Masterisation : Six syndicats veulent modifier le moment des concours d’enseignement
« Nous réaffirmons ensemble, et par delà les appréciations parfois différentes que nous pouvons porter sur d’autres aspects de cette réforme, que le positionnement de l’admissibilité de tous les concours à l’issue de l’année de M1 permettrait de lever nombre d’hypothèques ». A quel moment placer les épreuves d’admissibilité des nouveaux concours d’enseignement ? Luc Chatel en juillet a décidé que ce serait au début de l’année de M2. Six syndicats, le Sgen, le Se-Unsa, Sur Recherche Unsa, le Snuipp, l’Unef et le Snesup ont écrit le 16 octobre à Luc Chatel pour lui demander de mettre le concours à la fin de l’année de M1. Selon eux, cela permettrait notamment « d’éviter à de nombreux jeunes de s’engager dans une année de formation en M2 que l’inscription massive d’étudiants dans la seule filière des « métiers de l’éducation » risque d emettre en danger ». Le changementd e dates faciliterait aussi l’organisation des stages et éviterait de concentrer sur une demi-année toutes les épreuves du concours.
Dossier Formation des enseignants
Masterisation : Les universités souhaitent des concours nettement différenciés entre PE, PLC et PLP
Alors que les groupes de travaux préparent les derniers textes de la réforme de la formation des enseignants dans le cadre de la masterisation, la Conférence des présidents d’université prend position sur le calendrier et la définition des concours. La Conférence des présidents d’université (CPU) a arrêté 15 principes concernant la formation des enseignants. Elle souhaite que le concours d’admissibilité ait lieu soit en fin de M1, soit en fin de M2, et s’oppose donc au choix ministériel. Elle donne des contenus différents au master et au concours : « le master évalue les savoirs et savoir faire, le concours évalue l’aptitude de l’étudiant à mobiliser ces savoirs et savoir-faire pour construire et pratiquer son enseignement ».
S’agissant des formations, elle envisage « une différenciation à introduire entre professorat des écoles d’une part et professorat lycées et collèges, d’autre part »; des « architectures de master et de concours distincts selon les métiers et les grands champs disciplinaires ». Pour les PE, la polyvalence devrait être introduite dès la licence et le master aurait « un parcours spécialisé ». Le concours de l’agrégation ne proposerait qu’une épreuve orale de didactique pour les candidats à dominante recherche. La CPU envisage un mémoire intégré associant rapport de stage, rapport de recherche et épreuve d’admission.
Syndicats : Le Snes met les divergences sur la table
En rendant compte publiquement d’une réunion de l’intersyndicale le 15 octobre, le Snes étale les divisions syndicales entre la CGT et lui d’un coté, Sgen et Se-Unsa de l’autre. « Sgen et Unsa reprennent le discours sur la nécessité de reconstruire la mobilisation, l’accord sur le constat des conséquences des suppressions de postes mais l’hostilité à la grève pour le moment » écrit F Rolet (Snes) dans un compte-rendu de réunion rendu public. « Le Sgen a fortement insisté sur les oppositions que nous avions sur beaucoup de dossiers (lycées, formation des maîtres et métier..) et le fait que leurs militants ne voulaient pas grossir les rangs d’organisations portant des revendications contraires aux leurs. L’Unsa a repris le discours sur le collectif comme cadre d’action, le besoin de garder la possibilté d’une grève pour le moment où l’on en aurait besoin, sur la revalorisation par exemple ».
Soutenez le Café !
Depuis 2001 vous avez fait le succès du Café pédagogique. Sans publicité, sans soutien institutionnel, c’est par le bouche à oreille que vous avez fait connaître le Café.
Aujourd’hui le Café sert plus de 200 000 abonnés, reçoit plus de 700 000 visites mensuelles. Il abrite un nombre croissant de communautés, de blogs, de wikis, créés par des enseignants ou des acteurs de l’Ecole.
Ce succès réjouit l’équipe d’une trentaine d’enseignants bénévoles qui anime le site. Mais il est aussi source de difficultés. Il faut faire vivre un site qui consomme une bande passante de plus en plus importante. Il faut le faire évoluer pour répondre à la demande des lecteurs et financer des développements. Il faut sans cesse renouveler le matériel informatique, faire face aux frais administratifs, aux déplacements etc. Enfin il faut aussi veiller à diversifier nos ressources pour rester un organe totalement indépendant.
Or, depuis 2001, nous avons fait un pari fou.
Nous voulons que le Café reste accessible à tous gratuitement.
Nous voulons que le Café reste vierge de publicité.
Nous voulons que le Café reste un média libre.
Pour cela nous avons besoin de vous !
Vous seuls pouvez permettre au Café de continuer son aventure sans doute unique : un grand média créé par des enseignants pour la communauté éducative. Si vous vous reconnaissez dans ce projet, si vous trouvez que le Café mérite de continuer, alors
– il faut adhérer en tant que personne à l’association éditrice du Café : vous aurez quelques privilèges… à découvrir sur la page « adhésion » !
– Il faut inciter votre établissement scolaire à devenir Partenaire du Café : il en tirera des avantages immédiats que vous découvrirez sur la page Partenaires…
– Vous n’êtes ni une personne physique ni un établissement scolaire : vous pouvez aussi soutenir le Café en prenant un abonnement ou en devenant Partenaire social.
Les métiers des services aux personnes
Avec environ 100 000 emplois créés chaque année, les services aux personnes sont un secteur en progression. Cela concerne les aides à domicile, les agents de prévention, les animateurs, les auxiliaires de puériculture ou de vie sociale, les aides soignantes. Cette nouvelle brochure de l’Onisep présente de façon agréable ces métiers te ne cache rien des difficultés : des métiers souvent à temps partiel mais qui bougent. La plupart des formations sont accessibles aux élèves de l’enseignement professionnel.
Réforme du lycée : La JPA demande le respect des vacances
La Jeunesse au Plein Air (JPA) s’inquiète des stages de vacances. Revenant sur les déclarations du président de la République le 13 octobre, la JPA s’alarme de la proposition faite de stages pendant les vacances pour éviter les redoublements et de son aspect obligatoire pour permettre les réorientations. « Si les finalités semblent légitimes », note la JPA, « es modalités risquent d’être inopérantes et sont profondément critiquables… L’alourdissement du temps scolaire pour certains élèves en difficulté risque de provoquer davantage de décrochage… On risque de remarquer davantage que le lycée est au moins à deux vitesses : d’un côté ceux qui suivent sans trop de difficultés et partent en vacances ; de l’autre ceux qui jonglent entre les sas de remise à niveau et les stages intensifs après l’école et n’ont le temps ni de souffler, ni de rêver ».
La classe
Deux sites pour l’histoire des arts
Introduite obligatoirement à l’école et au collège, l’histoire des arts reste un champ disciplinaire nouveau. Le ministère de la Culture a ouvert un site spécifique qui a vocation à apporter des documents pédagogiques aux enseignants. Mais pour le moment on n’y trouve que quelques pistes. Le site académique de Lyon propose par contre un outil d’aide à la mise en œuvre du nouvel enseignement. Il comprend les textes officiels, des informations pour le brevet et des ressources pour les différentes disciplines.
Bruegel prétexte à un concours d’écriture
Sur le thème des proverbes flamands illustré spar Bruegel, l’académie de Lille lance un concours des classes de collège et lycée. Chacune, avec son professeur de français, doit rédiger une saynete ou une comédie ,un conte etc. illustrant un proverbe. Cela pourra prendre la forme d’un texte de traitement de texte ou d’une animation multimédia.
Etablissements, devenez partenaires du Café !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Sciences : « Les frontières vont bouger » Florence Robine
Quelles évolutions pour l’enseignement des sciences ? Inspectrice générale, Florence Robine a coordonné le dernier numéro de la Revue Internationale d’Education du CIEP dédié au renouveau de l’enseignement des sciences dans le monde. Nous lui avons proposé de répondre à quelques questions sur les acquis des autres pays et les perspectives d’avenir de l’enseignement des sciences.
Lisez l’entretien avec F. Robine
Citoyenneté
22 Octobre : La commémoration de Guy Môquet
Inscrite dans la liste des actions éducatives nationales, on pouvait croire le Journée Guy Môquet un peu oubliée. Il n’en est rien et le B.O. du 24 septembre a invité les enseignants à commémorer l’engagement dans la Résistance le 22 octobre. « La commémoration de cet événement tragique est l’occasion de rappeler aux élèves des lycées l’engagement des jeunes gens et des jeunes filles qui firent le choix de la Résistance et combattirent, au péril de leur vie, contre l’Allemagne nazie et les régimes fascistes dans l’Europe de la Seconde Guerre mondiale. Leur engagement et leur courage constituent un exemple pour les jeunes d’aujourd’hui » affirme le B.O.
« C’est pourquoi je demande aux chefs d’établissement de mobiliser les équipes éducatives autour de cette commémoration ». Ce moment de mémoire et de réflexion pourra s’appuyer sur des rencontres entre les élèves et d’anciens résistants, ainsi que sur la lecture de textes : la dernière lettre de Guy Môquet à sa famille, des lettres de jeunes condamnés à mort ou d’autres textes témoignant de l’engagement des jeunes pendant les années noires de l’Europe. Ces lectures, laissées à l’initiative de chacun, pourront par exemple être choisies dans l’annexe parmi les textes proposés à l’occasion des commémorations 2007 et 2008, auxquels s’ajoutent cette année des lettres liées aux engagements suscités par l’appel du 18 juin 1940… En effet la Nation célébrera, le 18 juin 2010, le 70ème anniversaire de l’appel du général de Gaulle. Je souhaite que cette année scolaire soit placée sous le signe de la réflexion historique et civique sur l’engagement de ceux qui, en France et hors de France, combattirent pour la liberté ». Le ministère met à disposition sur Internet des documents, comme des lettres de résistants venues de toutes l’Europe.
La CNIL statue sur deux nouveaux fichiers de police
Le J.O. du 18 octobre publie les avis de la CNIL sur les deux nouveaux fichiers ouverts par la police pour « prévenir les atteintes à la sécurité publique » et effectuer des enquêtes administrative liée aux enquête spubliques. Venant après Edvige, la CNIL indique les points sur lesquels l’Etats s’est incliné.
Les disciplines
Les univers de croyance en didactique des langues
Organisé conjointement par les universités de Cergy-Pontoise, Bath et Graz les 27 & 28 novembre, ce colloque évoquera les avancées en didactique des langues à l’aube du XXIe siècle. « Face à l’évolution des publics scolaires et à la diversité des contextes d’apprentissage, les didacticiens des langues réfléchissent à de nouveaux paradigmes capables de répondre à la complexité de l’enseignement/apprentissage des langues-cultures en milieu scolaire. Les contributions internationales montreront que le paradigme de la reliance rapproche des domaines scientifiques trop longtemps cloisonnés : notamment linguistique, sciences cognitives, sociologie, neurosciences… » Entrée gratuite pour les étudiants et stagiaires des IUFM du pôle Ile de France (sur présentation de la carte d’étudian ou de la carte professionnelle).
Pétain écrivait sur un bureau spolié à des juifs
Le Monde signale l’achat par l’association de défense du Maréchal Pétain du bureau qu’il utilisait à Vichy. Du coup l’histoire de ce meuble fait jour. On savait que Pétain avait publié deux lois antisémites et avait une large part de responsabilité dans l’extermination des juifs français. On ignorait qu’il avait poussé l’antisémitisme jusqu’à vivre dans les dépouilles de ses victimes.
Géo : L’industrie en France
Son évolution, sa répartition, sa parte dans le commerce extérieur : une synthèse ne 4 pages faite pour les Etats généraux de l’industrie.
Culture Math
Le site national propose un dossier « Cantor et la France » qui rend compte d’un colloque réuni en mai 2009. Egalement Une recension du livre Géométrie analytique classique de Jean-Denis Eiden.
SES : Quel avenir pour le dollar ?
« Je n’aime pas les notions de faible ou de fort pour caractériser une monnaie » écrit Jean-Paul Fitoussi lors d’un chat organisé par Le MOnde. « Comme un taux de change est un rapport entre deux monnaies, par définition, si l’une est jugée trop basse, l’autre est jugée trop haute. En l’espèce, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une correction de déséquilibres globaux que la crise financière a mis en évidence, à savoir le déficit énorme des échanges extérieurs des Etats-Unis. Il faut cependant souligner que ce déficit a coexisté avec des valeurs relativement élevées ou relativement basses du dollar ». JP Fitoussi ne croit pas a un affaiblissement fort et durable du dolar mais plaide pour une autre monnaie de réserve : les droits de tirage du FMI.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.
