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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Un enseignant sur deux en grève le 23 septembre…

ÉDITORIAL

Souffrance. Une question qui interroge l’Ecole

LE SYSTEME

L’éducation au développement durable pourra s’appuyer sur les services de l’Etat l Le Snes reçu par Luc CHatel l Luc Chatel oublie ses affaires de gym l L’UNSS fête la première journée nationale du sport scolaire l Base élèves : Parents et syndicats demandent à l’Etat de respecter le droit l Un L.P. en grève contre l’annualisation l Sénégal : Tous les enfants peuvent-ils entrer en 6ème ?

L’ÉLÈVE

La souffrance à l’Ecole aux JRES 2010 l Pakistan : Nouvel appel de l’Unicef.

LA CLASSE

Un seul ENT pour tous les collèges et lycées en Pays de la Loire.

LA RECHERCHE

Attention aux consignes ! …

CITOYENNETE

Migrants : Le Conseil de l’Europe demande à la France de respecter le droit européen

LES DISCIPLINES

Enseigner l’histoire par situations problèmes l Chatel crée un prix d’économie l Monet dans Arts Magazine

Le fait du jour

Un enseignant sur deux en grève le 23 septembre

Selon le Snuipp, 55% des enseignants du primaire devraient faire grève le 23 septembre à l’occasion de la seconde journée d’action contre la réforme des retraites.

La mobilisation contre la réforme des retraites peut-elle affronter l’épreuve du temps ? On sent l’inquiétude des syndicats qui ont multiplié les appels ces derniers jours. Ainsi la Fsu rappelle que « non, rien n’est joué », faisant allusion au fait que le projet de loi a été adopté par l’Assemblée nationale (mais pas par le Sénat). Le gouvernement multiplie les promesses. Dans Le parisien, Eric Woerth promet « d’augmenter le nombre de personnes handicapées pouvant bénéficier d’un régime de préretraite ». Il promet aussi « d’aller au bout du débat sur l’égalité hommes-femmes ». Mais en même temps il réaffirme le prinicpe du départ à taux plein à 67 ans et du recul à 62 ans de l’âge légal. Il a aussi rejeté l’idée du maintien de la retraite à taux plein à 65 ans pour les mères de trois enfants.

C’est un des points d’inquiétude pour les syndicats. Le Snuipp rappelle que les professeurs des écoles entrent dans la vie professionnelle à 29 ans et qu’ils devront travailler jusqu’à 65 et peut-être 67 ans pour avoir les 40 à 42 annuités nécessaires à la retraite à taux plein. Le syndicat prévoit plus d’un enseignant sur deux en grève le 23 septembre. C’est un peu moins que le taux annoncé le 6 septembre (62%) mais cela reste une très forte mobilisation. La FSU annonce des manifestations dans 58 départements.

Les manifestations du 23 septembre

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Souffrance. Une question qui interroge l’Ecole

Longtemps ignorée, voire raillée, la question de la souffrance à l’Ecole est opportunément posée par la 3ème Journée du refus de l’échec scolaire.

« Résoudre la question de la souffrance à l’Ecole nous semble être une des clés de l’amélioration de notre système éducatif, notamment au collège », écrit l’Afev qui organise le 22 septembre à Paris la troisième Journée nationale du refus de l’échec scolaire. Si le Café est partenaire de cet événement c’est parce que la question de la souffrance à l’école nous semble aussi centrale.

Un chiffre. Selon l’enquête Health Behaviour in School-Aged Children de l’Organisation Mondiale de la Santé, en France, à 15 ans, près de 90% des garçons et 87% des filles déclarent ne pas aimer l’école. Ce taux extraordinairement élevé ne signifie pas que tous y souffrent. Mais il met en évidence qu’une proportion importante des élèves y sont très mal à l’aise. Comment ne pas faire la rapprochement avec le nombre important de décrocheurs et de sorties sans qualification ? Si le décrochage a de nombreux facteurs, le malaise à l’école en est un.

Une maladie. L’école produit sa maladie nosocomiale. Les cas de phobie scolaire sont maintenant reconnus. Or si pendant longtemps cette phobie a été comprise comme une maladie psychiatrique liée à l’angoisse d’abandon, elle est maintenant reconnue comme une maladie signalant d’autres difficultés de l’ordre de la dépression ou des troubles de l’apprentissage. En 2003, Gilbert Longhi, qui en a croisé pas mal dans les structures pour décrocheurs qu’il a crées, nous disait que ces jeunes  » veulent être comme tout le monde, des élèves. Ils ne veulent pas décevoir leurs parents. La phobie apparaît comme une protection. C’est lié à la dépréciation de soi, à l’incapacité de répondre à l’attente des parents. Ca génère des troubles psychosomatiques : instabilité, insomnie, peur d’entrer au lycée. L’ado dit « j’accepte les critiques, mais je ne supporte plus les reproches ». Si le remède est aussi dans un travail psychologique sur soi, il est aussi à l’école. «  C’est le va-et-vient entre nous et l’école qui va créer l’envie d’école. »

Un remède ? « En son sein, l’école ne cherche pas à neutraliser les pratiques et les principes qui , le cas échéant sont susceptibles d’induire la phobie », écrit G Longhi dans son Dictionnaire de l’éducation. Lui qui a « raccroché » des centaines de jeunes, il nous indique que l’Ecole doit changer. Pour limiter les souffrances et développer l’estime de soi il faudrait s’attaquer aux notes, au redoublement, à l’obsession de l’évaluation et du classement (remis à la mode par les procédures d’orientation par exemple). Certains pays ont su rompre avec ces instruments hérités de l’école du 19ème siècle. Il semble qu’en France le raidissement autoritaire qu’on sent dans la société aille dans l’autre sens. La souffrance à l’école est-elle une exception sociale ou est-elle le reflet du malaise social ambiant ? Ce sera une des questions des Journées du refus de l’échec scolaire.

Entretien avec G LOnghi

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L’éducation au développement durable pourra s’appuyer sur les services de l’Etat

Mardi 21 septembre, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire et Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable, ont signé au Lycée des métiers Vauquelin (Paris) un accord-cadre de coopération pour l’éducation au développement durable. Une visite qui reconnaît le caractère exemplaire de ce lycée.

Lisez le reportage du Café

Le Snes reçu par Luc Chatel

Mardi 21 septembre, le ministre de l’éducation nationale a reçu les 3 co-secrétaires généraux du Snes pour une discussion sur la rentrée, la réforme de la formation des enseignants, l’orientation, les perspectives budgétaires.

Interrogée par le Café, Frédérique Rolet confie une certaine déception. « Nous avons rencontré un ministre affable mais qui minimise tous les problèmes et qui maintient la suppression de 16 000 postes. Il nous a rien dit sur la façon dont il procédera. « 

Les réformes. « Nous avons des remontées négatives en lycée : complexité des emplois du temps pour les enseignants et les lycéens, érosion des effectifs dans certaines formations technologiques, dotations insuffisantes pour mettre en place l’accompagnement personnalisé. Pour la formations des enseignants on sait que l’absence de formation professionnelle est un désastre. Le ministre concède quelques difficultés dans les lycées ou pour la formation des enseignants. Mais pour lui il s’agit d’ajustements à apporter ».

Luc Chatel oublie ses affaires de gym

Le B.O. du 2 septembre a créé une « journée nationale du sport scolaire » le 22 septembre « destinée à mieux faire connaître et à promouvoir les activités des associations et des fédérations sportives scolaires auprès des membres de la communauté éducative et du monde sportif local. Elle contribue au développement du sport scolaire, inscrit dans les priorités de la rentrée 2010 ». Cette priorité semble déjà oubliée rue de Grenelle. Pas de communiqué, rien à l’agenda de Luc Chatel…

La circulaire

L’UNSS fête la première journée nationale du sport scolaire

Pour Laurent Petrynka, la première journée nationale du sport français mettra en valeur l’action de l’UNSS, troisième fédération sportive française avec un million d’adhérents.

A la veille de la journée nationale du sport scolaire, le Café a rencontré Laurent Petrynka, directeur de l’UNSS, l’association qui fédère les associations sportives du second degré. « La moitié des professeurs d’EPS nous ont déclaré faire quelque chose de spécifique le 22 septembre », nous dit-il. « En 20 jours c’est beaucoup ! ». La circulaire créant la Journée nationale est parue le 2 septembre.

S’adapter aux publics particuliers. « La circulaire évoque un doublement des adhérents de l’UNSS. Nous nous mettons plutôt l’accent sur un objectif partagé avec l’éducation nationale : intégrer les handicapés et lutter pour la parité. L’UNSS compte 400 000 filles sur un million d’adhérents. Pour augmenter la part des filles, nous développons des compétitions féminines. Il nous faut aussi convaincre les enseignants de changer les sports pratiqués en AS. Au lieu d’offrir toujours du foot et du handball, proposer du hip hop, du badminton, de l’ultimate. « 

Et pour le handicap ? « Là aussi nos associations départementales multiplient les compétitions mixtes. Mais c’est beaucoup plus délicat car il faut régler des problèmes de transport, d’accessibilité.

Pour se développer il faudrait que les collectivités locales créent de nouvelles infrastructures ? « On a de bons rapports avec les collectivités locales. La situation n’est pas apocalyptique. En général ça se passe bien. « 

L’expérimentation cours le matin, sport l’après-midi. « En général le créneau du mercredi n’est pas suffisant pour les A.S. Donc l’extension des moments de sport c’est positif pour elles. Mais l’encadrement est décidé par les chefs d’établissement et ils le font souvent avec des intervenants extérieurs. »

Dans le Café mensuel n°105

Base élèves : Parents et syndicats demandent à l’Etat de respecter le droit

La FCPE, la LDH, le SE-UNSA et le SGEN-CFDT et le SNUIPP exigent du ministère qu’il mette sans tarder le fichier « Base-élèves » en conformité avec les arrêts rendus par le Conseil d’Etat.

Le 19 juillet 2010, le Conseil d’Etat a rendu 2 arrêts dans lesquels il remet en cause certaines dispositions du fichier Base-Elève. D’une part, il a exigé que la durée de conservation des données actuellement de 35 ans soit réduite à 15 ans. D’autre part, la nature de la CLIS ne doit plus être spécifiée. Le droit pour chacun de s’opposer au traitement de données personnelles pour des raisons légitimes est également réouvert, puisque les dispositions de l’arrêté du 20 octobre 2008 qui interdisent l’exercice de ce droit d’opposition pour motifs légitimes sont annulées. Le Conseil d’Etat a donné 3 mois au Ministère de l’Education nationale pour se conformer aux arrêts rendus.

Les organisations posent aussi la question des sanctions prises contre les enseignants sanctionnés pour n’avoir pas alimenté Base élèves. « Nos organisations continuent par ailleurs de demander la réintégration des directeurs sanctionnés dans leur emploi ».

Base élèves sanctionné

Un L.P. en grève contre l’annualisation

Deuxième mardi de grève au lycée professionnel Diderot de Bavilliers (90). Les enseignants protestent contre l’annualisation de leur temps de travail. Darcos et Robien avaient reculé devant cette mesure.

Article du Pays

Sénégal : Tous les enfants peuvent-ils entrer en 6ème ?

« Les écoles élémentaires du pays ont enregistré de très bons résultats à l’entrée en 6e cette année. Nombreuses sont celles qui ont eu 100 % de taux de réussite. Ces statistiques, pour autant qu’elles font la joie des autorités, ne manquent pas de susciter des interrogations du côté des acteurs », écrit Wal Fadri, un quotidien sénégalais. Le pays a laissé en place un examen d’entrée en 6ème où le taux de succès est généralement de 72%. Cette année il est de 96%. « La question qui taraude dans le milieu éducatif est : que cachent de tels résultats ? » Pour le secrétaire général de l’Organisation des instituteurs du Sénégal, « cette situation est due au fait que l’Etat a fait du relèvement du taux brut de scolarisation (Tbs) son slogan et son seul objectif, se soumettant, ainsi, aux exigences des bailleurs de fonds. »

Article Wal Fadjri

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La souffrance à l’Ecole aux JRES 2010

« Nous souhaitons aborder le thème de la souffance à l’école tant cette question nous est apparue, lors des deux premières éditions, comme un élément central dans le processus de production de l’échec scolaire – et aussi comme l’un des indicateurs les plus inquiétants de notre « Baromètre du rapport à l’école des enfants des quartiers populaires ». Résoudre la question de la souffrance à l’Ecole nous semble être une des clés de l’amélioration de notre système éducatif, notamment au collège. » L’Afev organise le 22 septembre à Paris la troisième Journée nationale du refus de l’échec scolaire.

Pour cette Journée, l’Afev a fait appel à Marcel Ruffo et Claire Brisset, ancienne Défenseure des enfants. Pour le pédopsychiatre la souffrance scolaire est bien réelle. «  La souffrance liée à l’école est très forte : 44% des consultations que nous avons en pédopsychiatrie sont dues à des difficultés scolaires. Est-ce que chaque fois ces problèmes devraient relever de la pédopsychiatrie, je ne suis pas sûr. Il y aurait des réflexions à avoir avec les enseignants, les psychologues, les artistes, les acteurs associatifs… Il y a chez ces enfants l’idée qu’ils déçoivent leurs parents, ne répondent pas à leurs attentes, sont moins bons que leur frère ou leur sœur… C’est une situation à laquelle je suis confronté sans arrêt. » Mais pas de stigmatisation d el’Ecole. « L’école est le meilleur des soins psychologiques, c’est ce qui est spécifiquement humain. L’école t’apprend à être toi, et pour être toi tu as besoin de l’autre. « 

La 3ème JRES

JRES 2008

JRES 2009

Pakistan : Nouvel appel de l’Unicef

« Avec plus de 20 millions de personnes affectées, l’urgence au Pakistan dépasse le nombre total des personnes affectées par le tsunami de 2004, celles du séisme au Cachemire en 2005 et celles du séisme de janvier en Haïti », écrit l’Unicef. L’organisation estime que seul un tiers de ses besoins ont été couverts. Il faudrait 192 millions d’euros. L’Unicef France qui a déjà récolté deux millions renouvelle son appel à la générosité des Français.

Unicef

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La classe

Un seul ENT pour tous les collèges et lycées en Pays de la Loire

En 4 ans, la région Pays de la Loire compte relier la totalité des lycées privés et publics à son ENT e-lyco. « Il s’agit d’un projet parmi les plus ambitieux de France par la quantité d’établissements concernés et le nombre de partenaires impliqués, regroupant, notamment, l’ensemble des collectivités ayant la charge des établissements du second degré au niveau d’une académie », écrit la région. Le même ENT sera accessible aux collèges des départements de l’académie de Nantes. La région finance 71 postes et coordinateurs informatiques pour permettre ce déploiement dans les lycées publics.

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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Attention aux consignes !

« Je hais les consignes  » écrit Yannick Mével dans le numéro de septembre des Cahiers pédagogiques totalement dédié aux consignes. Les autres articles les adorent et nous tous, probablement, nous en abusons. Pour JM Zakhartchouk, coordinateur du numéro, «  il sera utile aussi bien à ceux déjà engagés dans des efforts au long cours pour rendre les élèves plus efficaces, qui intègreront cet objectif à celui, plus global, de s’approprier les compétences du socle commun, qu’à ceux qui débutent, qui sont tentés par exemple de simplifier à l’extrême leurs consignes pour supprimer la difficulté au lieu d’aider les élèves à l’affronter, ou au contraire d’abandonner les élèves à leurs difficultés, sans forcément s’en rendre compte ».

Le dossier s’attache particulièrement au travail des premières années, dès l’école maternelle, pour construire la compétence « comprendre les consignes ». Mais il donne aussi la parole à ceux qui relativisent la consigne , comme Y Mével. Pour le coordinateur, « Trop de consignes peuvent tuer la consigne. La meilleure manière de respecter la consigne peut être parfois de ne pas la respecter, ou en tout cas d’en respecter l’esprit plutôt que la lettre. La consigne scolaire ne doit jamais être une fin en soi ».

Cahiers pédagogiques n°483, septembre 2010.

Le sommaire

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Citoyenneté

Migrants : Le Conseil de l’Europe demande à la France de respecter le droit européen

« Des améliorations sont nécessaires pour respecter les droits des migrants en France » a déclaré le 21 septembre le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, en publiant une lettre adressée au Ministre français de l’immigration. « Des réformes sont nécessaires, non seulement en matière d’accueil des migrants et d’asile, mais surtout de rétention et de retour. »

La Commission s’est particulièrement attachée au projet de loi sur l’immigration qui arrive en ce moment en discussion au Parlement, en montrant qu’elle risque de tomber sous le coup des lois européennes. « Le projet soumis au Parlement comprend aussi des dispositions permettant à une autorité administrative d’interdire à un étranger reconduit de revenir dans « l’espace Schengen » pour une durée pouvant atteindre trois ans. Une telle mesure risque de gravement contrevenir à la protection que chaque Etat doit apporter aux victimes de persécutions en application de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés. La jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme impose aussi aux Etats de s’assurer qu’une telle décision ne soit pas contraire au respect de la vie privée et familiale de l’individu concerné », écrit le commissaire. La Commission dénonce aussi les restrictions prévues par le texte pour le contrôle judiciaire lors de la rétention d’un étranger.

La lettre

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Les disciplines

Enseigner l’histoire par situations problèmes

Comment préparer les élèves du secondaire à devenir des citoyens actifs d’une société démocratique ? Dans cet objectif, l’enseignement de l’histoire est déterminant. Encore faut-il qu’il soit accueilli positivement par les élèves, qu’il résonne et interroge leurs représentations, qu’il prenne sens. C’est ce défi que relèvent Bernard Rey et Michel Staszewski dans l’ouvrage « Enseigner l’histoire aux adolescents » (édition de Boeck).

L’ouvrage reflète l’association étroite des auteurs : un formateur d’enseignants, directeur du service des sciences de l’éducation (Université Libre de Bruxelles) et un enseignant du secondaire, formateur. C’est ce va et vient entre des séquences précises mises à disposition des enseignants et des éléments de réflexion qui fondent ces pratiques qui font l’originalité et l’intérêt de cet ouvrage.

Alors que la formation didactique des enseignants est menacée de disparition en France, la publication de cet ouvrage peut être d’une grande aide pour les enseignants débutants. Les enseignants chevronnés y trouveront aussi et des démarches déjà construites et des éléments pour interroger leurs propres séquences. Enseigner l’histoire c’est aussi ce travail sur soi.

Michel Staszewski, Bernard Rey, Enseigner l’histoire aux adolescents, démarches socio-constructivistes, 2010, Bruxelles, De Boeck éditeur

Lisez l’entretien avec les auteurs dans Le Café mensuel n°115

Chatel crée un prix d’économie

Le ministère annonce le 21 septembre a création du prix lycéen « Lire l’économie ». « L’ambition du prix lycéen « Lire l’économie », à l’instar du prix du Livre d’économie, est de participer à une plus large diffusion de la culture économique, pour une meilleure compréhension du monde d’aujourd’hui », écrit le ministère. Il s’agit sans doute aussi d’encourager l’approche ministérielle de cette discipline…

Les classes participant à cette initiative éliront le meilleur ouvrage dans un choix d’ouvrages sélectionnés par le jury du prix du Livre d’économie, après consultation de professeurs des lycées. Pour cette première année, le lauréat du prix sera choisi par une cinquantaine de classes de première et terminale des séries Économique et social et Sciences et technologies de la gestion.

Communiqué

Monet dans Arts Magazine

Le numéro d’octobre d’Arts Magazine propose un excellent dossier sur Monet à l’occasion de la grande exposition qui s’ouvre à Paris. Son œuvre est située dans l’histoire de l’art et Monet est présenté en précurseur du Land art et des séries. Autre dossier important : L’adoration des mages de Botticelli est décryptée et analysée. S’agit-il d’une scène religieuse ? D’un portrait des Médicis ? Les questions restent ouvertes comme souvent pour l’art dela Renaissance. Le magazine publie également la liste des expositions ouvertes ce trimestre. Encore une fois il aide à enseigner l’histoire des arts.

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le Cafe

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