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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Vœux du président : L’Ecole bénéficiera du grand emprunt

ÉDITORIAL

Les aider, oui, mais à quoi ?

LE SYSTEME

Aide personnalisée : premiers chiffres l Absentéisme : Faut-il punir les parents ? l Le SNPDEN relativise l’incident du Kremlin Bicêtre l L’Angleterre va connecter les familles pauvres l A Maurice c’est la rentrée.

L’ÉLÈVE

Une étude souligne l’intérêt d’une politique d’implication des parents.

LA CLASSE

22 janvier : journée franco-allemande

ETABLISSEMENT PARTENAIRE

A Bressuire, le lycée Maurice Genevoix et le projet Bocarail

LA RECHERCHE

Le mérite contre la justice

CITOYENNETE

La France championne de la garde à vue

LES DISCIPLINES

Eco gestion : les stages du Cerpet l Pensées détachées l Les langues au primaire.

Le fait du jour

Vœux du président : L’Ecole bénéficiera du grand emprunt

Nicolas Sarkozy a présenté le 11 janvier ses « vœux au monde de l’éducation et de la recherche« . Il a consacré environ un tiers de son discours à l’enseignement scolaire, le temps restant étant consacré au supérieur. Le président de la République a salué les réformes. Celle du primaire d’abord en soulignant « des programmes recentrés sur les fondamentaux » et l’aide individualisée. Il a annoncé le développement des expérimentations, en donnant en exemple la « mallette des parents », un programme qui rapproche le collège et les parents.

Il a salué aussi la réforme du lycée dont il attend un rééquilibrage des filières et un taux de 50% de diplômés du supérieur. « Nous allons également revaloriser la série Sciences et technologies industrielles (STI) afin qu’elle puisse fournir le vivier de techniciens supérieurs et d’ingénieurs dont notre pays aura besoin ». Enfin il a vanté la réforme de la formation des enseignants : « nous faisons le choix de la qualité » affirme-t-il ce qui n’est peut-être pas un avis partagé avec les enseignants.

On retiendra finalement de ce discours deux points. « La question de la revalorisation de la condition enseignante est une question incontournable : en hissant le niveau de recrutement à BAC+5, nous allons revaloriser la carrière des enseignants » a promis le président mais sans fixer ni date ni forme. Il a par contre précisé qu’il y aurait une revalorisation des débuts dans l’enseignement.

Le deuxième point concerne le numérique, un domaine où Luc Chatel voulait marquer son passage. « Je souhaite », a dit N Sarkozy,  » je le dis à Luc CHATEL et à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, que continuent à se développer les usages numériques à l’école : le grand emprunt va vous y aider. Les nouvelles technologies dans le domaine éducatif constituent une véritable révolution au service des apprentissages. Nous n’avons pas le droit de passer à côté ». C’est sans doute là la seule véritable information de ce discours. Alors que les experts avaient exclu l’enseignement scolaire du bénéfice du grand emprunt, le président de la République vient de l’y ramener. On devrait prochainement en savoir davantage.

Le discours

Chatel confirme un grand plan numérique

Les syndicats soulignent l’autosatisfaction présidentielle

« L’autojustification sur le contenu des « réformes » et l’autosatisfaction sur leur bilan auront marqué la cérémonie des vœux du président de la République au monde éducatif » estime l’Unsa éducation dans un communiqué. Le Sgen Cfdt souligne lui « des vœux bien étroits ». N Sarkozy « annonce la poursuite de la politique en cours dans toutes ses contradictions ». Les deux organisations appellent à manifester le 21 janvier.

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Les aider, oui, mais à quoi ?

De la maternelle aux différentes filières des lycées, l’aide « individuelle » est désormais partout prescrite. On sait quels débats ouvre le phénomène, à tous les niveaux, entre ceux qui y voient une opportunité à saisir, et ceux pour qui baisser le temps d’enseignement ne peut qu’amener à la « réduction des exigences ».

Le travail de l’élève. Dans le dossier de la récente livraison du bulletin XYZep, titré « Individualiser pour faire apprendre ? », l’article d’Anne-Marie Chartier souligne combien le regard historique nous aide à relativiser l’urgence du « nouveau ». Elle insiste sur le faible nombre d’heures de cours, et le grand nombre d’heures « d’études » encadrées, dans le lycée qui, au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, n’accueillait pourtant que les élèves les plus socialement (et culturellement) favorisés. Patrick Rayou et ses co-auteurs y reviennent dans leur récent « Faire ses devoirs » (PUR). Martine Kherroubi indique qu’en un siècle, le rapport entre le temps de cours et le temps d’étude s’est inversé, passant de un pour deux, à deux pour une, et souvent moins… Souvent externalisé à la maison, avec les problèmes qu’identifiait déjà Glasman il y a quinze ans, le travail personnel de l’élève pour « discipliner » le monde semble revenir au cœur des interrogations de l’institution comme de la recherche.

Des modèles dépassés. Globalement, les traditions des différents ordres éducatifs semblaient avoir construit des marques stables : le primaire intégrait les exercices et les entrainements au temps scolaire, quand le secondaire renvoyait le travail personnel hors du cours. Aucun des deux modèles ne semble désormais pouvoir perdurer en l’état, sauf à vouloir se satisfaire du butoir infranchissable des 15% d’élèves qui résistent encore aux enseignants dans la conquête des savoirs… Du coup, c’est bien à l’articulation entre les différents temps, et à leurs modalités, que les enseignants devraient être appelés à réfléchir, si leur hiérarchie voulait bien les considérer autrement que de simples metteurs en scène d’arbitrages faits ailleurs.

Enseigner c’est comme mener une guerre. « Enrichir le métier », comme disent les ergonomes, ce serait donc prendre en charge collectivement la réflexion sur les moyens possibles, dans la classe ou dans les dispositifs d’aide, à l’école et à la maison, pour gagner cette guerre. Le mot vous semble un peu fort ? “Une fois que nous avons saisi l’immensité du chemin à parcourir, il devient compréhensible que l’élève doit entrer dans une lutte brutale avec le monde, et que dans cette lutte l’enseignant doit avoir le dernier mot ; et nous comprenons l’idée qu’enseigner c’est comme mener une guerre.” Ca date de 1921, et c’est signé Vygotski, un psychologue très souvent cité, mais trop souvent caricaturé…

Marcel Brun

Télécharger le numéro 35 de XYZep

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Aide personnalisée : premiers chiffres

Le ministère publie de premières données sur l’aide personnalisée de 2 heures hebdomadaires instituée au primaire. D’après lui, 884 000 élèves de l’école élémentaire, soit 30%) et 360 000 de la maternelle (18%) auraient suivi l’aide. En maternelle elle est le plus souvent organisée en 4 moments de 30 minutes. En école élémentaire cette répartition domine suivie de 2 fois une heure. Le plus souvent cela a lieu le soir.

Imposée par la réforme de 2008, l’aide personnalisée a été fraîchement accueillie par les enseignants. L’aide a aussi été l’objet des attentions de l’Inspection générale. Dans un rapport publié en septembre, les inspecteurs P Claus et O Roze estimaient que « le bilan est positif », mais jugeaient que les effets sur la réussite des élèves ne se voient pas franchement.

Le ministère organise des séminaires dans les grandes villes françaises pour « présenter les leçons à tirer de la première année de mise en œuvre de l’aide personnalisée…. Des ateliers visent à construire des propositions sur les formes et les contenus de cette aide. Ils se concentrent sur trois axes ».

Des chiffres

Les séminaires

Absentéisme : Faut-il punir les parents ?

« Je suis favorable à ce qu’on regarde comment améliorer l’efficacité de la loi » a prudemment suggéré Luc Chatel en réponse à une proposition du député UMP Ciotti qui demande que soit appliquée une loi de 2006 qui permet de supprimer les allocations familiales des parents des élèves absentéistes. Cette politique est-elle efficace ?

Punir les parents, une idée neuve de l’UMP. En fait, M. Ciotti ne fait que relayer une campagne lancée par X. Bertrand et l’UMP en octobre 2009. Le parti présidentiel avait mis en ligne une pétition appelant les sympathisants à demander « une meilleure application de ce volet de la loi du 31 mars 2006 » demandant la suspension des allocations familiales. Pour l’UMP, « si des absences répétées et injustifiées sont constatées chez un enfant, c’est bien la responsabilité de ses parents qui doit être engagée », il est donc légitime de sanctionner les parents.

Une méthode scolairement inefficace. Cette politique de sanction est appliquée en Angleterre depuis des années. Le pays a mis en place des mesures hyper répressives, qui vont bien au-delà de la suppression des allocations familiales. En 2007 près de 10 000 parents ont été poursuivis du fait de l’absentéisme de leur enfant. Ils risquent des amendes importantes et même la prison ferme : 133 parents ont déjà été emprisonnés. Or les derniers chiffres, publiés en octobre 2009, montrent que cette politique est totalement inefficace. Jamais l’absentéisme n’a été aussi élevé en Angleterre qu’en 2008-2009. 1,03% des heures de cours auraient été manquées, c’est le taux le plus élevé depuis qu’on l’enregistre, c’est-à-dire depuis 1994. En 2007 il était de 0,97%. D’année en année, le taux d’absentéisme ne cesse de progresser en Angleterre. A cela une raison : il y a des motifs sérieux à l’absentéisme. On ne luttera pas contre lui simplement en imaginant que les élèves sont paresseux, les parents incultes et démissionnaires et les profs ennuyeux. Une petite visite sur le terrain, dans les établissements où ce taux est le plus important, pourrait amener les élus UMP à sortir de leur position de donneurs de leçons de morale pour aller sur le terrain social.

Mais électoralement cohérente. La cible réelle de cette mesure ne semble donc pas être un souci d’intégration scolaire des enfants des classes populaires, bien davantage frappés par ce fléau que ceux des classes favorisées. A quelques semaines des régionales, cette mesure participe d’une campagne qui vise à stigmatiser les familles populaires qui sont aussi parfois « d’origine » immigrée. Elle n’empêche d’ailleurs pas le même parti de vanter un dispositif qui vise à rapprocher parents et collèges…

Article du Monde

Pétition UMP

Les derniers chiffres anglais

Le SNPDEN relativise l’incident du Kremlin Bicêtre

« Le Snpden souhaite que les autorités fassent preuve de sens de la mesure et de discernement  » affirme un communiqué du premier syndicat des personnels de direction. Alors que le gouvernement appelle à une minute de silence dans tous les établissements secondaires mardi, le Snpden trouve que « aucun établissement n’est à l’abri d’un tel drame » et qu’aucune mesure de sûreté « ne sera en mesure d’apporter une protection totale ».

L’Angleterre va connecter les familles pauvres

Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé le lancement d’un plan de 300 millions de livres pour offrir un ordinateur et un accès Internet à 300 000 familles. Ce plan est lancé à la veille de l’ouverture du BETT, le salon mondial des TICE.

Article BBC News

A Maurice c’est la rentrée

Rassemblement dans la cour en uniforme, hymne national, mais aussi comportement communautaire et hymne de l’école : L’Express de l’ile Maurice raconte la journée de rentrée dans l’île.

Article de L’Express

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Une étude souligne l’intérêt d’une politique d’implication des parents

Une étude montre l’efficacité pour un établissement scolaire de travailler sa relation avec les parents. Expérimenté en 2008 dans l’académie de Créteil, le dispositif « Mallette des parents » a été salué par le président de la République lors de ses vœux. C’est qu’il vient de faire l’objet d’une évaluation par des experts de l’Ecole d’économie de Paris (E Maurin, N Guyon, M Gurgand et F Avvisati).

Il s’agit d’un « outil de communication partagé entre l’institution, les intervenants de laMallette et les parents pour faciliter leurs échanges », explique le rectorat de Créteil. « La réussite scolaire des élèves dépend d’interactions multiples entre la famille, l’école et l’environnement. La clarification des rôles de chacun a pour objectif de créer des synergies entre tous les acteurs, au service de la réussite scolaire des élèves ». Le dispositif consiste en trois réunions débats réunissant parents d’élèves de 6ème et acteurs du collège, axées sur l’aide que le sparents peuvent apporter aux enfants, les relations avec le collège et la connaissance de son fonctionnement.

Selon l’étude, « le premier effet notable de ce programme est un surcroît d’implication des parents auprès de l’institution scolaire et un eplus forte implication auprès de leurs enfants à la maison ». Les parents contactent davantage les enseignants et sont moins convoqués. Les élèves sont moins punis, ont davantage de distinctions décernée spar l’établissement. « L’écart entre les parents des classes bénéficiaires et témoin est de même ordre que celui qui existe entre les familles de cadre et les autre sfamilles ». De plus le changement de comportement gagne les élèves dont les parents ne participent pas au projet.

Mais le dispositif a aussi une limite forte. Si le climat scolaire s’améliore par contre les résultats scolaires sont peu affectés.  » Il existe un impact sur certains résultats scolaires en français, notamment pour les exercices les plus simples, à la portée des élèves faibles. Mais dans l’ensemble, l’effet de cette intervention sur les résultats scolaires est assez ténu » .  » Ce n’est pas très surprenant », note l’étude, « dans la mesure où l’intervention agit d’abord sur les motivations et les comportements, ce qui ne peut avoir d’influence sur les résultats scolaires qu’à plus longue échéance ». Un argument qui semble quand même poser une limite à l’étude. La conclusion semble plus assurée et plus générale : « Le difficile rapport de certains parents à l’école n’est pas une fatalité sociale ».

Etude

La mallette des parents

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La classe

22 janvier : journée franco-allemande

Le 22 janvier est traditionnellement la journée de l’amitié franco – allemande. Le service de presse de l’ambassade propose « mille et unes façons de célébrer l’amitié franco-allemande » .

Le programme

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Etablissement partenaire

A Bressuire, le lycée Maurice Genevoix et le projet Bocarail

Ce projet consiste à concevoir un musée retraçant la vie du quartier de la gare de Bressuire (79) en 1950 et à présenter l’achèvement de ces travaux pour la foire exposition de Bressuire de 2011 voire 2012, pour ensuite intégrer un local pour la visite des touristes. La mairie de Bressuire (79), le club de modélisme de Bressuire (Model Club Bressuirais), l’association « Histoire et Patrimoine du Bressuirais » et le lycée général Maurice Genevoix en sont les partenaires.

Et les élèves ? La section Sciences de l’ingénieur du lycée (terminale S-SI) est chargée de la réalisation du site web de l’événement et de l’automatisation d’une maquette ferroviaire à l’échelle de la gare. Elle doit aussi concevoir une modélisation 3D animée du quartier et un son et lumière sur grand écran. La section cinéma l’aidera à réaliser l’animation mais doit aussi réaliser des témoignages vidéos. L’équipe TICE se charge du système informatique nécessaire à la gestion de l’automatisation du musée.

Le descriptif complet (format doc)

La carte d’idées évolutive du projet (format flash)

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

Devenir établissement partenaire

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La recherche

Le mérite contre la justice

« Le mérite est trouble d’emblée, il est pris dans une gangue sociale et les enseignants ne peuvent y échapper et en être des juges impartiaux… De plus ce qu’on a, on ne l’a jamais tout seul : il faut reconnaître le caractère social du mérite ». Dans Fenetres sur cours, Marie Duru-Bellat fait passer un sale quart d’heure à la méritocratie républicaine.

FSC 336

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Citoyenneté

La France championne de la garde à vue

« La plupart des textes étrangers subordonnent le placement en garde à vue à l’existence d’une infraction d’une certaine gravité » , signale l’etude de législation comparée réalisée par le Sénat sur la garde à vue. « Dans tous les pays sauf en Belgique, les personnes placées en garde à vue peuvent bénéficier de l’assistance effective d’un avocat dès qu’elles sont privées de liberté. La durée de la garde à vue est strictement limitée par la constitution en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Italie, tandis qu’elle est fixée par une loi autorisant des prolongations en Angleterre et au pays de Galles ainsi qu’au Danemark ». Ce qui ressort de cette étude c’est que la garde à vue est décidée bien plus facilement en France qu’ailleurs.

Le rapport

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Les disciplines

Eco gestion : les stages du Cerpet

Le Cerpet en partenariat avec de nombreuses entreprises de tous secteurs, propose plus de 100 stages courts en entreprise (5 jours) aux enseignants d’éco-gestion. Il s’agit de stages « généralistes » intitulés  » la grande entreprise et les défis de demain » ou de stages plus « spécialisés » suivant les domaines d’enseignement des professeurs : banque, commerce international, informatique de gestion, management des systèmes d’information, management, organisation, notariat etc.

Le cerpet

Les stages

Pensées détachées

Du 12 au 17 janvier, la Bibliothèque nationale de France présente l’accrochage « Pensées détachées » conçu sur le principe de la Grande Lessive® sur le site François-Mitterrand. En écho à l’exposition Choses lues, choses vues d’Alain Fleischer (site Richelieu), il s’agissait de partager une expérience de lecture à la Bibliothèque en composant, sous la forme d’un dessin, d’une photographie, d’un écrit… une page, une feuille volante, comme échappée d’un livre. Plus de cent feuillets sont exposés selon un dispositif coordonné par la plasticienne Joëlle Gonthier. Toutes ces pages offertes un moment à la contemplation des visiteurs seront ensuite rassemblées pour être conservées par la bibliothèque, au département des manuscrits, disponibles pour les lecteurs des siècles à venir.

L’accrochage, sur des fils tendus devant les fenêtres donnant sur la forêt située au cœur du bâtiment, réunit des réalisations d’enfants, de collégiens, d’élèves et d’étudiants de sections spécialisées en art, d’artistes, de lecteurs et de personnes travaillant à la bibliothèque. Selon Joëlle Gonthier « La Bibliothèque nationale de France crée ainsi des liens inédits avec ceux qui la font exister et adresse également un message aux autres. En effet, en déclinant le principe de La Grande Lessive®, la BnF laisse entrer un souffle qui la relie au mouvement impulsé dans les centaines de lieux où se déploie cette action destinée à promouvoir la pratique artistique et à créer du lien social. Il ne s’agit ni d’une rétrospective ni d’une exposition thématique ou monographique : c’est un instantané, la récolte impromptue de rapports à la lecture que chaque nouvelle expérience peut modifier. C’est en conséquence un autre rapport au temps, au jugement et aux traces laissées »

L’exposition

Les langues au primaire

Fenêtres sur cours publie un dossier sur l’enseignement des langues au primaire. Pour Martine Kervran, maitre de conférence à l’ IUFM de Bretagne, « l’enjeu principal est que l’école participe à la formation de citoyens éclairés. Il ne s’agit pas de fabriquer des polyglottes mais des individus potentiellement plurilingues, d’aller vers l’autre et de chercher à communiquer avec des locuteurs de langues et cultures différentes. Pour développer ces aptitudes, il est souhaitable de multiplier les occasions de contacts avec les langues. Ces contacts passent par de « l’éveil aux langues » pour développer l’ouverture à l’altérité et les capacités métalinguistiques en comparant le fonctionnement de plusieurs langues ».

FSC 336

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le Cafe

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