Citoyenneté : Que faire ?

Martine Storti : « Il y a urgence à rouvrir les écoles »

Inspectrice générale de l’éducation nationale, Martine Storti travaille depuis 1999 (le Kosovo) sur l’éducation d’urgence. Depuis 2002, elle a multiplié les propositions aux ministres successifs pour que l’Education nationale devienne un acteur international dans ces situations. Le Café pédagogique avait rendu compte du rapport remis à François Fillon, alors ministre de l’Education nationale, en 2005. Il a été suivi de nombreuses notes aux Affaires étrangères ou à la DRIC. Mais ses propositions sont restées dans un tiroir dans les deux ministères. Elle est sans doute la personnalité la plus qualifiée en France pour parler de l’éducation en situation d’urgence. Celle d’Haïti.

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/pages/seisme_ha[…]

Pour l’Unesco, il faut d’urgence réaliser des dispositifs éducatifs temporaires.

« S’il y a jamais eu un moment pour la communauté internationale de manifester sa solidarité, c’est bien aujourd’hui », a déclaré Irina Bokova, directrice générale, au siège de l’UNESCO jeudi.14 janvier 2010. « J’adresse cet appel à tous les secteurs de la société –gouvernements, fondations et autres donateurs ainsi qu’aux particuliers. Haïti a besoin d’une aide immédiate, massive et bien coordonnée. L’éducation est au cœur du redressement d’Haïti et c’est la clé de son développement. Nous sommes déterminés à mobiliser une assistance pour des dispositifs éducatifs temporaires d’urgence et pour la reconstruction. Je demande aussi au monde universitaire de faire preuve de solidarité. Les universités de la région et au-delà devraient faire leur possible pour accueillir les étudiants haïtiens ».

http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=4720[…]

L’Unicef évoque le sort des enfants haïtiens

« L’UNICEF est en train de livrer aussi rapidement que possible les fournitures humanitaires nécessaires à Jacmel et à Port-au-Prince pour contribuer aux secours et assurer à la population un approvisionnement en eau salubre et des équipements d’assainissement, des médicaments et des abris provisoires », précise Ann M. Veneman, directrice générale de l’Unicef. « Nous axerons également nos efforts sur les enfants qui ont été séparés de leur famille, pour les protéger des mauvais traitements et de l’exploitation. On estime que 46 pour cent des Haïtiens (près de 10 millions de personnes) ont moins de 18 ans ; les besoins particuliers des enfants en termes d’alimentation, d’abri et de protection doivent être pris en compte dès les premiers stades des opérations de secours et l’UNICEF fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer que ces besoins soient satisfaits ».

http://www.unicef.org/french/media/media_52424.html

Eduquer en urgence : le réseau INEE

Le réseau international Inee est spécialisé dans l’éducation d’urgence. Il publie par exemple un guide opératoire.

http://www.ineesite.org/

Les régions françaises au secours des lycées haïtiens

Président de l’Association des régions de France, Alain Rousset a demandé aux régions de prendre en charge la reconstruction des lycées haïtiens.

Dépêches AFP

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_n[…]

Solidarité laïque collecte les aides

Solidarité Laïque lance un appel d’urgence pour les sinistrés d’Haïti gravement touchés par l’énorme tremblement de terre qui a frappé hier le pays. L’aide sera organisée par les partenaires haïtiens de Solidarité laïque. « Dans un pays où 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté », écrit Solidarité laïque, « ce tremblement de terre vient à la suite des nombreuses catastrophes naturelles à répétition qui sont un désastre pour le développement de ce pays ».

Solidarité laïque

http://www.solidarite-laique.asso.fr/ewb_pages/u/urgence_[…]

Médecins sans frontières à Haïti

http://www.msf.fr/2010/01/13/1619/tremblement-de-terre-haiti-[…]

« Learn what you can do »

La Maison blanche mobilise pas moins de trois présidents pour Haïti. « Vous ne serez ni abandonnés, ni oubliés » a promis B Obama dans un discours le 15 janvier 2010. Il a demandé à B Clinton et G W Bush de créer un fond de secours pour marquer l’engagement des Etats-Unis. Un numéro d’appel taxé à 10 $ a été ouvert.