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Par François Jarraud

A l’issue d’un conflit qui a duré deux années et qui a dressé contre Xavier Darcos aussi bien les universitaires que les formateurs de l’enseignement scolaire, la réforme de la formation des enseignants est passée. Les derniers textes organisant les concours paraissent durant l’été 2010. La réforme est le fruit d’une idéologie, l’obsession anti-pédagogique de X. Darcos et de l’Elysée, et d’une contingence, supprimer des postes d’enseignants. Le résultat c’est de nouveaux enseignants envoyés quasiment directement en classe avec une formation professionnelle presque inexistante.

Pour Jean-Louis Auduc, une réforme irresponsable

« Le ministre de l’éducation nationale va-t-il enfin « agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable » ? » interroge Jean-Louis Auduc, directeur adjoint d’IUFM. La suppression de tout cadrage national de la formation des enseignants, les flous dans les textes officiels, montrent que la question de la formation des enseignants est traitée de façon indigne. « Alors que des évolutions apparaissent nécessaires à tous les niveaux du système éducatif pour l’améliorer », souligne JL Auduc, « ce n’est pas une génération d’enseignants parée pour répondre aux enjeux qui s’annonce, mais une génération d’enseignants sacrifiée dans leur formation par souci d’économies à court terme »

Le ministre de l’éducation nationale va-t-il enfin « agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable » ?

Les épreuves orales d’admission des futurs concours de recrutement d’enseignants comportent une épreuve, d’ailleurs contestée, visant à vérifier que le futur enseignant possède bien la compétence n°1 des dix compétences professionnelles de décembre 2006 : « Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable ».

Au vu de ses prises de décisions et de son comportement actuel, il est clair qu’il serait impossible de valider au ministre de l’éducation nationale cette compétence qui comprend notamment parmi ses connaissances, capacités, attitudes : « Connaître les grands principes du droit de la fonction publique et du code de l’éducation ; respecter et faire respecter la personne de chaque élève »…… En effet, ce qui se passe actuellement autour de la formation des enseignants tourne le dos à la plus élémentaire éthique et à la responsabilité dont on doit faire preuve vis-à-vis des étudiants et des élèves.

Un « flou » juridique totalement anormal et irresponsable

Les étudiants qui souhaitent se diriger vers l’exercice du métier enseignant sont aujourd’hui placés dans une situation totalement incompréhensible et où l’on peut se demander si la logique actuelle n’est pas plus proche du camion fou ayant perdu l’usage de ses freins que d’une conduite pensée et responsable. Qu’on en juge !

Les textes réglementaires actuellement publiés et les effets d’annonces du ministère à moins de quatre mois de la rentrée sont totalement contradictoires. Les seuls décrets publiés, ceux du 29 juillet 2009 indique que pourront s’inscrire aux concours de recrutement enseignant: « Les candidats justifiant, à la date de clôture des registres d’inscription, qu’ils sont inscrits en dernière année d’études en vue de l’obtention d’un master ou d’un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l’éducation » Cette formule implique une inscription aux concours après les inscriptions universitaires en M2, soit vers la fin septembre. Une telle rédaction est absolument contradictoire avec l’organisation d’épreuves du concours, par exemple pour les professeurs des écoles en septembre comme le ministère l’avait indiqué oralement.

Or, à la date du 9 mai, les étudiants et les formateurs n’ont toujours pas vu publier de textes modifiant les décrets de juillet 2009. Des projets de document avaient circulé avec des dates d’inscription aux concours du 10 mai au 18 juin….. Visiblement, ces dates ne seront pas tenues.

Un tel flou est inadmissible. Comment construire pour deux ans des masters lorsqu’on ignore les textes réglementaires d’application qui s’imposeront à tous.

Autre exemple de l’improvisation et de l’absence de considération des étudiants qui règnent : Pour le concours de professeur des écoles, le ministère avait indiqué à la rentrée 2009 qu’avait été « oublié » dans les décrets de juillet 2009 (ce qui montre le sérieux du suivi du dossier !) parmi les pré-requis indispensables pour l’obtention du concours, le certificat de compétences en informatique et internet (C2i), le certificat de compétences en langues (CLES). Un projet de texte communiqué aux directeurs d’IUFM indiquait en février 2010 que ces deux compétences seraient « obligatoires » pour être stagiairisé, donc devaient obligatoirement faire partie des contenus du master.

Un des deux textes soumis au CSE du 6 mai (reporté au 12 mai) indique à présent : « des formations débouchant sur l’obtention du certificat en langues (CLES) et du certificat de compétences en informatique et internet (C2i) seront organisées au bénéfice des stagiaires issus des concours pour lesquels ces pré-requis sont exigés à la date de titularisation. ».

Comment peut-on admettre qu’à quelques mois du démarrage des formations et des éventuelles épreuves d’admissibilité, les textes réglementaires indispensables pour les conditions d’inscriptions au concours ne soient pas sortis ! Une intervention, une annonce du ministre n’est pas un décret ou un arrêté.

La pratique actuelle semble d’ailleurs montrer que le ministère semble souhaiter le moins possible être « contraint » par les textes.

Une absence de cadrage national très préjudiciable

On aurait pu attendre d’un arrêté ministériel sur les compétences à acquérir par les futurs enseignants qu’ à l’image des textes précédents d’avril 2002 ou décembre 2006, il prévoit un cadrage précis des horaires et des contenus de formation valables dans toutes les académies ou départements.

Loin de cet objectif, le texte que va examiner le 12 mai le conseil supérieur de l’éducation le 12 mai se contente d’abroger l’arrêté du 19 décembre 2006 et ne prévoit aucun cahier des charges, aucun cadrage en terme de contenus de la formation.

Le CSE n’avait pu se tenir le 6 mai boycotté par la majorité des organisations syndicales et la FCPE, choqués par l’absence total de cadrage pour la future formation des enseignants, ce qui confirme que loin d’une quelconque amélioration de la formation initiale des enseignants, la refonte prévue vise à démolir toute formation professionnelle des enseignants.

La formation initiale des enseignants stagiaires s’appliquera, en effet, en fonction des moyens et des possibilités pouvant exister dans chaque académie ou chaque département. La seule formation professionnelle dont pourront bénéficier les stagiaires en 2010-2011 sera donc liée au potentiel de moyens susceptible d’exister dans chaque académie et chaque département. Aucun moyen supplémentaire n’est prévu pour l’application de cette circulaire. La réforme de la formation des enseignants montre ici son vrai visage : faire à tout prix des économies budgétaires !

De lourdes conséquences pour certaines académies et certains départements

Cette adaptation aux possibilités locales sans moyens supplémentaires, cette injonction à chaque responsable de se débrouiller avec les moyens disponibles auront de lourdes conséquences.

Il y aura des disparités importantes entre les différentes parties du territoire et les choix effectués seront davantage pilotés par des impératifs de gestion plutôt que par l’intérêt des élèves. En effet, tous les observateurs attentifs du système éducatif le savent, les territoires avec les populations les plus défavorisées sont aussi les zones où il y a le plus de difficultés de remplacement, où dans le premier degré les personnels en ZIL ou en brigades de remplacement sont très insuffisants, où il y a le moins de maîtres formateurs ou de conseillers pédagogiques.

Ce sera donc dans ces départements, ces académies, où faute de moyens suffisants de remplacement adéquats, la formation professionnelle des enseignants risque d’être la plus chaotique, la plus faible, voire inexistante dans un certain nombre de cas, alors que dans ces territoires la réussite des jeunes nécessiterait des enseignants très bien formés.

On marche sur la tête !!! On tourne ainsi le dos à l’égalité de traitement de tous les élèves dans le service public de l’éducation nationale.

Les deux seuls domaines évoqués dans la circulaire d’accompagnement de l’arrêté sont :

– conduite de la classe, gestion des situations conflictuelles et des comportements violents ou discriminatoires ;

– individualisation de l’enseignement.

Ces deux approches sont loin de recouvrir les besoins indispensables à une formation sérieuse d’enseignants.

Enseigner est un métier qui s’apprend.

Cela signifie une vraie gestion de l’alternance. Il est anormal qu’il n’y ait pas de référence, comme dans les textes précédents, à la nécessité d’un travail d’analyses de pratiques. Les moments d’analyse de pratiques sont pourtant des moments décisifs pour que le stagiaire comprenne l’importance d’une posture réflexive, de mise à distance par rapport à ce qu’il a vécu dans sa classe.

L’analyse de pratiques doit permettre au stagiaire de :

– relier les apprentissages effectués en formation et de les éclairer par une mise en perspective ;

– se référer aux savoirs constitués pour mieux nommer et comprendre l’expérience de terrain ;

– faire des choix raisonnés face à des situations complexes en se dotant de repères conceptuels, méthodologiques et éthiques ;

– dégager le caractère multiple et hétérogène du métier enseignant.

Il est anormal de ne pas voir apparaître dans les formations obligatoires :

– la gestion de la diversité des publics scolaires et notamment de la mixité dans les classes

– le travail avec les parents d’élèves

– la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.

Encore plus inquiétant et révélateur de la logique de la refonte de la formation initiale des enseignants, la formule dans la circulaire d’application qui indique que « des formations plus individualisées et optionnelles, adaptées au parcours professionnel du stagiaire se déroulant sauf exception hors du temps de service. »

Cela signifie clairement que tout ce qui peut permettre à l’enseignant de mieux s’adapter à sa classe, à ses élèves, de mieux diagnostiquer leurs forces te leurs faiblesses se fera hors du temps de service, comme si quelques recettes généralisantes pouvaient suppléer à une réflexion sur les pratiques pédagogiques les plus appropriées.

Apprendre les gestes professionnels, les gestes du métier, la gestion de la classe et des éventuels conflits, cela ne se résume pas à l’imitation des gestes d’un autre.

L’organisation de « conférences » comme proposée dans le texte pour modèle de formation peut être un danger si elle devient l’essentiel de la formation, car cela peut :

– conforter le stagiaire dans ses préjugés, dans ses idées préconçues sur le métier enseignant ;

– donner une seule vision des réponses à fournir par rapport à une situation sans les confronter avec d’autres réponses possibles ;

– en fait favoriser le conservatisme des démarches pédagogiques en ne permettant pas de réfléchir sur la pluralité des réponses pédagogiques possibles pour mettre en situation d’apprentissage les élèves.

Est-ce ainsi qu’on améliorera les performances de notre système éducatif ?

Alors que des évolutions apparaissent nécessaires à tous les niveaux du système éducatif pour l’améliorer, ce n’est pas une génération d’enseignants parée pour répondre aux enjeux qui s’annonce, mais une génération d’enseignants sacrifiée dans leur formation par souci d’économies à court terme et faute d’une véritable ambition pour une formation professionnelle de haut niveau.

Former des enseignants en alternance, c’est les confronter à la globalité, à la complexité du métier d’enseignant, donc cela nécessite obligatoirement une approche différenciée, diversifiée. Il s’agit de former et non de formater.

L’enseignant est un concepteur, il n’est pas qu’un simple exécutant, il prend lors de chaque séquence, lors de l’articulation entre les séquences, des dizaines, des centaines de microdécisions. Il n’est pas un simple exécutant d’où l’enjeu d’une véritable démarche réflexive en formation au travers notamment des analyses de pratiques.

Les enseignants débutants prennent aussi quotidiennement de multiples décisions dans d’autres buts que celui de l’enseignement disciplinaire : pour obtenir le calme en classe, pour capter leur attention, pour entretenir leur motivation ou préserver ses propres forces.

L’enseignant est aussi un aiguilleur. Dans le cas des élèves à besoins éducatifs spécifiques, il a à participer dans le cadre de son cœur de métier au diagnostic de la situation du jeune concerné, mais il n’a pas à donner au jeune et à sa famille l’impression qu’il est en capacité de traiter toutes les situations. Il doit les aiguiller vers les professionnels compétents dans les différents domaines concernés.

Etre enseignant, c’est bien connaître ceux qui peuvent compléter son action. Le partenariat, ce n’est pas se concurrencer, c’est agir en complémentarité, donc bien connaître son cœur de métier et le cœur de métier des professionnels qui peuvent agir pour accompagner le jeune.

La mise en œuvre du socle commun de connaissances et de compétences à l’école et au collège, la réforme des lycées, la nécessaire lutte contre l’échec scolaire et l’absentéisme scolaire, tout cela nécessite des enseignants bien préparés à la diversité des pratiques de l’exercice du métier enseignant.

Jean-Louis Auduc

Directeur adjoint d’IUFM

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Faut-il accepter ou non le tutorat des nouveaux enseignants ?

La question découle des conditions très particulières de la rentrée 2010. Le nouveau dispositif de formation des enseignants a supprimé l’année de stage. Les nouveaux enseignants se retrouvent dès la rentrée en classe avec un emploi du temps à peine inférieur au temps complet. Or si leur formation intellectuelle a été relevée avec la masterisation, leur formation professionnelle est réduite au plus petit dénominateur commun? Si les futurs professeurs des écoles vont bénéficier de formations organisées par les IUFM, les futurs professeurs du secondaire risquent d’arriver devant les élèves sans voir même réalisé un stage en classe. Ce que prévoit la réforme c’est qu’ils soient suivis la première année par un enseignant tuteur.

Devenir tuteur est-ce cautionner la réforme ? C’est ce que laisse entendre la position prise par l’Apmep, association de professeurs de mathématiques, qui estime que « le nombre d’heures en responsabilité (du jeune enseignant) est trop élevé (la quasi totalité d’un service) ; il ne permet pas de se consacrer à une formation professionnelle digne de ce nom ». Dans ce cas à quoi bon tenter d’améliorer une situation condamnable ?

Une autre position est proposée par François Muller et André de Peretti. « Sans doute, il importera à longue échéance d’organiser des initiatives et des recherches qui permettront de réorganiser de manière plus souple et plus vivante, moins « jacobine » et moins « identitaire », les différents parcours d’enseignement et de formation offerts ou imposés aux élèves », notent-ils, en attendant il faut aider les jeunes enseignants. C’est que le risque est trop grand de souffrances sérieuses pour les débutants propulsés dans les classes des collèges de banlieue sans les clés pour une prise en mains » de la classe. Le risque existe aussi pour l’établissement qui accueillera de jeunes enseignants d’être déstabilisé par la multiplication des incidents.

La grande nouveauté dans cette affaire c’est que l’avenir de l’Ecole se décidera davantage sur le terrain des établissements. On peut considérer que c’est redonner du pouvoir au terrain. On peut aussi considérer que le retrait de l’Etat engage l’avenir de certains établissements (ceux de banlieue) à des économies de bouts de chandelle (6000 postes au total).

Lisez l’article de F Muller et A de Peretti

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/Le[…]

Les obligations de service des maîtres formateurs

Une circulaire publiée au B.O. du 24 juin rappelle les obligations des enseignants du primaire, par exemple en ce qui concerne l’aide personnalisée. Surtout elle actualise le service de s maîtres formateurs depuis la réforme dela formation des enseignants.

 » Dans le cadre de leur service, les maîtres formateurs consacrent vingt-quatre heures, dont dix-huit heures d’enseignement dans leur classe et six heures d’activités qu’ils effectuent sous la responsabilité des inspecteurs d’académie-directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale afin de participer aux actions de formation, d’animation et d’accompagnement des stagiaires ou des étudiants… Le complément de service à assurer devant les élèves est de six heures par maître formateur. Le regroupement de quatre compléments de service permettra la constitution d’un service complet, assuré par un maître qui enseignera pendant vingt-quatre heures et consacrera cent-huit heures en moyenne annuelle aux activités visées ci-dessus ».

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52193/menh1011722c.html

Formateurs d’enseignants : trois textes et des questions

Le B.O. du 2 juillet publie deux circulaires concernant les maîtres formateurs et les conseillers pédagogiques en charge de la formation des nouveaux enseignants. Le ministre annonce une réforme de la formation continue.

Deux circulaires précisent les missions des maîtres formateurs et des professeurs conseillers pédagogiques qui encadreront les nouveaux enseignants dès 2010. Dans le primaire, le texte distingue les maîtres formateurs, titulaires du Cafi-PEMF, des « maîtres d’accueil temporaire » désignés par l’inspection. Les premiers interviennent lors des stages d’observation et des stages en responsabilité comme lors du tutorat ou de la formation initiale. Ils participent à l’évaluation du parcours de formation du futur enseignant. Les maîtres d’accueil temporaire accueillent « à titre temporaire » des étudiants pour des stages d’observation. Ce texte abroge la note du 5 décembre 1995 qui organisait de façon précise le travail des maîtres formateurs. Il laisse donc de nombreuses questions sans réponse sur l’organisation du travail et les décharges des maîtres formateurs.

Dans le secondaire, le « professeur conseiller pédagogique » accueille les étudiants lors de stages d’observation, suit les étudiants en stage de responsabilité et effectue le tutorat des professeurs stagiaires. Le nouveau texte abroge la circulaire de 1992.

Or parallèlement, le ministère annonce que « le groupe de travail sur les conditions et les modalités de la gouvernance de la formation continue à l’Education nationale ainsi que sur le statut et les missions des conseillers en formation continue (CFC) a remis ses conclusions au ministre ». Il propose « renforcer le pilotage de la formation continue aux plans national et académique en vue de lui conférer une lisibilité et une efficacité plus grandes et doter les GRETA (groupement d’établissements scolaires réalisant des opérations de formation continue) du statut juridique de groupement d’intérêt public (GIP) » et de « faire évoluer le statut des conseillers en formation continue ». Le ministère annonce que le ministère va « engager des concertations avec les organisations représentatives des personnels sur la base des conclusions du rapport, avant la fin du mois de septembre 2010 ». Cette question va donc rejoindre celle des temps de service des formateurs du premier et second degré.

Communiqué

http://www.education.gouv.fr/cid52708/la-formation-conti[…]

Missions des maîtres formateurs et des maîtres d’accueil temporaire

http://www.education.gouv.fr/cid52620/mene1013103c.html

Missions des professeurs conseillers pédagogiques

http://www.education.gouv.fr/cid52621/mene1013096c.html

Les derniers textes sur les concours

Les programmes des concours 2011 du secondaire

Agrégation, Capes, Capet, CaPLP, Cop, Cpe : tous les programmes des concours 2011 viennent de paraître au B.O. spécial n°7.

Le B.O. fixe précisément les programmes de toutes les disciplines du secondaire et des épreuves des conseillers d’orientation psychologue (Cop) et des conseillers principaux d’éducation (Cpe).

Rappelons que la date limite d’inscription est le 20 juillet . Le calendrier des épreuves est paru au Journal officiel du 6 juillet. Pour le Capes, les épreuves d’admissibilité auront lieu du mardi 9 au mercredi 24 novembre 2010, pour l’interne le mardi 1er février 2011 ; pour le Capet ce sera le jeudi 4 et le vendredi 5 novembre 2010, à l’exception des épreuves de la section arts appliqués qui auront lieu le jeudi 25 et le vendredi 26 novembre 2010 pour l’externe, le 3 février pour l’interne; pour le CaPLP les épreuves du concours externe auront lieu le jeudi 25 et le vendredi 26 novembre 2010 et le concours interne le mercredi 2 et le jeudi 3 février 2011. Les épreuves d’admissibilité du concours de Cpe auront lieu pour l’externe le mardi 2 et le mercredi 3 novembre 2010 ; pour l’interne le lundi 31 janvier 2011.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/pid24222/special-n-7-du-8-j[…]

Concours : Forte chute des postes au primaire aux concours 2011

Moins de 12 000 postes sont offerts cette année, ce qui est moins qu’en 2010 et 2009. Si dans le secondaire les concours externes n’ont pas significativement changé (1170 postes à l’agrégation contre 1232 en 2010, 4 881 contre 5 006 au capes, 1343 PLP contre 1318), dans le primaire c’est un effondrement de moitié.2 916 postes de professeurs des écoles sont proposés contre 6 577 l’année dernière. De 2005 à 2009, le nombre de candidats inscrits a baissé fortement passant de 135 000 à 86 000, le nombre de présents est passé de 88 000 à 54 000.

Communiqué

http://www.education.gouv.fr/cid52536/postes-offerts-aux-con[…]

Les postes en 2010

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/12/211220[…]

Titularisation des professeurs stagiaires

Le Journal Officiel du 18 juillet publie 3 arrêtés sur la titularisation des agrégés, certifiés et CPE. Celle-ci est prononcée par une commission composée d’inspecteurs. Un arrêté précise ‘les 10 compétences professionnelles » que doivent acquérir professeurs et CPE. Parmi celles-ci : utiliser les TICE, innover, être capable d etravailler en équipe et avec les parents.

Professeurs des écoles

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]

Certifiés

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]

Agrégés

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR[…]

Compétences professuers , docs, CPE

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR[…]

Le ministère publie de nouveaux arrêtés pour les concours

Qui a dit que la rue de Grenelle est une vieille dame ? Trois jours après la suspension par le Conseil d’Etat des arrêtés organisant els concours, le ministère publie au Journal officiel 5 nouveaux arrêtés. Ils reprennent le calendrier précédent des concours en précisant : « toutefois les candidats ayant déjà fait, depuis le juin 2010, acte de candidature aux concours… n’ont pas à renouveler leur inscription « . Mais ces nouveaux textes ne mettent pas fin aux recours déposés par la Fcpe, SLU et Sud : ils vont maintenant s’attaquer au fond des arrêtés a annoncé JJ Hazan le 7 juillet.

Concours certifiés

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]

Concours Peps

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFT[…]

Concours PLP

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]

Concours CPE

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTE[…]

Concours profs des écoles

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR[…]

Concours des enseignants sous contrat

Le B.O. du 24 juin publie un arrêté relatif aux concours des enseignants sous contrat.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52190/menf1008933a.html

Les concours du CAPEPS

Le B.O. du 22 juillet publie une note précsiant les épreuves des concours externe et interne du Capeps. Le capeps externe associe des épreuves écrites d’admissibilité et des prestations physiques en épreuve d’admission ainsi qu’une leçon d’EPS. Le Capeps interne reconduit le programme 2009.

Le Capeps

http://www.education.gouv.fr/cid52644/menh1013206n.html

Chimie : agrégation

Le B.O. du22 juillet fixe le programme de l’agrégation externe de chimie (épreuves écrites d’admissibilité et épreuves orales et d’admission).

AuB.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52646/menh1017751x.html

Philosophie et Arts : Nouvelle épreuves à l’agrégation

Le Journal officiel du 17 juillet publie un arrêté modifiant les épreuves orales d’admission de l’agrégation de philosophie et les épreuves d’admission d’arts.

Au J.O.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JO[…]

Nouvelle circulaire sur les stages des étudiants en master d’enseignement

La circulaire d’août 2009 est abrogée et un nouveau texte définit les stages proposés aux étudiants inscrits aux préparations des concours de l’enseignement. Les stages d’observation se font en binôme dans la classe d’un maitre formateur ou conseiller pédagogique. Les stages en responsabilité ouverts « en priorité aux candidats admissibles auxdits concours » durent 6 semaines et sont rémunérés 617 euros bruts par semaine « pour une quotité de service identique à celle des personnels titulaires ».

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid52619/menh1012605c.html

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