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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Une alliance parents – syndicats favorable à la réforme du lycée

ÉDITORIAL

Un plan Malraux pour les banlieues ?

LE SYSTEME

La Commission européenne souligne des progrès à réaliser l L’ANDEV pour faire des PEL un outil pour le développement durable l Comment détourner l’indignation des enseignants… l Note ton prof : de l’importance des délégués l Formation des enseignants : une vidéo.

L’ÉLÈVE

Le colloque sur les jeux dangereux oublie les profs l ZUS : La frontière invisible.

LA CLASSE

Les obstacles au développement des TIC à l’école l Aborder la solidarité avec BD Tchôlidaire l Dernier jour : Rejoignez Arthur et ses chevaliers…

ETABLISSEMENT PARTENAIRE

Exposition « Vis-à-Vis » au lycée d’Alembert l Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

LA RECHERCHE

Comment réussir l’intégration des ressources numériques ? l Evaluations internationales et performance scolaire

LES DISCIPLINES

Quel avenir pour les maths ? l Les SES dans la rue le 2 décembre l Quels impacts du changement climatique en Europe ?

Le fait du jour

Une alliance parents – syndicats favorable à la réforme du lycée

C’est un événement important qui s’est produit le 27 novembre. Deux syndicats, le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa, respectivement deuxième et troisième syndicat du secondaire, s’associent avec la première association de parents d’élèves pour soutenir, sous conditions, une réforme ministérielle.

Dans un communiqué, les trois organisations déclarent que « les annonces sur la réforme du lycée ouvrent des perspectives encourageantes pour les lycéens ». Ils citent notamment l’accompagnement personnalisé, qui « représente une réelle opportunité pour une meilleure prise en compte des besoins (des lycéens) », précisant qu’il se fait « sans augmentation de l’horaire des élèves, ce qui est dans l’intérêt des lycéens français, dont on connaît la très lourde charge de cours et de travail ». Autre point salué, « les enseignements d’exploration prévus en classe de seconde, si les programmes sont redéfinis dans le même esprit, devraient permettre aux élèves de mieux construire leur parcours ultérieur, dans un esprit de découverte et de curiosité, sans les enfermer dans une pré-orientation ». Ils sont en accord avec la mise en place du tronc commun en première : « sa création devrait permettre un décloisonnement des savoirs et des élèves. » Enfin ils estiment que « la possibilité offerte aux établissements, dans un cadre national fort et garanti à tous, de définir un projet pédagogique au service de la réussite de leurs élèves, est porteuse de dynamisme et de créativité ».

Fcpe et syndicats l’assortissent de réserves. Ils demandent « la tenue de journées banalisées dans tous les lycées rassemblant personnels, parents et élèves, dès janvier prochain, pour préparer la rentrée 2010 », la garantie du maintien des moyens attribués au lycée, des effectifs réduits pour les groupes de compétences en langues vivantes, un plan de formation des enseignants « cohérent avec les nouvelles missions que la réforme leur attribue ». Ces prises de position sont en rupture avec les autres syndicats sur de nombreux points : la priorité donnée aux lycéens, la croyance dans l’effet positif d’une certaine autonomie des établissements, l’acceptation de nouvelles missions par les enseignants.

Au même moment 7 syndicats se coalisaient contre la réforme dans une étrange alliance regroupant dans une opposition commune des organisations d’extrême gauche et de droite. Le Snes, le Snalc, le Snep, Sud, la CGT, F.O. et le Sncl Faen publiaient un communiqué commun estimant que la réforme est « inacceptable ». Ils récusaient l’autonomie des établissements estimant qu’elle conduirait « au développement des inégalités et à la concurrence entre les disciplines, voire entre les établissements », l’accompagnement personnalisé parce qu’il réduit les horaires disciplinaires, le tronc commun qui « permettrait l’augmentation des effectifs dans les classes ». Ils annoncent dès maintenant qu’ils se tournent vers les lycéens pour s’opposer à la réforme. L’échec répété des réformes du lycée a donc amené à cet éclatement du front syndical, que Xavier Darcos n’avait pas réussi à générer, dont les prémisses avaient été posées lors du vote sur la formation des enseignants cet été, et la confirmation donnée le 24 novembre.

Il ouvre des perspectives et des responsabilités nouvelles à Luc Chatel. Perspectives d’une avancée rapide sur ce dossier avec l’appui d’organisations capables de mobiliser des acteurs de terrain. Mais responsabilité d’un véritable accompagnement de la réforme dans le sens d’une modernisation du système éducatif. En a-t-il vraiment les moyens et la volonté ?

Cette situation met aussi au premier plan les organisations lycéennes. On sait que leurs prises de position sont suivies de près par un ministre inquiet de ne pas voir les lycéens dans la rue. La Fidl semble avoir choisi son camp en manifestant le 24 novembre et en prenant parti contre la réforme. « Ce que l’on nous propose est ni plus ni moins que de renforcer les ghettos entre lycées de quartiers et lycées de centre ville. Il est urgent que tous ensemble, nous nous mobilisions pour barrer la route à cette politique anti-jeune du gouvernement! » affirme le dernier tract de cette organisation. L’UNL, première organisation lycéenne, a pris une position plus modérée jugeant la réforme « ni bonne ni mauvaise » et en soulignant des points positifs. La balle est maintenant dans son camp.

Communiqué Sgen Se-Unsa Fcpe

Communiqué Snes, Snep, Cgt, FO, etc.

Dossier : Réformer le lycée

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Un plan Malraux pour les banlieues ?

Dans quelle mesure le service public d’éducation peut-il promouvoir un cadre éducatif serein qui permettra la réussite de tous ? Pour répondre à cette question, si fondamentale pour ce département, le Conseil général de Seine-Saint-Denis et son président, Claude Bartolone, réunissaient le 28 novembre les Premières Rencontres des acteurs de l’éducation en Seine-Saint-Denis.

Pourquoi préférer un plan Malraux au traditionnel « plan Marshall » ? Claude Bartolone, le dynamique président du Conseil général du 93, manifeste ainsi la place qu’il accorde à l’éducation. Il s’agit de « donner une longueur d’avance » aux jeunes de ce département touché par le chômage et la violence. Cela afin de leur redonner de l’espoir, de leur ouvrir des perspectives culturelles et intellectuelles nouvelles, de tenir la traditionnelle promesse de l’éducation nationale de promotion sociale par le travail.

Un moteur : les TICE. Dans cette perspective, le Conseil général mise sur les TICE et sur leurs effets de communication et de réunion, en mettant en place notamment un ENT.

Dernier sursaut d’une collectivité locale avant l’asphyxie décrétée par le président ou premier acte d’une reconquête territoriale, les Rencontres du 93 semblaient elles aussi traversées par la toute récente coupure idéologique du syndicalisme français. Comment développer un ENT face aux défenseurs de l’Ecole sanctuaire ? Comment prendre en compte les pratiques culturelles et sociales des jeunes face à la priorité disciplinaire ? Ces premières Rencontres locales avaient l’air d’un débat national.

Lire le dossier spécial du Café

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La Commission européenne souligne des progrès à réaliser

Après la publication de l’enquête TALIS, la Commission européenne a adressé le 25 novembre une « communication » au Parlement et au Conseil européen. Elle souligne les difficultés de mise en pratique des compétences clés transversales. « De nombreux efforts sont mis en oeuvre pour équiper les écoles en nouvelles technologies et pour veiller à l’acquisition des compétences informatiques de base dans le cadre de la compétence numérique. Cela étant, les compétences informatiques sont, de plus en plus, acquises de manière informelle par les jeunes, tandis que des aspects comme l’esprit critique dans l’utilisation des nouvelles technologies et des médias, la conscience du risque ainsi que les considérations d’ordre éthique et légal ont été négligés. Au moment où les TIC prennent de plus en plus de place dans notre quotidien, ces questions doivent être explicitement abordées dans l’enseignement et l’apprentissage. Le potentiel des nouvelles technologies en faveur du renforcement de l’innovation et de la créativité, de la création de partenariats et de la personnalisation de l’apprentissage doit être mieux exploité. Les compétences pour apprendre à apprendre figurent également dans de nombreux programmes, mais les établissements et les enseignants doivent être davantage soutenus pour intégrer systématiquement ces compétences aux processus d’enseignement et d’apprentissage ».

Communication

Sur l’enquête TALIS

L’ANDEV pour faire des PEL un outil pour le développement durable

« Dans un contexte où le développement durable est devenu le cadre de référence pour tous les territoires et une perspective d’avenir partagée, ne faut-il pas aller au-delà des notions de transmission des savoirs, chers à l’école, d’apprentissages, de réussite scolaire, d’investissement des temps de vie de l’enfant et du jeune et conjuguer nos réflexions et actions et stratégies sur la formation à l’éco-citoyenneté environnementale, sociale, mais aussi économique, l’emploi et le développement économique et la réduction des inégalités, constitutifs de garanties pour le développement, l’intégration de nos générations futures dans l’environnement immédiat, mais surtout dans la société future à vivre ». A l’occasion des 3èmes Rencontres nationales des Projets Educatifs Locaux (PEL), les 24 et 25 novembre, à Brest, l’Andev, association qui regroupe les directeurs de l’éducation des grandes villes, a plaidé pour une autre approche des PEL.

Anne-Sophie Benoit, présidente de l’Andev, a également confirmé l’urgence pour son organisation de voir se créer un observatoire des pratiques et politiques éducatives locales.

Comment détourner l’indignation des enseignants…

On se rappelle cette manifestation intempestive de lycéens de Lurçat, à Paris, contre leur professeur d’anglais. Elle avait suscité l’indignation des enseignants de l’établissement et beaucoup de commentaires en salle des profs.

Dans la foulée, est parue sur Internet une pétition qui se présente comme une manifestation de solidarité envers la collègue de Lurçat et une défense « des droits de l’Homme pour les professeurs ». Quelques enseignants ont signé ce texte par solidarité avant de découvrir qu’ils avaient signé un texte de Sos Education. Cette association fustige les enseignants et défend les positions les plus réactionnaires sur l’Ecole. Elle avait notamment appelé les parents à dénoncer auprès des autorités académiques les enseignants utilisant des méthodes non syllabiques ou dont les résultats en lecture étaient jugés insuffisants. Comme solidarité, il y a mieux…

Note ton prof : de l’importance des délégués

Une lectrice nous signale l’importance des « délégués » sur ce nouveau site de notation des profs. Ils ont en effet la main sur les commentaires et notes attribuées sur un établissement…

Sur ce site L’Expresso du 27 novembre

Formation des enseignants : une vidéo

Le Se-Unsa met en ligne une vidéo critique sur la réforme de la formation des enseignants.

La vidéo

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Le colloque sur les jeux dangereux oublie les profs

« Partout dans le monde, des enfants et des adolescents sont victimes de curieuses expériences auxquelles ils donnent le nom générique de « jeu du foulard ». Il arrive que ces jeux dangereux finissent mal et que les accidents soient mortels. Les jeunes sont inconscients des risques encourus et leurs parents ignorent totalement, ont oublié ou bien ne se sentent pas concernés par l’existence de ces activités ». Ce triste constat est dressé par l’APEAS, une association qui réunit de sparents victimes de ces terribles jeux.

Elle organise les 3 et 4 décembre un colloque international sur ces pratiques, leurs conséquences et les modes de prévention. Sous l’égide du ministère de l’éducation nationale et du ministère de la santé, des pédopsychiatres, sociologues, juristes, et parents travailleront sur la compréhension et la prévention de ces jeux. Un événement important marqué par l’absence des enseignants.

Le colloque

ZUS : La frontière invisible

« Habiter en ZUS et être immigré : un double risque sur le marché du travail ». C’est sous ce titre que la Dares (ministère du travail) publie une étude qui montre les discriminations dont sont victimes les habitants des Zones Urbaines Sensibles, et particulièrement les immigrés. «  Les personnes habitant en ZUS ont en moyenne des niveaux de diplôme inférieurs aux autres et appartiennent à des catégories socioprofessionnelles plus exposées aux difficultés d’insertion. Mais ce ne sont pas les seules explications de leurs plus grandes difficultés : à niveaux de diplôme équivalents, les personnes résidant en ZUS sont moins protégées contre le risque de chômage et le fait d’être immigré augmente dans tous les cas ce risque dans des proportions importantes ».

Etude Dares

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La classe

Les obstacles au développement des TIC à l’école

Comment expliquer la lente progression des TICE dans le système éducatif français ? Pierre FRackowiak propose une explication. « Déclarer que l’outil peut transformer fondamentalement la pratique apparaît comme une incongruité et provoque une incompréhension totale tant le modèle de la transmission du prof qui sait à l’élève qui ne sait pas est quasiment inscrite dans nos gènes. Pourtant si l’on n’y prend garde, ce modèle va exploser au visage des enseignants… Il explose déjà dans les classes, de plus en plus nombreuses, où il faut 20 minutes pour obtenir le silence avant de « faire cours », où les chahuts se multiplient malgré toute la bonne volonté des enseignants et leur détermination à transmettre ce qu’ils ont appris ».

Lire la tribune de Pierre FRackowiak

Aborder la solidarité avec BD Tchôlidaire

Durant l’année 2010, La Jeunesse au plein air organise deux opérations permettant d’aborder les notions de solidarité et de citoyenneté avec un groupe d’enfants et de jeunes : l’opération « BD Tchôlidaire » et nouveauté, l’opération « Les MégaZinfos Tchôlidaires ».

Les enseignants d’écoles élémentaires, de collèges et lycées ainsi que les animateurs de centres de loisirs peuvent y inscrire la classe ou le groupe d’enfants dont ils sont responsables.

L’opération « BD Tchôlidaire » : production d’écrits, un scénario de bandes dessinées à inventer. Il s’agit de faire écrire un scénario de bandes dessinées par les enfants sur le thème de la solidarité, en lien avec les départs en vacances et l’accès aux loisirs. En 2010, le scénario gagnant sera illustré par Ohm, dessinateur des Bao Battle.

L’opération « Les MégaZinfos Tchôlidaires » : éducation aux médias, trier des informations et rédiger des brèves. Il s’agit donc de faire écrire des brèves, basées sur des faits d’actualités en lien avec la solidarité et la citoyenneté. Mathilde Domecq, dessinatrice de Tchô! et auteur de Basile et Melba, illustrera les brèves qui seront publiées dans Tchô! Le Mégazine.

Plus d’information

La campagne de la JPA

Dernier jour : Rejoignez Arthur et ses chevaliers…

A comme Arthur, A comme adoubement, A comme amour courtois, A comme Avalon… Comment faire acquérir du vocabulaire aux élèves de primaire et de maternelle, dans le cadre d’un projet au long cours et d’une activité stimulante, en s’appuyant sur des ressources de la Bibliothèque Nationale de France ?

L’occasion vous en est offerte en participant au concours lancé par le SNUipp, la BNF, la Ligue de l’enseignement, l’Ecole des loisirs; la ville de Lyon; le Réseau des villes éducatrices, et Le Café Pédagogique, qui vous permettra, de plus, de travailler sur une période mythique de l’histoire du Moyen-Age, celle du roi Arthur.

« La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s’est constituée et développée au fil des siècles. Si l’aventure est l’élément essentiel de ce grand mythe qui traverse le Moyen Âge, leurs exploits continuent à fasciner notre imaginaire, et les chevaliers de la Table ronde nous apparaissent aussi comme des chercheurs de Connaissance, lancés dans une quête initiatique. Quelle est l’origine de ces chevaliers mythiques ? Comment est née l’histoire de la Table ronde ? C’est l’objet d’une exposition proposée par la BNF du 20 octobre 2009 au 24 janvier 2010. C’est aussi le thème retenu pour le concours « .

Il s’agit de réaliser un abécédaire, dont chaque lettre devra être illustrée au moins par une référence (personnage, lieux, documents relatifs au Moyen Age, etc). Les productions peuvent être réelles ou virtuelles.

Le concours est ouvert à toutes les classes de maternelle et de primaire. Pour y participer les enseignants responsables des classes doivent s’inscrire avant le 30 novembre 2009 et faire parvenir leur production avant le 16 mars 2010 minuit. Les résultats seront proclamés le 2 avril. Mais n’attendez pas pour rejoindre Arthur et ses chevaliers.

Le dossier complet sur le site du snuipp

Une sélection livres de jeunesse sur la légende arthurienne :

Sur le Café

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Etablissements partenaires

Exposition « Vis-à-Vis » au lycée d’Alembert

Situé à Aubervilliers en Seine Saint Denis, le lycée d’Alembert a deux spécificités : il accueille 68,8% d’élèves issus de milieux défavorisés; son projet pédagogique est de développer la sensibilité artistique des élèves. Et pour cela il a ouvert, avec le soutien du Fonds régional d’art contemporain Ile de France , sa propre galerie d’arts. La création de cette galerie est l’occasion d’offrir à tous ces élèves des rencontres privilégiées avec des œuvres originales.

Du 30 novembre au 11 décembre, le lycée propose l’exposition « Vis-à-Vis », un terme qui renvoie au face-à-face, au dialogue, à la confrontation… Le lycée d’Alembert inaugure ainsi cette nouvelle rubrique qui fait connaître l’actualité des établissements partenaires du Café pédagogique.

L’exposition

Devenir établissement partenaire

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Comment réussir l’intégration des ressources numériques ?

Avec la publication de « Beyond Textbooks », l’OCDE éclaire les facteurs qui permettent à certains états d’utiliser de façon innovante des ressources numériques alors que d’autres échouent.

Basée sur la situation des pays d’Europe du Nord, l’enquête met en avant les responsabilités étatiques. Pour que les enseignants utilisent des ressources numériques en classe il faut déjà qu’il y ait une volonté gouvernementale en ce sens. L’étude donne en exemple le Danemark et la Norvège, deux pays où l’utilisation des TIC a été légitimée par l’Etat. On mesure en lisant cette étude, la responsabilité des discours traditionalistes tenus par les derniers ministres de l’éducation français dans le retard national à intégrer les TICE…

Un autre facteur clé est lié au premier : c’est la croyance chez les enseignants que la maitrise des TIC est une compétence clé pour l’avenir des élèves. Un troisième facteur est dans la communication autour de ces ressources et le fait de pouvoir partager, sans problème de droit s, des ressources numériques nationales.

L’OCDE invite donc les gouvernements à établir une vision claire sur les compétences numériques et à développer une information gratuite sur ces ressources.

Un peu plus, l’OCDE inviterait le ministère à subventionner le Café et sa veille technologique…

L’étude

Evaluations internationales et performance scolaire

« Améliorer la performance scolaire : avantages et limites des inspirations internationales » : sous ce titre, le Centre d’analyse stratégique organise le 14 décembre à Paris un séminaire de travail où interviendront notamment Michel Quéré (Depp), Pasi Sahlberg (Finlande), Bernard Hugonnier (OCDE), Christian Forestier (HCE) et Marie Duru-Bellat. Un rendez-vous de qualité mais où l’Institut Montaigne, un think tank proche du pouvoir, sera très présent.

Le programme

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Les disciplines

Quel avenir pour les maths ?

22 ans après une première manifestation en 1987, la Société Française de Statistique, la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles et la Société Mathématique de France, soutenue par l’association femmes & mathématiques, organisent à Paris les 1er et 2 décembre le colloque international « Maths a venir ».

« Que signifie aujourd’hui faire des mathématiques ? Qu’est-ce qu’un mathématicien, une mathématicienne ? L’école mathématique française reste à la pointe de la discipline, mais pour combien de temps ? A quoi servent les mathématiques ? Sont-elles utiles ou intéressantes pour tous ? à la portée de tous ? Quels débouchés pour les formations en mathématiques ? Comment contribuer à ce que des citoyens de plus en plus nombreux soient aptes à décrypter les usages du nombre dans le débat public ? »

Cinq conférences accessible saux non spécialistes, 5 tables rondes, un débat avec des lycéens sont prévus lors de cette importante manifestation sur l’avenir des maths.

Le programme

Les SES dans la rue le 2 décembre

Du Palais Royal à la Bourse du travail, les professeurs de SES devraient être nombreux, mercredi 2 décembre, pour revendiquer davantage de place pour leur discipline dans la réforme du lycée.

Sur le site de l’Apses

S David dans le Café

Quels impacts du changement climatique en Europe ?

La Commission européenne publie une étude du projet PESETA sur l’impact du changement climatique en Europe. Les résultats varient selon les secteurs étudiés. Sur le plan agricole, le changement conduirait à une hausse des rendements d’environ 15%. IL y aurait aussi un impact positif pour le tourisme. Mais le changement climatique multiplierait par deux le nombre de victime d’inondations fluviales et par 10 les victimes des inondations maritimes. Au total l’Europe connaitrait un net ralentissement de sa croissance économique.

L’étude

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le Cafe

Les anciens Expresso ?

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