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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Rentrée : La FCPE recommande la vigilance…

ÉDITORIAL

Il y a nomade et nomade

LE SYSTEME

Retraite des mères de 3 enfants : Le SE-Unsa dénonce « des annonces trompeuses » l INRP : « Tout dépend du ministère » l Primaire : Les directeurs privés d’aide l Chatel et Hortefeux inaugurent le premier policier référent l Allemagne : Le budget de l’éducation en hausse de 7%

L’ÉLÈVE

Le rapport annuel de l’Inspection dénonce la ségrégation des élèves gitans.

LA CLASSE

La Grande Lessive® le 21 octobre l La Journée européenne des langues du 26 septembre.

LA RECHERCHE

Marie Duru-Bellat au Café de la pédagogie vivante l Le colloque Ouforep…

CITOYENNETE

Le MLF fête ses 40 ans au FIAP

LES DISCIPLINES

EPS : Les Epsiliades l Philosophie : voyage dans l’ontologie du rock l S.E.S. : Hausse exceptionnelle du commerce international l Faut-il renvoyer les marbres du Parthénon à Athènes ?.

Le fait du jour

Rentrée : La FCPE recommande la vigilance

Dotée d’un remarquable réseau d’observateurs, avec ses sections locales, la FCPE peut faire un bilan réaliste de la rentrée : Les réductions des moyens de l’éducation et le contexte scolaire entraînent cette année une rentrée bien chargée pour la FCPE, explique son président Jean-Jacques Hazan.

La réduction des moyens a des conséquences sur l’accueil des enfants de moins de 3 ans en maternelle. Cet accueil a nettement régressé dans certains départements et c’est un point de difficulté, notamment dans les zones RAR. Le nombre d’élèves dans la classes semble avoir augmenté dans beaucoup d’endroits et à tous les niveaux, malgré les promesses,faites avec la réforme des lycées. La démographie ne baisse plus, la crise rend l’école privée moins attractive et il a fallu parfois recréer des divisions fermées, en prenant sur les moyens de remplacement.

La FCPE alerte aussi sur la réforme du lycée : tutorat non effectif dans certaines académies, contraintes dans le choix des langues, options non respectées. C’est aussi le sort des stagiaires qui inquiète la FCPE. Dans l’Hérault l’association de parents d’élèves affirme l’insuffisance de leur nombre. Dans le Doubs, ils seraient affectés sur des postes à temps complet.

Lisez le reportage du Café

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Il y a nomade et nomade

Il fut un temps très proche où village mondial allait de pair avec nomadisme. Celui pour qui sans Rolex à cinquante ans t’as raté ta vie comme un de ses copains nous le chantait sur tous les tons, pour être moderne soyons mobile. Certes, ce nomade-là ne tracte pas de caravane, ne s’installe pas sur des terrains plus ou moins aménagés. Non, il est nomade car son bureau l’est, il possède les outils et les clés pour que de n’importe quel endroit de la Terre il puisse intervenir, se manifester. Il est nomade aussi parce que le monde vient à lui par la vertu du haut débit. Pour ce nomade là, les potentialités d’Internet et des outils de communication sont autant de promesses d’un monde nouveau où nous retrouverions nos racines voyageuses.

Dans le virtuel. Parce que dans le monde réel, le nomadisme fait encore peur très peur et fait recette en matière de politique sécuritaire. Cet écart entre virtuel et réel, entre utopie d’un monde où la technologie rapproche les hommes et une société minée par la crise où le repli sur soi exclut l’étrange et l’étranger, cet écart est un gouffre entre deux mondes, deux rives d’une société où le fleuve des différences s’agrandit, creusant encore les risques d’exclusion.

Pourtant, il ne manque pas grand-chose pour que les deux nomadismes, le virtuel et le réel, se rejoignent et que l’un soit pour l’autre un facteur d’inclusion. On l’a suivi ce pas grand-chose avec l’école nomade d’Annie Girard, une école où la baladodiffusion relie les caravanes et l’école. Pour que cette initiative et toutes celles qui œuvrent dans ce sens quittent la sphère de l’expérience attachante, intéressante pour devenir une référence pédagogique reproductible, il manque ce petit rien de volonté politique, de vision républicaine. Les Tice sont un moyen fantastique de donner à tous la chance d’apprendre mais voilà, au-delà des initiatives d’enseignants innovants, le relais institutionnel et politique se fait attendre.

Il est vrai qu’inclure par le savoir a toujours fait moins recette qu’exclure par la force, des boucs émissaires, les plus faibles, les plus voyants, les plus différents. Et si le village mondial nous donnait le droit justement d’imposer l’inclusion et d’exclure la force ? Chiche !

Lecture nomade

L’appel en ligne « non à la politique du pilori »

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Retraite des mères de 3 enfants : Le SE-Unsa dénonce « des annonces trompeuses »

A quelques jours de la manifestation nationale du 23 mars, le Se-Unsa lève un lièvre : l’amendement sur les mère sde 3 enfants passés après le 7 septembre serait trompeur.

«  Après le succès de l’action syndicale du 7 septembre », écrit Christian CHevalier, « le gouvernement a laissé apparaitre quelques infléchissements sur son projet de loi. Concernant les mères de trois enfants, Georges Tron, ministre de la Fonction Publique, s’avançait en annonçant à l’Assemblée Nationale : « l’amendement du Gouvernement consiste à exonérer des règles nouvelles tous les agents qui seront à cinq ans de l’âge d’ouverture des droits, c’est-à-dire 45, 50 ou 55 ans en fonction de la catégorie à laquelle ils appartiennent. » ». Or « la lecture attentive du texte de loi sur les retraites, censé traduire cette déclaration, montre une toute autre réalité. »

« Seuls les fonctionnaires âgés d’au moins 56 ans et 4 mois pourront, de fait, bénéficier du dispositif actuel de départ à la retraite », poursuit le Se-Unsa. « En effet, le texte fait référence à une ouverture des droits qui reste dans le cadre de la nouvelle loi. Ce qui, compte tenu du recul programmé de l’âge de la retraite, interdit cette possibilité à tout collègue âgé de 55 ans ».

Pour le syndicat il y a tromperie. « Ce qui est concédé d’une main est très vite repris de l’autre. Une fois de plus, ce sont les femmes qui sont en première ligne de cette politique régressive ». Il exige que, lors du passage du texte de loi au Sénat, « le gouvernement mette ses actes en conformité avec ses déclarations ».

Communiqué

INRP : « Tout dépend du ministère »

Après l’annonce de l’intégration de l’INRP dans l’Ecole Normale Supérieure de Lyon le 17 septembre, et une première réunion avec l’ENS le 20 septembre, Annie Feyfant, responsable Sgen Cfdt de l’INRP annonce une action vers le ministère : pour le Sgen, l’avenir de l’INRP dépend de lui.

Soulagement. « C’est avec soulagement que j’ai appris l’intégration dans l’ENS », nous confie Annie Feyfant. « Après l’incertitude de ces derniers mois, on allait enfin pouvoir mener des actions concrètes pour défendre l’établissement. »

Inquiétude face à l’ENS. « L »ENS présente l’intégration comme un sauvetage de l’INRP. Mais je crains une totale incompréhension des missions de l’INRP. Celles-ci sont d’ailleurs dans le flou dans le projet qui nous est soumis. L’INRP n’est pas un laboratoire de recherche. L’ENS prendra sans doute les éléments qui l’intéressent dans l’INRP. Mais je doute que la mission de liaison avec le terrain, qui est une spécificité de l’INRP, l’intéresse. Cela va poser la question du maintien des emplois pour les personnels détachés de l’enseignement. Comment pourraient-ils être intégrés dans une structure de l’enseignement supérieur ? »

Le ministère a la clé. « Tout dépendra de la contractualisation avec le ministère de l’éducation nationale sur les missions de l’INRP. Depuis des années, le ministère ne demande pas grand-chose à l’INRP. Or c’est dans le cadre d’une contractualisation avec lui que la mission de liaison avec le terrain peut être confirmée et les personnels maintenus ». Une réunion avec la cellule de reprise est prévue le 27 septembre. Le Sgen n’exclut pas une montée à Paris.

L’INRP désintégrée au sein de l’ENS Lyon

Primaire : Les directeurs privés d’aide

Pour le Se-Unsa, les emplois aidés affectés aux directeurs d’école en application d’un protocole d’accord de 2006 sont visés par les réductions budgétaires. Une trentaine de départements seraient déjà concernés. « L’aide administrative est ainsi progressivement mais sûrement mise en extinction niant les besoins des écoles tout en renvoyant sans ménagement au chômage les personnes concernées ». Le SE-Unsa appelle les directeurs à faire entendre fermement leur voix au moment du débat parlementaire sur le budget qui va débuter et leur demande de « prioriser leurs activités », c’est-à-dire de faire la grève du zèle.

Communiqué

Chatel et Hortefeux inaugurent le premier policier référent

CHatel et Hortefeux le 24/09/2009 photo CPLe 20 septembre, Luc Chatel et Brice Hortefeux ont accueilli une brigadière de police au lycée de la Marre carrée de Moissy-Cramayel (77). Pour eux, il s’agit de « garantir la sécurité aussi bien des élèves que de la communauté éducative ». A Moissy-Cramayel comme dans 52 autres établissements, l’agent de police est là quelques heures une demi-journée par semaine.

Article du Monde

Allemagne : Le budget de l’éducation en hausse de 7%

« Afin que l’Allemagne reste à l’avenir aussi compétitive au niveau international, nous devons avant tout assurer la formation et la qualification de notre main d’œuvre », a déclaré Annette Schavan, ministre de l’éducation et de la recherche en présentant son budget devant le Bundestag.

A la différence des autres ministères, le budget fédéral de l’éducation 2011 est en hausse de 7% par rapport à 2010. Depuis 2005 il a augmenté de 54%. Même si l’essentiel des dépenses d ‘éducation relève des Länder (régions), l’engagement de l’Etat est significatif d’une autre approche de la crise économique et de la place de la formation. L’écart économique entre la France et l’Allemagne ne cesse de se creuser.

Communiqué

L’éducation est-elle une vache à lait ou un investissement ?

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Le rapport annuel de l’Inspection dénonce la ségrégation des élèves gitans

Où en est la scolarisation des élèves à profil particulier ? L’inspection générale consacre son rapport annuel 2009 à répondre à cette question en observant les Réseaux ambition réussite (RAR), l’intégration des enfants handicapés, celle des « ENAF » (nouveaux arrivants) ou des internats réussite. Le chapitre le plus sévère concerne la scolarisation des enfants gitans où l’Inspection dénonce une ségrégation qui produit de l’échec scolaire.

Qui a dit que tous les rapports de l’Inspection générale sont retenus ? Le Rapport annuel 2009 vient de trouver le chemin de la sortie. Intitulé « vers une Ecole de l’inclusion » , il passe au crible les dispositifs concernant des groupes d’élèves à intégrer. Et il nous offre quelques formules comme seule l’Inspection sait faire.

S’agissant des Réseaux ambition réussite (RAR), les inspecteurs jugent sévèrement l’empilement des dispositifs et le pilotage académique. « L’examen de la situation dans plusieurs académies, parmi lesquelles celles de Rouen, Créteil, Paris ou Grenoble, fait apparaître qu’il n’y a pas de corrélation entre l’importance numérique des RAR dans une académie et l’engagement du projet académique dans le soutien de la politique ambition réussite ». Mais ils s’en prennent au dispositif d’enseignants référents. «  On constate souvent que le recrutement obéit moins à une vocation réelle ou à des compétences appropriées qu’à des demandes de mutation pour convenances personnelles ou après accord interne avec l’établissement. C’est pourquoi il arrive qu’on trouve nommés non pas des enseignants titulaires, mais de simples titulaires sur zone de remplacement (TZR). Le degré d’adéquation entre les besoins du réseau et les professeurs référents recrutés n’est, dès lors, pas homogène dans tous les RAR ». Du coup ses fonctions varient énormément d’une académie à l’autre. Sur le plan pédagogique, l’individualisation « s’inscrit dans la remédiation et non dans les situations d’apprentissage au coeur de la classe… Les enseignants sont par conséquent tout à fait démunis devant l’exigence d’une pédagogie différenciée ». Avec une exception, l’EPS qui est salue par les inspecteurs comme une discipline vraiment transdisciplinaire.

Les dispositifs d’excellence, qui se sont multipliés sous le quinquennat Sarkozy, sont jugés positivement sauf sous l’angle financier. Ainsi à propos des internats de réussite éducative, le rapport la mission constate que « le dispositif IRE est susceptible d’apporter une réponse adaptée à des enfants très jeunes ou en très grande difficulté. L’engagement des acteurs est à cet égard significatif et permet de contribuer très sensiblement à résoudre des situations très délicates conduisant souvent les jeunes concernés vers des impasses. On peut cependant regretter que le coût en soit non seulement élevé, mais surtout insuffisamment contrôlé ». Même remarque sur les internats d’excellence. Le summum est atteint par la Classe de préparation à l’enseignement supérieur du lycée Henry IV dont le coût pour l’Etat correspond à une année de CPGE (on sait que c’est l’enseignement le plus onéreux de l’éducation nationale) plus une centaine de milliers d’euros fournis par des mécènes privés.

La scolarisation des élèves handicapés est observée de très près 4 ans après la loi de 2005 comme un défi culturel pour l’Education nationale. Pour l’Inspection, «  la mise en oeuvre de la loi implique surtout un changement de posture générale pour l’ensemble des acteurs du système éducatif. Ceux-ci doivent s’efforcer, en particulier, de considérer l’enfant handicapé comme un élève capable de réussir et, plus encore peut-être que pour les autres jeunes, d’anticiper sur son avenir… De plus, il leur est nécessaire d’apprendre à travailler avec de nouveaux partenaires ». Le pilotage académique leur semble insuffisant.

Les enfants gitans ségrégés. Si un flou certain règne, aux yeux de l’Inspection, dans la scolarisation des ENAF (élèves nouvellement arrivés en France) et dans leur orientation, le chapitre dédié aux enfants gitans résonne évidemment avec l’actualité. Si l’Inspection se pose la question de leur singularité elle dénonce leur ségrégation. «  Très souvent, les élèves de famille gitane souffrent d’une ségrégation objective résultant des dispositifs ou des structures élaborés pour résoudre des difficultés pédagogiques. Dans les écoles, la ségrégation préexiste du seul fait qu’elle se trouve en un lieu déjà ségrégatif. Il n’en va pas de même dans les collèges, pour les raisons inverses : la population gitane y est très minoritaire et, dès lors que ses effectifs sont significatifs, la ségrégation y est quasiment la règle. Les élèves de famille gitane appellent d’emblée un traitement à part : l’étude n’a pas relevé d’établissements dans lesquels les difficultés pédagogiques les concernant soient abordées exclusivement comme des difficultés pédagogiques associées. Même si celles-ci sont corrélées à des difficultés relevant de la grande pauvreté ou de l’intégration, on ne manque jamais de les associer, de façon inégalement fondée, à des manières de vivre, à des stéréotypes, voire à des préjugés. Tantôt il y a des classes gitanes, non reconnues comme telles ; tantôt on évite de créer ces classes et on disperse les élèves de famille gitane : ce refus délibéré de les distinguer les identifie tout autant ».

« Dans certains collèges recevant une population gitane importante, on note que des SEGPA, où sont concentrés les enfants de famille gitane, ont été spatialement séparées du reste du collège pour éviter des incidents, au prétexte des comportements inadaptés ou asociaux de certains élèves », écrit l’Inspection. « La ségrégation pédagogique soutient la ségrégation spatiale des individus. On observe ainsi une multiplication de dispositifs, au statut administratif incertain, prenant en charge les difficultés scolaires d’une population exclusivement gitane. On peut s’interroger sur la réalité pédagogique du critère qui fait entrer tel enfant dans ce genre de dispositif volatile, lié aux personnes, à leur bonne volonté et à des financements peu pérennes. Il est à craindre un effet pervers de telles dispositions, partant certes de la difficulté scolaire constatée, mais ayant aussi pour effet de la produire. » On ne saurait être plus clair.

Alors que l’Inspection n’a pas fait de recommandations dans les chapitres précédents, elle prend position sur l’alphabétisation des gitans. « L’alphabétisation des enfants de famille gitane implique : de reconsidérer le statut scolaire des langues maternelles et de les faire vivre dans l’espace scolaire, pour que les élèves deviennent bilingues sans dévaloriser leur propre langue et prennent conscience, dans leur langue maternelle, des caractéristiques de celle-ci qui sont susceptibles d’être transférées dans une culture écrite. ; de mettre en place un enseignement systématique du français oral susceptible de permettre une bonne intercompréhension entre le maître et les élèves et, dans les cas de structures non ségrégatives et linguistiquement hétérogènes, des élèves entre eux ; de mettre en place un enseignement du français langue de scolarisation jusqu’au moins à la fin du 2e cycle de l’école primaire pour les élèves ayant fait une scolarité complète depuis la maternelle avec ce nouveau type de prise en charge, jusqu’à la fin de l’école primaire pour les autres ». Un effort qui doit être prolongé à l’école et au collège.

Le rapport de l’Inspection

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La classe

La Grande Lessive® le 21 octobre

La Grande Lessive® est apparue depuis bientôt quatre ans dans le paysage de l’école. Cette action qui vise à promouvoir la pratique artistique et à développer le lien social se déploie désormais dans la cité. Des fils sont tendus dans les rues, sur les places ou les plages, mais aussi dans les mairies, les hôpitaux, les bibliothèques (entre autres à la Bibliothèque nationale de France), les boulangeries, les immeubles locatifs, les centres aérés, les musées (Musée de l’or de Bogota..).. En somme partout où quelqu’un décide de la faire exister dans le Var ou la Somme, en Bretagne ou en Champagne, aux Abymes en Guadeloupe, au Maroc, au Bénin ou en Russie. Dans plus de quarante pays, des milliers de personnes de tous les âges y ont pris une part active. Ainsi initiée sans subvention ni sponsor ou mécène, cette installation éphémère perdure !

Sa prochaine édition aura lieu le 21 octobre, la suivante le 24 mars 2011. S’il existe deux occasions par an de tendre un fil à linge et d’inviter ceux qui le désirent à suspendre, grâce à deux pinces à linge, un dessin, une photo, une peinture ou un collage de format A4 dont ils sont les auteurs, c’est parce qu’à la manière des grandes lessives d’autrefois, La Grande Lessive® n’est pas une fête, mais cherche à devenir une pratique sociale.

L’enjeu est de nouer ou (re)nouer un dialogue avec quelque chose de l’art. En effet, une fois le cours achevé ou l’école quittée pour quelques jours ou à jamais, il n’est pas rare de se convaincre que l’art -ou ce que l’on suppose en connaître- est réservé à d’autres. Pourtant, de même qu’il n’est nul besoin de vouloir devenir poète ou écrivain pour apprendre à parler et à écrire, nul n’est besoin de chercher à devenir artiste pour aborder des rivages qui se privent de mots pour se charger de formes, de textures, de couleurs, de sensations et de pensées. La Grande Lessive® propose un dispositif, un objectif, un lieu et un temps communs pour engager un dialogue avec soi-même et avec d’autres, et pourquoi pas également avec une certaine dimension artistique. Dans un contexte où la sélection, la ségrégation et bien d’autres maux entretiennent la peur, La Grande Lessive® autorise. Marcherions-nous si nous y avions renoncé dès notre première chute ? Que saurions-nous formuler aujourd’hui si nous n’avions pas bafouillé et gribouillé ? Ce qui sera suspendu entre la terre et le ciel sera peut-être tout aussi fragile en apparence que ces premières avancées vers l’âge adulte. Mais peut-être pas ! Ne devient-il pas urgent de créer ?

Pour s’inscrire

La Journée européenne des langues du 26 septembre

La Journée européenne des langues du 26 septembre engage des centaines d’établissements et une bourse de projets, que vous trouverez sur le site officiel de la journée, qui peut vous aider non seulement à trouver des idées pour séduire vos élèves mais aussi d’éventuels partenaires européens. Sur ce site, récupérez également des affiches, des stickers, des supports d’information.

Le programme

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Marie Duru-Bellat au Café de la pédagogie vivante

Croire moins à l’école pour la rendre plus juste et peut-être plus heureuse. C’est le thème du dernier livre de Marie Duru-Bellat (avec François Dubet et Antoine Vérétout). Venez découvrir le livre, discuter librement avec son auteur, échanger des idées au Café de la pédagogie vivante mercredi 29 septembre à 17 heures au Café du Lucernaire (3 rue Notre Dame des Champs, Paris 6ème).

L’affichette à mettre en salle des profs

Le colloque Ouforep

Le programme OUFOREP , Outils pour la Formation, l’Education et la Prévention : contributions de la psychologie et des sciences de l’éducation, organisera un colloque à Nantes les 6 et 7 juin. « La question des outils d’analyse des pratiques professionnelles et de diagnostic des compétences acquises se révèle être une problématique au carrefour des sciences de l’éducation et de la psychologie pour penser la double nature de l’instrument, comme ressource et/ou objet au service d’une pratique ou d’une activité. Elle est également à l’interface de la recherche et des pratiques professionnelles », écrivent les organisateurs. Ils lancent un appel à contribution.

L’appel à communication

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Citoyenneté

Le MLF fête ses 40 ans au FIAP

Le FIAP Jean Monnet, à Paris, s’associe au 40ème anniversaire du Mouvement de Libération des Femmes et propose une programmation de septembre à novembre 2010. Parmi les événements, un débat le 22 septembre à 20h30 sur la presse féminine et la presse féministe avec Martine Storti, Laure Jouteau et Liliane Kandel.

Le programme

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Les disciplines

EPS : Les Epsiliades

Fort du succès du forum international de l’EPS et du Sport qui avait réuni 1200 collègues en 2005, le SNEP (syndicat national de l’éducation physique) organise du 12 au 14 novembre à la halle Carpentier à Paris, les EPSiliades (les journées de l’EPS, du sport scolaire et des sports). L’objectif étant de promouvoir une éducation physique sportive et artistique pour tous et toutes.

Basées sur la rencontre, ces EPSiliades seront un moment fort de dialogue, de débats, de comptes-rendus de pratique mais aussi un moment festif. Pour la première fois, cet évènement sera aussi l’occasion de « donner à voir »; en effet, au-delà des 30 débats importants et de qualité (autour de 6 thèmes : EPS, EPS/sport scolaire/sport, sport, médias, école, recherche/formation) qui y seront organisés, il a semblé important de montrer la discipline EPS (pratiques novatrices, pratiques pour tous, séance d’EPS).

Lisez l’entretien avec Benoît Hubert dans le Café mensuel n°105

Philosophie : voyage dans l’ontologie du rock

Voulez-vous comprendre pourquoi tant de vos contemporains – vous-même, peut-être? – vivent avec un appareil sonore vissé dans les oreilles? Ce n’est évidemment pas un simple effet de mode ou un épiphénomène de l’hypertechnologie de nos sociétés contemporaines ; c’est l’effet d’une mutation profonde de notre rapport à la réalité. Notre expérience ordinaire, baignée d’un fond sonore soigneusement choisi, comme pour une scène de cinéma, prend une dimension émotionnelle d’autant plus riche qu’elle est plus distanciée – ce que nous offre l’œuvre musicale rock dans sa spécificité. C’est en tout cas ce qu’entend démontrer Roger Pouivet dans cet ouvrage ardu mais palpitant.

Lisez le compte-rendu dans le Café mensuel n°105

S.E.S. : Hausse exceptionnelle du commerce international

Les exportations de marchandises des économies développées devraient progresser de 11,5% en volume, tandis que le reste du monde devrait enregistrer une progression de 16,5% pour l’année, annonce le 20 septembre l’Organisation internationale du commerce.

« Ce serait là l’expansion des échanges en glissement annuel la plus rapide jamais enregistrée dans une série de données depuis 1950 », affirme l’OMC. “La forte reprise des échanges est le signal d’une amélioration de l’activité économique dans le monde… “Cette forte progression des courants commerciaux offre la possibilité de sortir de cette douloureuse récession économique et peut aider à relancer l’emploi. Elle souligne également que les gouvernements ont eu la sagesse de rejeter le protectionnisme.”

Le rapport d e l’OMC

Faut-il renvoyer les marbres du Parthénon à Athènes ?

Le Comité intergouvernemental pour la promotion du retour des biens culturels à leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illégale se réunit du 21 au 23 septembre à Paris au siège de l’Unesco afin de discuter de la restitution de biens culturels. Sur la sellette les marbres du Parthénon demandés par la Grèce à Londres ou le Sphinx de Bogusköy exigé de l’Allemagne par la Turquie. Comment résoudre ces conflits hérités d’une histoire compliquée où le transfert a souvent permis la sauvegarde des œuvres ?

Communiqué

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le Cafe

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