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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Rythmes scolaires : Consensus et décisions restent à venir…

ÉDITORIAL

Fausses Bonnes Idées

LE SYSTEME

Rythmes scolaires : Méfiances syndicales l Rythmes : Les exigences des parents et des associations complémentaires l La FSU appelle à la grève le 10 février l ECLAIR : Le Se-Unsa dénonce le « chantage » du ministère l AGEEM : Avis de vent violent l Une prime pour les chefs d’établissement l EVS : Quand un rectorat s’emmêle… l Québec : II – Renouveau pédagogique et approche par compétences.

L’ÉLÈVE

Choisir une école de commerce l La FCPE contre la loi Ciotti.

LA CLASSE

Festival de l’Oh ! c’est reparti l Faites les news prolongé!

LA RECHERCHE

Absentéisme : Quel résultat pour les politiques de sanction ?…

LES DISCIPLINES

Le breton face à la baisse des bretonnants l HDA : Le patrimoine est une leçon l Les Olympiades de la physique.

Le fait du jour

Rythmes scolaires : Consensus et décisions restent à venir

Mardi 25 janvier, Christian Forestier et Odile Quintin, présidents du Comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, ont remis leur « rapport de synthèse » à Luc Chatel. Un « document sans précédent », pour C. Forestier, mais qui ne devrait pas rester sans conséquences malgré l’absence de consensus et l’importance des enjeux. Luc Chatel a annoncé des décisions en juin 2011.

Consensus ou pseudo consensus ? Le grand apport de ce rapport, pour Christian Forestier, c’est la largeur de l’éventail des consultations. Le Comité a auditionné les organisations syndicales, les parents, les associations complémentaires, les lycéens, mais aussi les églises, les organisations économiques, les collectivités locales. Se sont ajoutés des consultations académiques et des témoignages sur le site web du Comité. Pour C. Forestier, le comité de pilotage aboutit à « un consensus ou un quasi consensus » sur de nombreux points. Mais le rapport montre surtout l’ampleur des divergences et la décision du Comité de ne pas arbitrer entre les intérêts et de ne pas faire de propositions. Le consensus n’existe que sur la nécessité d’un changement, les rythmes actuels semblant trop lourds à tout le monde, et sur l’idée qu’il faut appréhender le problème dans toutes ses dimensions. Il est vrai que la France compte plus d’heures de cours que ses voisins, répartis sur un nombre de journées inférieur, situation qui génère la fatigue et aggrave les inégalités scolaires. Et que jouer sur le temps a des impacts sur l’ensemble de la société.

Lisez le reportage du Café

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Fausses Bonnes Idées

Désormais, selon le décret paru en fin de semaine, en cas d’absentéisme scolaire, le versement des allocations familiales peut être suspendu. Autrement dit dans une famille modeste, si un enfant sèche, c’est le foyer en entier qui trinque. Sécher deviendra un sport de riche. On imagine les dialogues devant la porte du lycée « tu vas en anglais (ou en maths, ou en EPS, ou en philo, etc..), nous on y va pas, Maxime (ou Emilie, ou Kevin, ou Johanna, etc…) a un bon plan pour le concert de Rim’K (ou de Tiken Jah Fakoly ou de M ou des Blacked Eye Peas ,..) et faut y aller maintenant. » « ah non moi je peux pas sinon on nous supprime les allocs ». Dialogue imaginaire bien sûr, des lycéens ne sècheraient pas pour une place gratuite de concert. De toute façon, le Café l’a déjà dit, ce type de mesure ne fonctionne pas. On le voit en Angleterre, c’est typiquement une Fausse Bonne Idée. Et absurde en plus. Penser que seuls les parents sont responsables de l’absentéisme de leurs enfants, circonscrire ce constat aux familles allocataires de prestations sociales, c’est clamer que si les enfants sèchent c’est que leurs parents ne les tiennent pas et que ces parents sont redevables de la scolarité de leurs petits à la société, enfin si ces parents sont modestes. L’ascenseur social, même à manivelle, ça se mérite alors mouche ton nez et dis merci à Monsieur Chatel.

Autre Fausse Bonne Idée, penser qu’avoir un Master suffit pour savoir enseigner. Le Café et ses amis vous avaient pourtant bien expliqué : faire cours devant une classe ce n’est pas la même chose que donner des cours de maths au petit Willy, le fils des voisins du 5e qui peine avec les équations du second degré. Pour faire classe, il faut aussi maîtriser des notions de pédagogie et frayer comme un gardon entre les pages des référentiels et des réformes qui se succèdent. Un an plus tard, quatre mois après la rentrée, il semblerait que cette Fausse Bonne Idée s’édulcore mais pas à l’aspartame des difficultés rencontrées ; non, au prix réel des échecs et des renoncements, du vécu de jeunes enseignants lancés dans la bataille avec un parachute en papier crépon.

Une autre Fausse Bonne Idée a pointé son nez : l’apprentissage de l’anglais dès trois ans. Et une autre semble émerger : étirer l’année pour réduire l’année scolaire. Pour ces deux là, avant de peaufiner vos textes, d’écrire les décrets, décideurs, législateurs lisez nos constats, nos échanges, nos débats. Loin de nous l’idée de savoir mieux ou d’en savoir plus, non mais juste de réfléchir à plusieurs voix, tantôt près de la réalité, tantôt sous la loupe experte des chercheurs. Prendre le temps de boire un expresso, laisser la caféine stimuler le cerveau, un excellent remède contre les Fausses Bonnes Idées.

Monique Royer

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Rythmes scolaires : Méfiances syndicales

« L’avis des enseignants doit être pris en compte ». C’est le leitmotiv des réactions syndicales qui diffèrent par ailleurs sur leurs commentaires.

« Pour l’école primaire, cette mise à plat sonne comme un désaveu de la politique imposée depuis 2008 où l’aide personnalisée et les nouveaux programmes ont considérablement déséquilibré et alourdi la journée des élèves », écrit le Snuipp. Il insiste aussi sur le fait que la réforme des rythmes « nécessitera un soutien budgétaire » et un compromis. Deux conditions qui restent à remplir.

« En soulignant l’incompatibilité de l’aide personnalisée imposée à la hussarde avec l’organisation équilibrée des rythmes de l’enfant, ce rapport rappelle que précipitation et absence de réelle concertation sont très mauvaises conseillères », écrit le Se-Unsa. Pour le syndicat l’amélioration du bien-être des élèves doit aussi rimer avec amélioration des conditions d’exercice des enseignants ».

Snuipp

Se-Unsa

Rythmes : Les exigences des parents et des associations complémentaires

« Des constats aux actes, il y a plusieurs pas », nous confie Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, première association de parents d’élèves. « Nous demandons des mesures d’application sans délai et l’engagement des concertations nécessaires pour mettre en oeuvre le retour à 5 conformément à la circulaire de rentrée 2010 et au consensus remarqué sur la nocivité de la semaine de 4 jours ». La FCPE veut aussi obtenir la seconde semaine de congé complète et le pont de l’ascension dès 2011-2012 contre une réduction de 3 jours en été.

La FCPE défénd aussi une exigence particulière : l’engagement d’une pause méridienne d’au moins 90 minutes pour tous les élèves. « Il n’y a aucune raison de différer jusqu’en 2013 pour installer ces mesures ou les démarrer »,explique Jean-Jacques Hazan, soulignant que la dernière est « une simple question d’organisation interne aux services de l’éducation nationale ».

« Tout cela va dans la bonne direction, mais il faut envisager une application rapide », nous a déclaré François Testu, président de la Jeunesse au Plein Air et membre du Comité de pilotage. « D’autant que le consensus est fragile ». La JPA avait de son coté construit une plate forme consensuelle avec la plupart des acteurs de l’Ecole. « On a pas eu besoin de longtemps pour arriver au consensus et le climat actuel y pousse. Mais il faut maintenant déboucher sur l’action ».

La FSU appelle à la grève le 10 février

La FSU prend le risque d’une action isolée à quelques jours de l’échec de la journée d’action du 22 janvier.

« La journée du 22 janvier a montré la détermination des personnels de l’Éducation mais aussi des parents, des jeunes et des mouvements pédagogiques à ne pas accepter la dégradation du service public de l’Éducation », écrit la FSU. « Pour imposer d’autres choix pour le service public et laïque d’éducation, la journée du 22 janvier doit trouver des prolongements… La FSU appelle tous les personnels de l’éducation à être en grève le 10 février prochain pour dénoncer les suppressions de postes, demander un collectif budgétaire qui permettrait d’assurer la prochaine rentrée scolaire dans de meilleures conditions pour les élèves, l’ouverture de discussions sur les réformes en cours (formation des enseignants, lycée, voie professionnelle, dispositif (E)CLAIR…) et l’amélioration des conditions de travail des personnels malmenés dans leur professionnalité et notamment les personnels non titulaires ». L’appel a été repris par le Snuipp qui pense que « le moment est venu de se mobiliser ».

Ce n’est pas l’avis du Se-Unsa. « Partout où cela s’avérera nécessaire, le SE-Unsa soutiendra les collègues engagés dans la défense de l’École publique y compris si cela nécessite un appel à la grève », promet le syndicat. Mais « la grève du 10 février imposée « d’en haut » n’est pas la réponse adaptée qu’attendent les personnels ». Le Se-Unsa se déclare « favorable à une manifestation nationale le 19 mars. C’est en effet à partir des mobilisations locales que peut se construire un mouvement plus dense conduisant alors, à une journée nationale de manifestations susceptible de trouver l’adhésion de l’opinion publique et de faire modifier le cap budgétaire ».

Communiqué

Communiqué

ECLAIR : Le Se-Unsa dénonce le « chantage » du ministère

« Pourquoi le ministère tient-il tant à tirer un trait sur les RAR qui commençaient à trouver leurs marques pour généraliser un dispositif imposé dans l’hostilité et dont les résultats ne sont pas mesurés ? Les enjeux ne sont pas pédagogiques, ils sont idéologiques. Car tout l’intérêt des ECLAIR pour le ministre, c’est de transformer ces établissements et ces écoles en laboratoires de la dérégulation en matière de gestion des personnels et d’autonomie des chefs d’établissements », écrit le Se-Unsa.

Reçu le 17 janvier au cabinet du ministre à propos de la transformation des réseaux RAR en ECLAIR, le Se-Unsa a manifesté son opposition. « L’extension du dispositif aux écoles conduira-t-elle à de nouvelles pratiques d’affectation dans le premier degré ? Le cabinet s’est engagé à ne pas appliquer le volet GRH dans le premier degré. Pour lui, l’absence d’établissements publics dans le premier degré l’interdit. Toutefois, la plus grande vigilance s’impose quant à la multiplication de postes à profil. Le SE-Unsa a demandé que toutes les procédures soient transparentes et fassent l’objet de discussions dans les commissions paritaires. Quel avenir pour les enseignants référents et les secrétaires des comités exécutifs? A cette question, le cabinet a répondu que des expertises étaient en cours, qui déboucheraient sur des propositions ».

Un chantage inacceptable. « Le SE-Unsa a demandé que le vote des conseils d’administration soit respecté », poursuit le syndicat. « Cependant, le ministère détient un moyen de pression particulièrement redoutable : le maintien des moyens complémentaires liés au dispositif RAR dépendra de la transformation en ECLAIR. Ce chantage est inacceptable ».

Communiqué

C Chevalier dans le Café

Un démantèlement de l’éducation prioritaire ?

AGEEM : Avis de vent violent

L’AGEEM, qui regroupe de nombreux enseignants de maternelle, dénonce son asphyxie et celle de l’école maternelle.

« Pour reprendre la métaphore que nous utilisons depuis longtemps d’érosion des écoles maternelles publiques constatée sur tout le territoire, c’est un véritable glissement de terrain qui a commencé et s’amplifiera à la rentrée 2011 ! », écrit Lucile Barberis, présidente de l’Ageem. « Les mêmes responsables soufflent le chaud et le froid : officiellement ils claironnent leur attachement à l’Ecole Maternelle et dans d’autres instances ils formulent des projets et organisent des actions qui la fragilisent ! Au point que nos soutiens traditionnels peuvent être amenés à douter de notre légitimité …. »

Pour l’AGEEM cette politique se traduit par « la perte de tous nos moyens de fonctionnement ». « Et maintenant, voici l’annonce de l’apprentissage de l’anglais dès 3 ans !… Comment ne pas voir dans cette déclaration comme un effet d’annonce destiné à détourner l’opinion des dossiers incontournables et difficiles de réduction des postes et de formation défaillante ? »

L’Ageem

Trop d’école tue l’école

Une prime pour les chefs d’établissement

Après les recteurs et les inspecteurs, les chefs d’établissements recevront « une rémunération variable liée aux performances ».

Luc Chatel a confirmé le 25 janvier ses déclarations sur FRance Info où il a annoncé la création d’une prime variable, pouvant aller jusqu’à 6 000 euros sur trois ans, pour les chefs d’établissement. Le ministre a souligné que ce type d eprime existait dans toutes les entreprises. « Elle sera versée en fonction d’un contrat d’objectifs et de performances. Je crois en l’utilité des outils de suivi » a expliqué Luc Chatel. Un accord a été conclu avec les syndicats de chefs d’établissement.

EVS : Quand un rectorat s’emmêle…

Alors que les emplois d’EVS administratifs sont supprimés, le rectorat d’Orléans-Tours vient de faire parvenir aux directeurs d’école un guide pour mieux les utiliser…

« C’a a été une véritable explosion », nous déclare Stéphane Ricordeau, secrétaire général du Snuipp 41. « J’ai rarement vu les collègues aussi remontés », précise-t-il, rappelant quelques uns des mots fleuris qui ont accueilli l’initiative de l’académie d’Orléans-Tours. Alors que le rectorat reprend les emplois d’AVS qui aident administrativement les directeurs d’école pour les transformer en aides à la scolarisation des enfants handicapés, l’envoi dans toutes les écoles d’un « Guide méthodologique d’accompagnement au tutorat des EVS sur des missions administratives » est apparu comme une véritable provocation. « Ca a pété dans tous les sens », confirme S Ricordeau. « Le recteur nous avait promis qu’il n’y aurait pas de licenciements, mais.. »

Québec : II – Renouveau pédagogique et approche par compétences

Lancée en 1996, la réforme de l’éducation au Québec a construit l’Ecole sur un socle commun et une approche par compétences. Retouché à plusieurs reprises, ce système reste la base de son succès.

C’est en 1996 qu’un consensus est apparu au Québec pour une large réforme de l’éducation, appelée le « renouveau pédagogique ». L’essentiel de la réforme est décrit dans un article de Gisèle Painchaud et Claude Lessard publié en 1998. «  S’agissant de la mission de l’école, le virage est assez remarquable puisqu’on trouve en première place, instruire. L’accent est mis sur le développement des activités intellectuelles et sur la maîtrise des savoirs et non plus sur le développement de la personne qui avait été en quelque sorte le leitmotiv de la période précédente. En seconde place, l’école doit socialiser, soit promouvoir les valeurs qui fondent la démocratie et préparer à l’exercice d’une citoyenneté responsable. Enfin, en troisième place, l’école doit qualifier, c’est-à-dire soit préparer aux études post-secondaires, soit développer les compétences professionnelles requises pour le marché du travail », expliquent les deux auteurs.

Hisser les savoirs par l’approche des compétences. «  L’originalité, relativement à la situation antérieure, est le découpage proposé non plus en disciplines ou matières distinctes, mais en domaines d’apprentissage regroupant plusieurs matières », en fait les langues, la technologie et les sciences, « l’univers social », les arts et le « développement personnel » (EPS et enseignement moral). « Cet axe dit vertical du curriculum doit se déployer en conjonction avec un axe dit horizontal, comprenant les compétences transversales : les compétences intellectuelles, méthodologiques, celles liées aux attitudes et aux comportements et les compétences linguistiques, c’est-à-dire la langue d’enseignement (français ou anglais) dans toutes les disciplines ou matières. Par exemple, le développement des compétences liées aux attitudes et aux comportements et qui font référence à des thématiques telles que l’éducation interculturelle et le respect des différences, l’ouverture à la compréhension internationale, l’éducation aux médias, l’éducation à l’environnement, etc., doit se faire à même l’apprentissage des domaines de connaissance appropriés au lieu d’occuper une place autonome dans la liste des matières figurant au curriculum. Ces thématiques pourront donc être abordées selon des perspectives différentes ». Les neuf premières années d ela scoalrité étaient regroupées en un bloc considéré comme la formation de base que tout citoyen doit posséder. Les deux dernières années du secondaire étant , elles, tournées vers le supérieur. On retrouve dans ce découpage une question débattue en France sous l’idée de « l’école du socle », défendue dans plusieurs rapports récemment. La réforme réorganisait aussi le système éducatif, réduisant le nombre des commissions scolaires, faisant passer de 27 à 32 heures le temps de travail des enseignants en leur accordant du temps de concertation et une plus large autonomie.

Une application difficile. L’élan donné en 1996 a bouleversé en profondeur le système éducatif. Pour autant il a rencontré aussi des résistances sérieuses. En 2001 le ministre F Legault a annoncé un recentrage « sur les matières de base notamment le français et l’histoire », ce qui était revenir à une approche disciplinaire. En 2006, le nouveau ministre conservateur, JM Fournier, allait plus loin en remettant les acquisitions disciplinaires en priorité et en affirmant la liberté pédagogique des enseignants c’est à dire en réhabilitant l’enseignement magistral et son corollaire, l’enseignement explicite. Quatorze ans après la réforme les résultats de PISA 2009 mettent en valeur le système éducatif québécois et cette approche par compétences.

Le renouveau pédagogique

Article Painchaud Lessard

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Choisir une école de commerce

Pourquoi choisir une école de commerce ? Pour quels métiers ? Quels sont les moyens d’accès : après le bac, une classe prépa, en admission parallèle ? Quels sont les différents types de concours ? Un dossier ONISEP aide à répondre à toutes ces questions.

Comment choisir son école ? Chaque école (plus de 200) fait l’objet d’une fiche descriptive détaillée, particulièrement sur leur mode d’admission, leur coût… Le dossier donne toutes les voies d’admission , tous les concours. Il analyse cursus, stages à l’étranger, débouchés. Voilà des indications précieuses pour les lycéens.

Le dossier montre aussi comment se former en école : ouverture à l’international, partenariat avec les entreprises. Il présente les secteurs d’activité accessibles aux jeunes diplômés, les fonctions auxquelles ils peuvent prétendre.

Le dossier réserve également une bonne surprise aux possesseurs d’un smartphone : ce numéro comporte une petite icône en début de publication. Il s’agit d’un QR code : avec un smartphone et le logiciel adéquat (sur d2code.fr), le lecteur télécharge immédiatement sur son écran les vidéos réalisées sur les écoles de commerce.

Les écoles de commerce, Collection : Dossiers , Editeur : Onisep, Novembre 2010. En vente en kiosque ou à l’Onisep. Consultable en CDI.

Commande

La FCPE contre la loi Ciotti

« Une sanction systématique avec suspension des allocations ne peut être adaptée pour remotiver les élèves et les faire revenir durablement en classe de façon à ce que cela leur soit profitable« , estime la FCPE , première association de parents d’élèves. « Pour que tous les enfants aient envie d’aller en classe, il faut transformer la relation pédagogique à l’Ecole pour les intéresser et donner du sens aux enseignements et surtout respecter leurs choix d’orientation ».

Communiqué

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La classe

Festival de l’Oh ! c’est reparti

Enquêtes et croisières sur la Seine et la Marne aident les élèves à travailler le thème du développement durable.

Le programme éducatif du Conseil général du Val-de-Marne s’enrichit de nouvelles activités. Les croisières pédagogiques sont une invitation à découvrir l’eau en permettant aux collégiens de parcourir leur département à partir d’une posture peu courante, celle de la navigation sur la Seine et sur la Marne. Certaines classes sont engagées dans le festival de l’Oh ! par le biais d’un projet d’enquête menée tout au long de l’année scolaire. Ce projet commun donne lieu, tous les ans, à une production collective et une rencontre entre tous les participants. Les thématiques qu’ils ont choisi de travailler sont toujours, liées aux thématiques de l’édition du festival de l’Oh ! soit, son fleuve invité d’honneur, soit, des thématiques territoriales. Cette année, la moitié des classes inscrites dans ce module, se penche sur un fleuve sacré, le Gange, invité d’honneur de l’édition 2011 du devenu égout au XIXe siècle et qui regagne aujourd’hui son statut de rivière.

Le festival

Faites les news prolongé

BBC World News en association avec Canalsat a lancé un concours destiné aux 18-35 ans. Il les invite à créer un journal d’information multimédia en anglais. Il s’agit de créer le journal puis de le présenter en anglais face à la caméra. Le jury sera composé de journalistes de la BBC. Cette initiative est prolongée jusqu’au 31 mars. BBC World News fournira aux enseignants de langue anglaise des écoles et universités qui souhaiteraient participer à ce projet, un kit pédagogique multimedia, à utiliser durant leurs cours et leur accordera, ainsi qu’à leurs étudiants, un accès gratuit au site internet de l’Académie de Journalisme de la BBC.

Le site

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Absentéisme : Quel résultat pour les politiques de sanction ?

Cette question est évidemment mise en avant en France par la loi Ciotti dont le décret d’application vient d’être publié. On sait qu’en Angleterre, la politique d’emprisonnement et de sanctions financières des parents des élèves absentéistes a échoué. Aux Etats-Unis, la plupart des états ont mis en place une politique incitative : celle du « no pass no drive ». Avec quelle efficacité ?

Education Week revient sur les vingt ans de ces programmes, lancés à la fin des années 1980. Le principe est simple : il lie l’autorisation de passer le permis de conduire avant 18 ans à la présence en classe et au comportement dans l’école.

Peu d’études ont été faites sur ce sujet. Une recherche signale que les comptés appliquant ce principe auraient un peu moins d’absenstéisme que les autres. Mais « avoir leur corps en classe ne signifie pas que les élèves apprennent » souligne un professeur de l’université de Californie. « Il vaudrait mieux rendre l’école meilleure ». Le programme ne peut suppléer tous les facteurs de décrochage comme les difficultés sociales ou familiales.

Article Education Week

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Les disciplines

Le breton face à la baisse des bretonnants

« 33 ans après l’ouverture de la première école Diwan, l’enseignement du breton en est à un tournant. Il concerne aujourd’hui 13 500 élèves dans les filières bilingues et leur nombre progresse chaque année », explique une étude de l’académie de Rennes. « En matière d’enseignement du breton, il y a aujourd’hui un véritable hiatus entre l’offre et la demande. Les enseignants bilingues sont enthousiastes. Mais il y a aussi ceux qui abandonnent. Beaucoup d’élèves s’arrêtent également en cours de route. Comment redynamiser cet enseignement, alors que le nombre de bretonnants a diminué de 30 % depuis dix ans ? Que faire pour en augmenter la crédibilité ? Que faire par ailleurs pour que le breton ne soit pas uniquement la langue de la classe ? L’enseignement du breton ne pourra se développer que si la société est réellement convaincue qu’il faut le faire ». Réalisé pour l’académie de Rennes, le rapport de Fanch Broudic propose une série de 12 préconisations et plus de 60 mesures concrètes pour que les enfants puissent apprendre le breton et que les jeunes aient envie de le parler.

Le rapport

HDA : Le patrimoine est une leçon

Comment utiliser le patrimoine historique du pays en classe ? Le site britannique Heritage Explorer nous donne une véritable leçon.

Ce n’est pas tant le fond documentaire, impressionnant, d’Heritage Explorer qui éveille notre intérêt. Il donne accès à une banque de photos commentées et classées par période et par thème. On peut ainsi travailler sur l’enfance ou le Moyen Age, le travail, les femmes ou encore le littoral. Mais le site offre surtout un nombre impressionnant de documents pédagogique spour l’exploitation en classe du fonds documentaire. Pour tout leprimaire, l’enseignant trouve des dizaines de leçons et d’activités interactives.

Heritage Explorer

Les Olympiades de la physique

La finale 2011 des Olympiades de la physique aura lieu les 28 et 29 janvier à Paris. Cette initiative très sympathique s’appuie sur les TPE et les ateliers de pratiques pour faire concevoir et réaliser aux élèves des expériences et soutenir leur motivation. Allez jeter un oeil aux projets retenus pour cette finale…

Les olympiades

Les sélectionnés

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le Cafe

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