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Par François Jarraud et M. Brun

Petits détails et humbles soldats de la République…

A l’heure où cigares, laxisme des héros du ballon rond et doubles rémunérations défraient la chronique, les enseignants se tâtent pour la grève du 24, en pleine ligne droite des fêtes d’Ecole. Pour la plupart, ils ont déjà eu des nouvelles de la rentrée, avec son lot de stupéfactions.

Le maître supplémentaire qui avait tant contribué aux modules d’aides à la compréhension l’an passé ? Supprimé. L’inspecteur d’académie l’a promu au grade de gisement d’efficience.

L’intervenante d’anglais ? C’était hier son pot de départ, non-renouvellement de son contrat oblige. Elle a partagé les cacahuètes avec l’auxiliaire de vie scolaire, dont le contrat est arrivé à terme, bien que son année aux côtés de Kévin ait été jugée formidable par tous.

Hier, madame Martin, la maîtresse du CM1, a appris que la classe « pratiques culturelles et histoire des arts » prévue pour fin septembre est supprimée : le poste de la chargée de mission « arts et culture » qui assurait l’animation du lieu d’accueil disparaît. Gisement d’efficience aussi. Pourtant, 234 classes y sont venues cette année. De toutes façons les crédits pour ce type de projet ne seront plus versés, réduction des déficits oblige. Par contre, l’Inspecteur d’Académie vantera bien la priorité « Histoire des Arts » lors de la venue du Recteur, le 5 septembre, avec tous les journalistes.

A la rentrée, la nouvelle directrice ne fera pas son stage obligatoire pour sa prise de fonction : les remplaçants « formation continue » seront tous occupés par les congés maternité.

Par contre, elle risque d’être mobilisée pour aider à l’accueil des professeurs stagiaires qui arrivent dans la classe de CE1. Avec sa collègue maître-formatrice, elles doivent travailler au module de trois heures prévu dans la « formation » des professeurs stagiaires pour le mois d’octobre, sur le thème « devenir enseignant : les compétences »… Oui, oui, trois heures…

Sans doute les collègues de la maternelle leur donneront-elles aussi au coup de main, bien qu’elles n’aient pas eu la classe supplémentaire souhaitée : avec 29,4 élèves par classe de moyenne, insuffisant pour être dans la norme d’ouverture. Et encore, on ne compte plus depuis longtemps les deux ans dont la liste d’attente suffirait à faire une classe… Ils iront à la crèche, un peu plus tassés que l’an passé.

Françoise Lantheaume, sociologue, présentait à la tribune du congrès du SNUipp ses travaux sur la « souffrance » des enseignants : sentiment d’être perpétuellement débordé, modestie et doutes sur l’efficacité de leur travail, appréhension et manque de confiance dans l’institution. Elle a appelé les syndicats à « réinventer leur rôle » pour aider les enseignants à lutter contre l’isolement. Alors, à jeudi, et sinon bel été malgré tout…

Marcel Brun

La circulaire de rentrée pose la question des rythmes scolaires

Le principal point de la circulaire de rentrée concerne essentiellement le primaire : il s’agit de modifier les rythmes scolaires.

Ouverte en toute modestie sur l’image d’une Ecole blottie dans les images d’Epinal républicaines (« L’École met en œuvre les principes de la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. À cette fin, les politiques éducatives menées en France visent à donner à chaque élève les moyens de la réussite au service d’une société juste »), la circulaire de rentrée aborde 5 thèmes (maîtriser les fondamentaux et ancrer l’éducation artistique et culturelle, personnaliser les parcours scolaires, responsabiliser les équipes et les élèves à tous les niveaux, accélérer le développement du numérique à l’école, renforcer la politique de santé et la pratique du sport) avant de s’adresser à chaque niveau. Elle le fait dans un style militaire (usage répété du mot mobilisation par exemple) qui contraste avec la faiblesse des engagements concrets sur le terrain (« La prévention de l’illettrisme est une priorité essentielle pour l’École. Elle repose sur l’application pleine et entière des programmes du premier degré. Les ressources pédagogiques nécessaires pour l’appropriation de ces programmes par les maîtres seront développées ».)

Au primaire, la circulaire remet enfin en question la semaine de 4 jours.  » Avec le concours des corps d’inspection, les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale, soutiendront et accompagneront les projets d’école qui prendront explicitement en compte l’aménagement du temps scolaire pour en améliorer l’efficience, dans le respect des rythmes de l’enfant : semaine de neuf demi-journées, horaires décalés, articulation avec l’accompagnement éducatif, etc. » affirme le B.O., ce qui confirme que le dispositif actuel n’est pas satisfaisant.

La circulaire de rentrée

http://www.education.gouv.fr/cid50863/mene1006812c.html

Chatel prépare les Epep

« Les EPEP en ligne de mire » affirmait L’Expresso du 2 mars 2010. « A la lecture du 3ème rapport sur la révision générale des politiques publiques (RGPP) », ajoutions-nous, « il reste un seul « feu rouge », signalant une mesure qui n’a pas encore réussi à passer : la mise en place des EPEP, les établissements publics de l’enseignement primaire, c’est-à-dire la réorganisation de cet enseignement en établissements dirigés par un chef d’établissement à l’image du secondaire. Une mesure là aussi combattue mais qui devrait être le prochain objectif de L Chatel ».

Luc CHatel vient de lancer la procédure qui pourrait permettre la généralisation des EPEP. Un décret daté du 17 mars nomme le député Frédéric Reiss, chargé d’une mission temporaire auprès de Luc Chatel. Elle concerne le statut des directeurs d’école primaire et les directions. Elle aboutira à un rapport fin juin.

Or Frédéric Reiss avait remis en novembre 2008 un rapport préconisant la généralisation des EPEP et un statut hiérarchique pour les directeurs d’école. Arguant que  » l’autorité et le rayonnement pédagogique d’un directeur d’école, d’un principal de collège ou d’un proviseur de lycée jouent pour beaucoup dans l’amélioration des résultats obtenus par un établissement », i y plaidait pour la création de directeurs d’école ayant un rôle comparable à celui des proviseurs.

Le décret

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFT[…]

L’Expresso du 2 mars

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/03/020320[…]

Le rapport Reiss

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/11/011120[…]

RGPP 3

http://www.rgpp.modernisation.gouv.fr/fileadmin/imgs/RGPP-Fevr[…]

Elections des représentants des parents d’élève

Une note de service publiée au B.O. du 24 juin fixe la date des élections des représentants des parents d’élèves aux 15 ou 16 octobre. Elle précise les modalités du vote.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52189/mene1014959n.html

Accompagnement en science et technologie

Le B.O. du 17 juin publie une circulaire mettant en place un accompagnement en sciences et technologie dans le primaire. « L’accompagnement en science et technologie à l’école primaire (ASTEP) est une des actions conduites au niveau national avec le concours de l’Académie des sciences, en complément des différents dispositifs pédagogiques déjà mis en œuvre dans les classes de l’école primaire, pour faciliter un enseignement de la science et de la technologie conforme aux programmes et qui donne aux élèves les moyens d’atteindre les objectifs de connaissances et de compétences définis par le socle commun. L’ASTEP permet à l’enseignant d’être secondé par un scientifique – étudiant, chercheur, ingénieur ou technicien d’entreprise – pour concevoir et conduire des séquences de classe permettant aux élèves de construire des connaissances scientifiques dans une démarche d’investigation. L’accompagnement favorise les échanges de savoirs et de pratiques, le partage de ressources et de compétences et contribue ainsi à rendre les sciences et les techniques accessibles au plus grand nombre. Plusieurs modalités sont possibles, de l’accompagnement en classe sur un cycle d’activité au suivi à distance utilisant les techniques actuelles de l’information et de la communication ; accompagnement de l’enseignant avec sa classe ou accompagnement de l’enseignant seul, que ce soit pour le suivi, l’aide au projet ou encore pour la formation ».

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52100/mene1000474c.html

Temps scolaire : L’Académie de médecine condamne le temps scolaire

Dans un rapport l’Académie de médecine recommande de mettre fin à la semaine de 4 jours au primaire et de remanier les congés scolaires.

« Le sommeil est un facteur indispensable à la bonne santé de l’enfant et certains travaux ont corrélé les difficultés scolaires à un sommeil insuffisant » affirme l’Académie de médecine dans un rapport réalisé par les professeurs Touitou et Bégué. Ils ont consulté les travaux de recherche sur les rythmes biologiques de l’enfant et étudié les rythmes scolaires. Les conclusions sont sévères.

Au primaire, ils soulignent « le rôle néfaste… de la semaine dite de 4 jours sur la vigilance et les performances des enfants les deux premiers jours de la semaine liées à une désynchronisation liée au week-end prolongé ». L’Académie invite à revoir la semaine scolaire. « La journée scolaire qui se déroule en France de 8 h 30 à 16 h 30 devrait être améliorée en brisant ces horaires conventionnels pour organiser une semaine scolaire sur une journée moins longue (5 h par exemple et sur une semaine de 4 jours et demi ou 5 jours comme dans la plupart des pays européens, en proposant 1 h d’études dirigées en fin de classe l’après-midi) ». De plus, « les semaines de 4 jours, 4 jours et demi ou 5 jours de classe ont fait l’objet de recherches qui montrent que l’aménagement hebdomadaire en 4 jours n’est pas favorable à l’enfant car celui-ci est plus désynchronisé le lundi et le mardi matin que dans la semaine habituelle de 4 jours et demi. Par ailleurs, un certain nombre d’études ont établi que les performances mnésiques sont meilleures après un week-end de un jour et demi comparé à un week-end de deux jours comme dans la semaine de quatre jours actuelle ».

Au collège, l’Académie invite à revoir les emplois du temps. « Le traitement de l’emploi du temps est actuellement le même au collège, quelle que soit la classe (de la 6ème à la 3ème), sans tenir compte de l’âge de l’enfant ».

L’Académie invite donc à « aménager la semaine sur 4 jours et demi ou 5 jours » et à « évoluer vers un calendrier de 7-8 semaines de classe et 2 semaines de vacances, ce qui implique un remaniement des 1er et 3ème trimestres ». Elle estime qu’il faudrait une année scolaire de 180 à 200 jours au lieu des 144 jours actuels mais avec des journées moins longues. Le ministère a répondu que c’était chaque école qui avait choisi son rythme hebdomadaire.

A vrai dire les propos de l’Académie de médecine ne sont pas surprenants. Les spécialistes avaient immédiatement réagi aux nouveaux horaires imposés par X Darcos au primaire lors de la réforme de 2008. Ainsi, Hubert Montagner avait décrit pour le Café l’état des connaissances sur ce sujet et montré la nocivité des nouveaux horaires. Les syndicats avaient pris le relais des spécialistes.

Le rapport de l’Académie d emédecine

http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRu[…]

Communiqué Snuipp

http://www.snuipp.fr/spip.php?article6923

Communiqué FCPE

http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-2338.php

Dans le Café, sur la réforme 2008

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/09/04090[…]

Dans le Café, sur la réforme 2008

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/09/Monta[…]

Luc Chatel installe le comité sur le temps scolaire

« Afin de réconcilier le temps des familles, celui de l’école et celui de la société « , Luc Chatel a installé le 7 juin le Comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, en souhaitant qu’il puisse « permettre aux élèves d’aller le plus loin possible » et limiter les phénomènes de violence scolaire.

« La fonction première du comité est de consulter », affirme la rue de Grenelle. « Il a pour mission d’écouter tous ceux qui sont touchés par la vie de l’Ecole : les organisations syndicales, les fédérations de parents d’élèves, les organisations de lycéens, les représentants du monde associatif, du monde économique et social mais aussi tous ceux dont l’activité est concernée par les rythmes scolaires sans se limiter dans ses auditions, tant en nombre qu’en fréquence ». Luc CHatel annonce des débats dans chaque académie, une synthèse mi janvier 2011 et un rapport an mai 2011.

Selon le ministre, la diversité des origines des membres du comité de pilotage, présenté à la presse à l’occasion de l’installation de la conférence nationale sur les rythmes scolaires, reflète la diversité des aspects à prendre en compte dans une réflexion concernant au premier chef l’enfant et le système éducatif.

Le comité est présidé par Christian Forestier, administrateur général du CNAM, et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation à la commission européenne. Ils sont entourés de 16 membres, où les spécialistes (Eric Debarbieux, sociologue, Bernard Hugonnier, OCDE, Jean-Marc Roirant, ligue de l’enseignement, François Testu, JPA, Yves Touitou) sont noyés au milieu des politiques ou des représentants économiques.

D’ores et déjà la composition du comité est critiquée. La Peep déplore l’absence des parents. « Un Comité de pilotage sans représentants de parents d’élèves est une décision lourde de sens », estime l’association. Le Se-Unsa met en garde contre les dérives possibles. « En ce jour de lancement des travaux, alors qu’au ministère on parle de « chance historique » », le SE-UNSA « tient à prévenir que toute instrumentalisation de ce sujet de société à des fins d’économies budgétaires sonnerait le glas d’une évolution pourtant indispensable ».

Entre éthique professionnelle et exploitation. C’est que l’idée de créer des emplois en allongeant la durée de l’année scolaire pourrait se faire jour. C’était une des pistes envisagées par la RGPP. Or le sujet du temps scolaire est suffisamment chaud. En proposant de revoir le rythme des vacances d’hiver (« Pourquoi, par exemple ne pas revenir, après une discussion avec les acteurs économiques à calendrier en deux zones qui permettrait un deuxième trimestre équilibré ? Le calendrier de tous les élèves doit-il rester tributaire d’intérêts économiques liés aux seuls 9 % des familles qui partent en vacances d’hiver ? ») , le Snuipp tente de désamorcer la bombe que constituerait toute remise en question des congés d’été. Entre le souci éthique de faire mieux travailler les élèves et le sentiment d’aggravation des conditions de travail que ressentent les enseignants, le chemin que devra parcourir le comité sera très étroit. Le Se-unsa a raison de parler de « débat de fond dans un climat de défiance ».

Lisez le reportage du Café

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/08061[…]

Le dossier de presse ministériel

http://www.education.gouv.fr/cid51955/conference-nationale-sur[…]

Communiqué

http://www.se-unsa.org/spip.php?article2289

Communiqué

http://www.peep.asso.fr/art-5132-communique-du-7-juin-2010.html

Comment rétablir la semaine de 9 demi journées ?

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/03/310310r[…]

Communiqué

http://www.snuipp.fr/spip.php?article7184

Le nouveau livret de compétences

Suffit-il de circulaires pour faire entrer le socle commun des compétences dans le système éducatif ? Une nouvelle circulaire encadre la mise en place du nouveau livret de compétences. Elle précise le cadre administratif d’une évaluation et reste axée sur les formalités (le livret). On y chercherait en vain une réflexion sur le socle commun, l’évaluation ou même l’utilité de ce livret. Pour le ministère l’essentiel c’est d’évaluer le niveau de maths et de français…

« Le livret personnel de compétences, tel que défini par l’arrêté du 14 juin 2010 et dont la présente circulaire fixe les modalités d’utilisation, entre en vigueur dans tous les établissements scolaires du premier degré et du second degré publics et privés sous contrat scolarisant des élèves de 6 à 16 ans, à compter de la rentrée scolaire 2010 », stipule une nouvelle circulaire publiée au B.O. du 8 juillet.

Quel espace pour la validation ? Elle précise que l’évaluation des compétences « est conduite dans le cadre habituel des enseignements. Les grilles de référence, propres à chacune des sept compétences, fournissent des précisions sur ce qui est attendu.. Dès qu’une connaissance, une capacité, une attitude a été jugée acquise, l’indication peut en être portée dans le livret personnel de compétences au niveau de l’item correspondant… La validation des compétences relève d’une décision des équipes pédagogiques, qui se fondent sur l’évaluation des items pour valider chaque compétence. Elles peuvent toutefois choisir d’apprécier une compétence de manière globale, même si quelques items qui la composent n’ont pas été évalués positivement ».

Qui et quand valider ? « Le livret personnel de compétences est renseigné, à l’école, par le conseil des maîtres de cycles, au collège, par le professeur principal, l’enseignant de référence en section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) et en établissement régional d’enseignement adapté (Erea) après consultation de l’équipe pédagogique… Pour certaines compétences, il est possible de commencer la validation en classe de quatrième… C’est au plus tard lors du conseil de classe du troisième trimestre qu’il convient d’attester ou non la maîtrise du socle commun. Lorsque la maîtrise du socle commun est attestée, le chef d’établissement porte sur la première page son cachet et sa signature.

Evaluer des compétences ou le niveau de français et de maths ? « Le livret personnel de compétences permet aux équipes pédagogiques, notamment lors d’un changement d’établissement scolaire comme lors du passage de l’école au collège, d’identifier les points forts et les difficultés de chaque élève, et de définir les objectifs d’apprentissage des programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) », note la circulaire, qui réduit singulièrement l’intérêt du socle commun. Ce n’est pas par hasard : des compétences du socle le ministère retient le niveau de français et de maths. « Une priorité est donnée à la maîtrise de la langue française et aux principaux éléments de mathématiques car ces deux compétences conditionnent largement les autres apprentissages en milieu scolaire ». On est loin de la philosophie du socle…

L’application numérique « Livret personnel de compétences » généralisée dans les collèges à la rentrée. L’application numérique « Livret personnel de compétences » qui permettra « la validation des compétences après décision collective, de renseigner et dater les acquis au niveau des items, d’éditer des documents de synthèse intermédiaires à tout moment de l’année scolaire, d’éditer le livret pour le remettre aux familles, d’éditer les attestations lorsque l’élève n’a pas la maîtrise du socle, d’établir des statistiques anonymes pour le pilotage de leur établissement » sera disponible dans tous les collèges à la rentrée scolaire 2010. Un module propre au premier degré sera disponible à la rentrée 2011.

Une étape ou un enterrement ? En avril 2010, le rapport Grosperrin notait : « La position du socle commun au collège est fragile alors que cette nouvelle approche de l’instruction avait pour vocation de rénover ce niveau d’enseignement ». Cette fragilité avait été annoncée par les inspecteurs généraux Houchot et Robine. En 2007, ils écrivaient : «  » On ne peut réussir une mutation aussi importante que celle que représente la mise en place d’une évaluation par les compétences sans s’en donner le temps… C’est en s’engageant progressivement, en ciblant les expérimentations, en passant sans doute par des formes intermédiaires sans viser immédiatement une sorte de pureté conceptuelle, que l’évolution aura le plus de chance de se concrétiser. Si l’objectif de changer les démarches, les outils, de clarifier les fonctions de l’évaluation doit être affirmé avec détermination, la mise en œuvre doit pouvoir être inscrite dans le temps, non pas pour la reporter ou la voir se dissoudre dans l’inertie du système, mais pour lui donner les chances d’une réalisation effective ». Chacun appréciera si cette circulaire participe de la mise en place prudente du socle commun ou de son enterrement poli.

Le nouveau livret de compétences

http://www.education.gouv.fr/cid52377/mene1015788a.html

La circulaire de mise en oeuvre

http://www.education.gouv.fr/cid52378/mene1015809c.html

Sur le rapport Houchot Robine

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primair[…]

Sur le rapport Grosperrin

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/04/1504[…]

Rendez-vous d’été

La 28ème Rencontre Internationale des Éducateurs Freinet

Grand moment du mouvement Freinet, elle se déroulera du 20 au 29 juillet 2010 à Saint-Herblain (Loire-Atlantique). La RIDEF c’est une quinzaine d’ateliers longs : droits de l’enfant, différence du genre, réalisation de documentaires, coopération internationale; organisation de la classe, langage des images, méthode naturelle en math etc. C’est aussi une journée Forum ouverte à tous le samedi 24 juillet 2010 avec des portes ouvertes sur les ateliers, une conférence et des tables rondes, des stands des différents mouvements Freinet …

Le programme

http://www.ridef-nantes.org/

Les nouveaux professeurs des écoles plus désenchantés que leurs aînés

Toujours animés par la vocation, les nouveaux professeurs des écoles sont plus attachés à la tradition pédagogique que leurs aînés révèle un sondage réalisé par le Snuipp. Publié régulièrement tous les trois ans depuis 2001, l’Observatoire des jeunes enseignants étudie les sentiments professionnels des professeurs des écoles ayant moins de 5 ans d’ancienneté.

Le premier enseignement est le maintien de la vocation. La moitié de ces jeunes profs font un métier dont ils ont rêvé enfant et 71% évoquent le mot « vocation » (+5% par rapport à 2001). Pour autant le décalage est sérieux entre le métier rêvé et la réalité. 57% avaient sous-estimés l’impact du métier dans la vie privée (+17% depuis 2001 !) et 48% la charge de travail (+15%). 81% sont satisfaits du métier (-6%).

Le second c’est le très fort sentiment de dévalorisation. Neuf jeunes enseignants sur dix estiment que le métier s’est plutôt dévalorisé. Ils n’étaient que 59% en 2001. La dégradation de l’image du métier est donc extrêmement forte.

Peut-être le principal enseignement est la progression de la pédagogie traditionnelle chez ces jeunes enseignants. Deux sur trois (61%) mettent la transmission des connaissances devant les relations avec les enfants comme motif de satisfaction. La situation était inverse en 2001. « Faire confiance aux méthodes qui ont fait leurs preuves » passe au premier plan des manières d’enseigner (49%) devant « utiliser des méthodes innovantes » (45%). La situation était là aussi inversée en 2001. L’importance accordée à l’épanouissement de l’enfant est passée de 71 à 46% alors que la priorité accordée à « transmettre le goût de l’effort » a augmenté de 19 à 30%. Le repli sur le « écrire – compter » est prioritaire pour 37% des jeunes profs contre 16% en 2001. Mais le pire c’est la progression des enseignants qui estiment que la réussite de tous les élèves ne peut pas être atteint : ils sont 69%, contre 54% en 2001.

Pour autant les enseignants ne valident pas les réformes introduite spar X Darcos. Depuis 2007 la majorité ne croit plus dans le suivi individualisé (52% en 2007, 33% de positif en 2010) ou l’accompagnement des élèves (31 contre 19%). Pour 8 profs sur 10, la priorité doit être mise sur la réduction du nombre d’élèves par classe. La modification des rythmes scolaires est rejetée par 52% des enseignants, ce qui laisse ouverte la possibilité du retour à la semaine de 5 demi-journées. Les programmes Darcos sont rejetés par 77% es enseignants, la suppression de l’année de stage par 92%.

Télécharger l’étude

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjo[…]

Les Rased sont efficaces affirme une étude de Paris Descartes

Réalisée par le professeur Jean-Jacques Guillarmé (université Paris Descartes), une étude montre l’efficacité de l’aide spécialisée offerte par les maîtres G des Rased. Elle a été présentée lors du congrès de la FNAREN à Saint-Denis le 24 octobre.

« 20% des élèves ayant suivi 30 heures d’aide personnalisée font effectivement des progrès dans les acquisitions scolaires, exclusivement. Par conséquent, l’aide personnalisée n’est pas adaptée aux autres élèves qui en ont bénéficié (80%) » a calculé JJ Guillarmé. Par contre,  » 70 % des élèves ayant suivi 30 heures d’aide rééducative font effectivement des progrès, et ce non seulement dans les acquisitions scolaires (65%) mais également dans le domaine des compétences cognitives (développement des capacités à penser, mémoriser, raisonner, apprendre) : 68%; des compétences sociales (capacités à communiquer, à développer des interactions avec les autres, à assumer les conséquences de ses actes) : + de 70%; des compétences relationnelles (acceptation de l’autorité et des règles, bonne estime de soi) : 60% ».

L’étude établit que  » l’aide spécialisée rééducative est une réponse plus adaptée et plus efficace que l’aide personnalisée dans 4 situations sur 5. Non seulement elle diminue les variations à l’intérieur de tous les champs mais elle fait monter l’ensemble des compétences ».

Elle est publiée alors que X Darcos a tenté de supprimer les Rased et a réussi à retirer des Rased 1500 maîtres.

L’étude

http://rgbr.free.fr/docword/campagne/rechercheFNAREN AP-RASED.pdf

Le Snuipp enquête sur l’aide personnalisée

Imposée par la réforme de 2008, l’aide personnalisée a été fraichement accueillie par les enseignants. Le Snuipp lance une nouvelle enquête auprès des enseignants.

Une première étude du Snuipp publiée cet été, portant sur 1 200 écoles, montrait qu’un quart des écoles ne l’a pas mise en place. 3% des écoles refusent de le faire et 22% convoquent tous les élèves à l’aide individualisée. Quatre enseignants sur cinq demandent sa suppression en l’état et l’affectation des heures à la concertation, à la formation ou aux relations avec les familles. Un enseignant sur cinq seulement juge que le dispositif « a un effet positif pour les élèves en difficulté ». Deux sur trois jugent qu’elle a parfois un effet positif, essentiellement sur la motivation des élèves.

L’aide a aussi été l’objet des attentions de l’Inspection générale. Dans un rapport publié en septembre, les inspecteurs P Claus et O Roze estimaient « le bilan est positif », mais jugeaient que les effets sur la réussite des élèves ne se voient pas franchement. Ils demandaient de supprimer le temps « d’organisation de l’aide » (travail des enseignants sur les 60h hors présence élèves) qui a fait l’objet de « réclamations polémiques » l’an passé.

La nouvelle enquête du Snuipp porte sur l’utilisation de cet horaire, sa mise en place. Il demande aussi aux enseignants d’évaluer son efficacité. On devrait donc voir comment a évolué l’opinion des enseignants sur ce sujet encore brûlant.

http://www.snuipp.fr/spip.php?article6775

Rapport de l’Inspection générale

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/09/07[…]

Que faire de l’aide personnalisée ?

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primair[…]

L’avis du Snuipp (septembre 2009)

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/09/070[…]

Préparer la rentrée en Maternelle

Par Lucie Gillet

Quelques ressources brutes pour préparer sa rentrée.

La première journée

Des enseignants mettent en ligne leurs travaux pour préparer la rentrée et notamment la première journée :

http://www.minimat.net/pagerentree.html

http://ecoledesjuliettes.free.fr/nouveaute.html

http://themamaternelle.free.fr/traditionnels/rentree.html

http://doctole.blogspot.com/2007/08/preparer-la-rentree-s[…]

Préparer sa première fiche de prep’ :

http://matieresdecole.net/ecrits/pages/fichprep.htm

La rentrée vue comme un thème

Des albums et quelques exploitations pédagogiques sur le thème de la rentrée :

http://materalbum.free.fr/livres-rentree/livres-rentree.htm

un forum :

http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/128587-p[…]

1ère rentrée, 1ère commande de matériel ?

http://themamaternelle.free.fr/Organisation/mat%E9riel GS.html

Organiser sa classe, arriver dans une école :

http://themamaternelle.free.fr/organiser.html

http://fredaine.net/Organisation.html

http://matieresdecole.net/quotidien/pages/r_quotid.htm

http://maternailes.net/organisation/accueil/accueil.htm

http://www.maternelle.ia94.ac-creteil.fr/html/pedagogie_debu[…]

http://jt44.free.fr/docu/index.htm

http://www.gommeetgribouillages.fr/Outilsclasse.htm

1ère rentrée… pour les enfants… et les parents aussi :

http://www.pedagopsy.eu/accompagnement_rivens.htm

Organiser l’espace, le temps, les rituels :

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primai[…]

Les « coins » :

http://www.ac-grenoble.fr/savoie/mat/group_de/amenagement/coin.htm

Débuter les concepts mathématiques :

Le nombre chez le tout petit :

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/Ma[…]

http://dpernoux.free.fr/T1C1.htm

http://www.jlsigrist.com/sitenombre/index.html

http://math.maternelle.free.fr/menu.htm

Des sites académiques dédiés à la maternelle:

http://www.maternelle.ia94.ac-creteil.fr/

http://www3.ac-nancy-metz.fr/ia54-gtd-maternelle/spip.php?page=sommaire

http://www.ac-grenoble.fr/savoie/mat/group_de/

http://materaparis.scola.ac-paris.fr/

http://appli-etna.ac-nantes.fr:8080/ia85/pedago/gr_mat/#

Des blogs et sites persos d’enseignants :

http://soutien.over-blog.fr/

http://cycle1.canalblog.com/

http://tourdeclasse.canalblog.com/

http://prepmaterestelle.canalblog.com/

http://petitesectionmaternelle.eklablog.com/

http://lolococo.canalblog.com/

http://laclassedelaurene.blogspot.com/

http://champagnematernelle.blogspot.com/

http://maternailes.net/

http://jt44.free.fr/

http://webinstit.net/index_fr.htm

http://yvan.raymond.pedagog.free.fr/

La crèche reste un lieu de garde, pas d’éducation

« Les constats et les analyses tirés des entretiens et observations dans les crèches conduisent à s’interroger sur la mission effective des crèche. Il semble qu’un écart significatif existe entre le fonctionnement réel des crèches et les attentes ou intentions du corps politique et social ». Réalisée par Julie Micheau, Eric Molière et Sophie Ohneiser, une étude de la Drees (Ministère de la santé) marque les limites des crèches à un moment où le gouvernement entend remplacer l’école maternelle par d’autres modes d’accueil.

« Le discours (ainsi que les projets pédagogiques écrits) de la plupart des professionnelles de la petite enfance et singulièrement celui des éducatrices de jeunes enfants mettent en avant la mission éducative des crèches ainsi que la part importante du développement des activités pour l’épanouissement et le développement de l’autonomie des enfants. Les observations réalisées conduisent toutefois à relever un écart entre le discours et les pratiques », note l’étude.  » Les activités éducatives sont menées quand le nombre de professionnelles présent est suffisant et permet la séparation des sections en groupes d’activités. C’est dans de nombreux cas une variable d’ajustement de la journée type plus qu’une activité encadrée ».

« La plupart des intervenantes auprès des enfants ont d’une certaine manière intégré le fait que leur fonction ne saurait être exclusivement sanitaire (malgré sa définition initiale) », continue l’étude. « Dans leurs actes quotidiens, les auxiliaires participent pleinement à l’éveil et au développement des enfants en intégrant, dans leur fonction même ou bien sur des temps consacrés à l’animation, une partie éducative. Pourtant, de nombreuses professionnelles en contact avec les enfants n’utilisent pas l’expression mode d’accueil mais plutôt mode de garde pour parler de l’offre d’accueil de la petite enfance. Il ne faut pas y voir qu’une habitude de langage: pour beaucoup, utiliser le terme mode d’accueil serait considérer que les métiers de la petite enfance permettent aujourd’hui un accueil individualisé des enfants, avec des temps d’échanges et d’attention «sacralisés», des activités éducatives plus élaborées et plus nombreuses pour chaque enfant ainsi qu’une formation adéquate de tous les personnels à la mesure de la complexité des enjeux des premières années de la vie. Or, la plupart des professionnelles avouent que même si les plus compétentes et passionnées tendent vers ce type d’accueil, la réalité tend à donner raison à ceux qui utilisent encore le terme modes de garde ». L’affaiblissement des taux d’encadrement instituée par un très récent décret ne pourra qu’affaiblie encore la dimension éducative.

L’étude

http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/er732.pdf

Le mouvement Pas de bébés à la consigne

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/09062[…]

Dossier quel avenir pour la scolarisation à deux ans ?

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/Maternelle.aspx

Ecole numérique rurale : à quoi ça sert ?

Lancé fin mars 2009, le plan Ecoles numérique rurales devait permettre à 5 000 écoles de communes rurales pauvres de s’équiper en ordinateurs et accès Internet. L’objectif a été très vite dépassé puisque cet été près de 8 000 écoles avaient déposé un dossier. Fin novembre 2009, Luc Chatel annonçait une prolongation officielle de 17 millions permettant d’équiper 1700 écoles supplémentaires. Cette « success story » est assez rare à l’Education nationale pour que le Café revienne sur ce projet. Et pour cela nous sommes allés voir à Laguenne, petit village de Corrèze, ce que change le plan ENR.

Laguenne est un petit bourg de Corrèze qui compte environ 1 500 habitants. Au cetre du village, l’école et son directeur Jérôme Fridman.

Votre école compte 5 classes. De quel équipement informatique disposiez vous précédemment ?

Le site de notre école de Laguenne a été crée par moi-même en août 1998. Le site de la commune a vu le jour en avril 1999. M. Chassagnard, Maire de Laguenne à cette date, m’a toujours laissé beaucoup de liberté pour m’occuper au mieux de ces deux espaces web en même temps.

L’effort de la commune de Laguenne dans les TIC a été, au départ (en 1999), surtout consenti en direction des écoles (élémentaires et maternelle) de la commune. La commune a créé un complexe garderie / bibliothèque /atelier N.T.I.C. équipé de 9 ordinateurs. Ce local a obtenu du mobilier adéquat (tables et chaises pour ordinateurs), il a été cablé et doté d’un abonnement Internet évoluant au fil des années (56ko en 1999 pour aboutir à un abonnement ADSL illimité aujourd’hui)…

2001 est une année noire : l’effort consenti par la commune a été brutalement interrompu par des inondations qui ont mis à terre l’ensemble de notre petit parc informatique et nos nombreux logiciels et disquettes qui faisaient la fierté de notre petite « école pilote en informatique » de Laguenne. Laguenne venait même, cette année-là, d’obtenir la mention « Ville Internet 1 arobase » et la chute fut donc très difficile à encaisser et à surmonter.

Les années suivantes ont été consacrées à panser les plaies… Réparations de fortune pour en arriver, en 2006, au remplacement de l’ensemble des ordinateurs présents dans notre salle NTIC. Le point positif a été que la totalité des salles inondées ont été refaites en les équipant de prises Ethernet. De ce fait, aujourd’hui, en plus de notre salle informatique, la classe du CE1 est équipée de 3 prises Ethernet avec ordinateurs, le bureau du directeur de l’Ecole est équipé d’une prise ainsi que le local photocopieur et la salle des arts plastiques.

Comment avez-vous eu connaissance du projet ENR et comment avez vous réussi à le « vendre » au maire de Laguenne ?

J’ai eu connaissance du projet ENR très tôt grâce aux sites « Ville Internet » et « Ecoles Internet ». M. le Maire de Laguenne a également obtenu des informations importantes au même moment que moi.

Qu’est ce qui d’après vous a emporté la décision municipale ?

Tout s’est passé très rapidement. M. le Maire a très tôt appris que notre école de Laguenne pouvait bénéficier en tant que commune de moins de 2 000 habitants d’une enveloppe de 10 000 euros pour son équipement numérique. Connaissant notre implication dans le domaine des NTIC, M. le Maire a suivi de très près ce projet.

Comment ont réagi les collègues ?

L’équipe enseignante a très rapidement donné son accord sur ce projet et le dossier a été tout aussi rapidement transmis à l’Inspection Académique de la Corrèze qui a émis un avis favorable. D’ailleurs, en Corrèze, toutes les demandes ont été acceptées : 69 intentions de candidature : sur 61 dossiers conformes, 42 ont été sélectionnés dans le cadre du programme ENR. Les autres (19) ont été pris en charge par la préfecture (DGE) et le Conseil général.

Le TBI est installé dans ma classe (CE1). Je l’utilise vraiment très souvent. Afin de permettre à l’ensemble des classes de profiter de ce TBI, je libère ma classe une fois par jour et ce pendant 1h30 à chaque fois. Tous les élèves de l’école peuvent ainsi utiliser ce nouvel équipement.

Quel matériel avez vous reçu ? ?

Nous avons choisi la solution : Classe Mobile PSI équipée de 8 ordinateurs portables élèves et un portable maître avec un logiciel de supervision pédagogique des postes. A cela s’ajoute un meuble de rangement sécurisé permettant le raccordement et le rechargement des batteries sans oublier la diffusion du wifi, une solution de numérisation, une imprimante et un TBI Smart Board avec un ordinateur associé. Enfin nous avons accès à des ressources numériques pendant 3 ans.

En plus 1000 euros doivent être investis dans l’achat de logiciels. Nous n’avons pas encore fait de choix précis. Le problème est que les logiciels cités sont très chers et les licences sont délivrées seulement pour 3 ans.

Quelles fonctions appréciez vous particulièrement ?

Le TBI est certainement la partie la plus intéressante pour ne pas dire la plus extraordinaire de cet équipement informatique. C’est vraiment un outil qui change au quotidien la manière d’enseigner. Il faudrait d’ailleurs un TBI dans chaque classe !!!

Ca change quoi dans votre pratique d’enseignant ?

Tous les documents peuvent être projetés sur le TBI qui est un très grand écran d’ordinateur. Un document, ou une vidéo, ou un fichier trouvé sur le Net peut être visionné collectivement par l’ensemble de la classe.

En plus, il est possible d’écrire sur tout ce qui apparaît sur le tableau et de conserver en images et sous forme de fichiers toutes les étapes importantes d’une leçon. Tout document vierge peut être numérisé et ainsi complété collectivement par la classe. On peut même revenir en arrière si on a pris le soin d’enregistrer son travail. Tout le travail, mis en ligne depuis de nombreuses années sur notre site école de Laguenne, peut, grâce au TBI, profiter très facilement à l’ensemble de la classe.

Avez vous pu développer des projets grâce à ce matériel ?

Oui. Je pense accueillir les parents dans la classe pour faire du karaoké, diffuser des photos de classe, présenter la commune en images (par exemple avec cartes postales anciennes), etc.

Comment se passe l’entretien et la gestion au quotidien du matériel ? Le plan ENR amène-t-il des tensions en plus ?

Concernant la classe Mobile équipée de 8 portables, chaque enseignant devra se charger d’installer les logiciels nécessaires à son enseignement. C’est à chacun de s’impliquer ! Mais pour ma part, je pense que la véritable révolution au niveau de l’enseignement réside dans l’arrivée du TBI … Bien entendu, il faut savoir se servir d’un ordinateur ! C’est un minimum !

Jérôme Fridman

Les liens de Laguenne

L’installation de Laguenne

http://laguenne.com/tbi/installation30septembrel2009.htm

Le complexe bibliothèque / atelier TIC

http://perso.wanadoo.fr/laguenne.19/bibliothequegarderientic.htm

Le Plan ENR en Corrèze

http://ia19.ac-limoges.fr/IMG/pdf/PointpresseENR100709.pdf

Avec le TBI en classe

http://laguenne.com/cahierdetextesce1octobre2009.htm

Sur le plan ENR

Enfin un plan numérique pour les écoles

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pag[…]

Un succès qui ouvre des appétits

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/[…]

Le plan prolongé

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/1[…]

Un TBI en maternelle

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant[…]

Du numérique dans les écoles rurales

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009[…]

Le plan ENR

http://www.educnet.education.fr/educnet/actualites/[…]

Le HCE demande un plan numérique pour l’Ecole

Le Haut Conseil de l’Education publie un avis sur le numérique à l’école où il invite à investir massivement sur un niveau : le CM2.

« Pour plusieurs raisons, le Haut Conseil de l’Éducation estime opportun de suggérer la mise en place d’un grand plan TICE à l’école », précise le rapport du HCE. Le Haut conseil estime que les TICE motivent les élèves, qu’elles encouragent les professeurs à mutualiser leurs ressources, qu’elles facilitent le soutien scolaire et qu’un « apprentissage vertueux » des TICE doit faire partie de la formation des jeunes.

Aussi le HCE demande-t-il « une extension du plan Écoles numériques rurales, avec équipement prioritaire d’un niveau de classes, le CM2, de tableaux numériques interactifs et de chariots d’ordinateurs ainsi que des ressources pédagogiques et des aménagements indispensables qui vont de pair avec l’entrée des TICE dans les établissements ». Le HCE a chiffré cet équipement à hauteur de 300 millions.

Le rapport

http://www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/56.pdf

Le rapport Fourgous

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/02[…]

Des référentiels d’équipement pour le collège et l’école

« Aujourd’hui les Technologies de l’Information et de la Communication sont présentes dans toutes les écoles et dans tous les collèges pour les missions d’administration comme d’enseignement… Il convient donc, dans ce contexte, de définir un équipement de l’établissement ou de l’école adapté aux besoins des utilisateurs, aux objectifs du système éducatif et en cohérence avec le projet d’établissement ou d’école et la politique TICE de l’académie ». Educnet , le site des nouvelles technologies du ministère de l’éducation nationale, publie deux référentiels d’équipement pour l’école et le collège.

Ils présentent les usages repérés et les équipements, abordent els questions d’organisation et de sécurité. « Ce sont avant tout des outils de dialogue, d’abord en interne dans l’éducation, mais aussi entre les acteurs de l’éducation nationale et des collectivités territoriales concernées par l’équipement de l’établissement ou de l’école » ajoute Educnet. C’est que l’Etat conseilleur n’est pas le payeur…

http://www.educnet.education.fr/actualites/referent[…]