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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Sarkozy : Je ne fermerai plus de classes… en 2012……

ÉDITORIAL

Quadrature du cercle

LE SYSTEME

Cadart : Le collège unique est menacé l Copies de philo cherchent correcteurs l Bac : Des doutes sur l’épreuve de maths de la série S l Rythmes scolaires : L’ANDEV demande plus de jours de travail l Immigrés : Les explications de la rectrice d’Orléans-Tours l Quand les enfants immigrés sont montrés en modèle l Orientation : Manifestation intersyndicale le 23 juin l Des erreurs dans les sujets d’examen en Angleterre

L’ÉLÈVE

Le projet de loi sur l’alternance adopté par l’Assemblée l Les grandes écoles déplorent « la baisse des exigences » en lycée.

LA CLASSE

Cours le matin, sport l’après-midi : L’Andev est plutôt contre.

LA RECHERCHE

Quels effets de l’éducation familiale sur la réussite ? …

LES DISCIPLINES

L’Apses annonce Sésame, un manuel numérique anti-réforme l Dossier Desnos.

Sarkozy : Je ne fermerai plus de classes… en 2012

Le 21 juin, en visite dans une école à La Canourgue (Lozère), le président de la République a pris l’engagement de ne pas fermer de classes de l’enseignement primaire en 2012. Une annonce qui suscite de nouvelles inquiétudes ou l’incrédulité.

« A la rentrée 2012 nous ne procéderons hors démographie à aucune fermeture de classe de l’école primaire, c’est-à-dire que le nombre de fermetures de classes n’excédera pas le nombre d’ouvertures liées aux évolutions démographiques », a déclaré Nicolas Sarkozy le 21 juin. Il a ajouté que « le un sur deux (la suppression d’un poste pour deux départs en retraite) continuera, mais nous sanctuariserons l’école primaire pour qu’à la rentrée 2012, le nombre de fermetures de classes n’excède pas le nombre d’ouvertures ».

Une annonce qui suscite incrédulité ou inquiétude. Les syndicats s’interrogent sur la faisabilité d’un maintien du nombre de classes au primaire sans revenir sur les suppressions de postes. Rappelons que le gouvernement a prévu 16 000 suppressions de postes pour la rentrée 2012. « Comment va-t-il être possible de tenir cet engagement », interroge Sébastien Sihr pour le Snuipp. Le syndicat demande « une hausse immédiate et significative du nombre de places au concours ». Pour Christian Chevalier, du Se-Unsa, N Sarkozy « effectue un tour de passe-passe tactique à double détente. Dans un premier temps, il calme les réactions virulentes des élus de terrain à la veille d’élections sénatoriales disputées. Dans un second temps, il dégage le paysage électoral de toutes contestations intempestives lors des opérations de carte scolaire, en février 2012, à un jet de pierre de la présidentielle. Il s’agit là d’une classique opération politicienne de déminage électoral. D’éducation, d‘amélioration du système éducatif, de prise en charge de la difficulté scolaire, il n’est évidemment pas question. Alors que l’Ecole de la République mérite toutes les attentions, le Président poursuit son œuvre d’affaiblissement ».

C’est l’incrédulité qui l’emporte pour les parents de la FCPE. « Que vaut cette annonce pour septembre 2012 alors que personne aujourd’hui ne sait quelle sera la majorité parlementaire ? C’est pour septembre 2011 que les parents et les élus sont inquiets et se mobilisent sur le terrain ! » L’association invite à signer sa pétition contre les fermetures de classes… en 2011. Pour la Fcpe, » il ne faut pas remettre à l’année suivante ce que l’on peut faire cette année »…

Communiqué Fcpe

Communiqué Se Unsa

Communiqué Snuipp

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L’Éditorial de François Jarraud

Quadrature du cercle

Que penser des déclarations de N Sarkozy ? Dans quelle mesure et à quel prix sont-elles possibles ?

Observons les choses dans le primaire. Le président annonce le gel des suppressions de classes en primaire alors que les services de son ministère ont déjà largement engagé le « dialogue de gestion » avec les rectorats, qui définit le nombre de postes que va recevoir chaque académie (qui seront rendues publiques à l’automne). Or, selon les indiscrétions obtenues par le Café, les propositions de dotations de postes faites actuellement aux académies sont dans la même veine, voire plus défavorables encore, que celles réalisées cette année. Dans ce contexte extrêmement tendu, une double injonction va être faite aux recteurs et aux inspecteurs d’académie, totalement intenable : il faut fermer des postes mais il ne faut pas fermer de classe.

Alors que depuis plusieurs années, la chasse aux postes a déjà été plus que largement faite sur tout ce qui n’est pas directement devant les élèves dans le primaire (RASED, postes de remplacements, chargés de mission et maîtres-formateurs, personnes-ressources…), l’équation risque d’être totalement infaisable pour les responsables académiques. De la même veine que ce que déclare la GRH du ministère lorsqu’elle se vante de demander à ces responsables de dégager eux-mêmes les « gisements d’excellence » de leur académie. La prime à la casse risque d’être difficile à payer aux recteurs cette année…

D’où les possibilités d’une nouvelle mutation de l’Ecole qui résulterait de cette contradiction. Et là on distingue deux pistes déjà fortement soulignées par les déclarations institutionnelles. D’une part la remise en question de la scolarisation en maternelle. Il y avait 71 000 classes en maternelle en 2005. On n’en compte plus que 65 000. L’essentiel de la chute s’explique par l’arrêt de la scolarisation à deux ans dans de nombreuses écoles. Il n’est pas exclu qu’elle disparaisse totalement, voire que l’on remonte encore vers le haut. L’autre piste c’est la remise en question du collège unique. La nouvelle loi sur l’alternance, adoptée le 21 juin par l’Assemblée grâce aux voix UMP, va en ce sens en légalisant l’apprentissage à 15 ans, c’est à dire en mettant fin à la scolarisation obligatoire jusqu’à la fin du collège. Le projet UMP de découpage du collège en deux cycles correspondant à des établissements différents interroge sur les évolutions à venir.

Peut-on diriger une politique éducative en ne se fixant comme principe que des impératifs de gestion ? C’est finalement cette question qui est posée par les propos de N Sarkozy. Si le président candidat veut mettre l’éducation au centre de sa campagne électorale il serait désastreux que les seuls principes qui s’imposent soient ceux des comptables.

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Cadart : Le collège unique est menacé

Interrogé par le Café, Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-Cfdt, revient sur les propos de N Sarkozy. Il craint une remise en question du collège unique.

« Comment le gouvernement peut-il tenir parole ? », se demande T Cadart. « Soit il ne la tient pas. Soit il reporte l’effort entre le primaire et le secondaire. On ne peut pas écarter l’hypothèse où il sait qu’il ne tiendra pas sa promesse en 2012, où ce serait des promesses pour les gogos ».

« La seconde hypothèse c’est qu’il essaie de le faire », poursuit-il. « Si on sanctuarise le face à face classique dans le primaire, immanquablement ce sont les autres qui vont trinquer. Dans ce cas il reporterait l’effort sur le secondaire. Or au lycée, le ministère a pris des engagements de maintien des moyens. Il peut toujours dégager quelques postes, par exemple en multipliant les troncs communs sans finalité pédagogique. Mais il n’ira pas loin. Donc la cible c’est le collège. L’essentiel des 16 000 postes à supprimer pourrait être trouvé au collège. Ce serait irresponsable parce que c’est déjà un secteur en difficulté.

La troisième hypothèse c’est qu’on revienne sur le collège unique et qu’on envoie en apprentissage une partie des jeunes. La solution miracle pourrait être là : arrêter d’envoyer dans le secondaire certains élèves. Des déclarations récentes vont en ce sens. Ce serait une rupture fondamentale. »

En conclusion, « tout cela montre désormais que le gouvernement est face à sa propre politique » estime T Cadart. « Le discours de Sarkozy ou c’est un miroir aux alouettes, ou c’est irresponsable ».

Copies de philo cherchent correcteurs

L’information a couru comme une trainée de poudre : 3000 copies de philosophie du bac seraient en attente, sans professeurs pour les corriger. Une situation inédite qui a donné lieu à des situations que l’on pourrait juger cocasses – paquets de copies apportées par coursiers dans les salles de réunions d’entente, inspecteurs de philosophie contraints d’assurer la distribution, bon gré mal gré, aux enseignants volontaires, spéculation sur les moyens palliatifs à envisager : retraités, vacataires, étudiants – si l’enjeu et les conséquences n’étaient pas aussi graves. L’enjeu d’abord, car c’est le travail des élèves et de leurs enseignants qui est ainsi traité sans beaucoup d’égards ; conséquences, ensuite, parce que l’image du bac en sortira un peu plus ternie aux yeux de l’opinion . Les responsables des deux principales associations de professeurs de philosophie, l’APPEP et l’ACIREPh nous ont fait part de leur analyse de la situation. Leur analyse des causes est proche, mais leurs conclusions divergent.

Lisez l’article du Café

Bac : Des doutes sur l’épreuve de maths de la série S

Des bruits agitent les candidats au bac S sur une éventuelle fraude lors de l’épreuve de maths de la série S. Le bruit de fraude est parti du forum d’adolescents jeuxvideo.com. Une question de l’épreuve de maths aurait été postée sur ce forum le 20 juin. L’information ne peut être recoupée puisque les échanges ont été effacés. Mais des copies d’écran circulent sur le net.

Une copie du forum

Rythmes scolaires : L’ANDEV demande plus de jours de travail

Tout converge vers une réduction des vacances d’été. Regroupant les directeurs de l’éducation des villes, l’ANDEV est un acteur incontournable de tout changement des rythmes à l’école primaire. Elle réagit aux « pistes de travail » du comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires publiées fin mai.

Pour l’Andev, « un plafonnement des horaires scolaires à 5 heures qui équivaut donc à une diminution du temps journalier de classe doit être une mesure qui ne peut être dissociée de la réorganisation des congés scolaires, afin qu’elle n’aboutisse pas à une diminution du temps de service public d’éducation et donc des temps d’apprentissage…. La réorganisation des vacances est obligatoire pour ne pas perdre de temps d’enseignement et pour respecter la rythmicité, préconisée par les chrono-biologistes, du 7/2. La question du zonage des grandes vacances reste toutefois une question difficile à trancher compte tenu notamment de la problématique des familles séparées ».

Nicolas Sarkozy est aussi intervenu sur ce thème le 21 juin. Il a déclaré : « Ce débat, c’est la longueur de la journée, le nombre de jours de classe dans l’année, car si on veut réduire le nombre d’heures de cours dans une journée, il faudra allonger le nombre de jours de l’année scolaire « .

Les congés d’été dans la ligne de mire

Immigrés : Les explications de la rectrice d’Orléans-Tours

Nouveau rebondissement dans l’affaire des propos portés par la rectrice d’Orléans Tours sur les enfants immigrés et le personnel du département.

La République du Centre publie l’enregistrement sonore de l’entretien avec la rectrice qui s’éloigne légèrement des propos rapportés par la Nouvelle République. La rectrice dit exactement ceci : « Si, dans les enquêtes PISA, dans tous les pays concernés, on enlève finalement les enfants issus de l’immigration, on n’a pas du tout les mêmes résultats. Ça veut dire que chaque pays a des handicaps qui sont liés à sa capacité à intégrer et à faire progresser des enfants qui ne sont pas culturellement et de langue française. On a quand même, nous, beaucoup d’enfants qui viennent de ce milieu-là. On a un gros, gros, gros effort à faire sur ce public-là ». Suit le passage où elle explique que ces enfants « Ils sont malins. Ils sont intelligents… Qu’ils utilisent cette intelligence pour faire des mauvais coups, c’est dommage. On n’a pas le droit de couper des talents comme ça ».

La rectrice éprouve « un immense soulagement… Il est clair aujourd’hui que je n’ai pas prononcé cette phrase, je n’avais aucun souvenir d’avoir parlé de statistique ». Effectivement le mot n’y figure pas. Mais l’idée est-elle différente ? A noter que les résultats des jeunes issus de l’immigration, calculés par l’OCE, montrent justement de fortes variations d’un pays à l’autre.

Le PS, sous la plume de Bruno Julliard demande la démission de la rectrice. Le SNPI Fsu, indigné des propos sur les enfants immigrés, rappelle aussi ceux sur les professeurs. » Le SNPI-FSU se désole par ailleurs qu’une haute fonctionnaire puisse mépriser à ce point le système éducatif et ses acteurs pour laisser croire que « quelques coups de pied au derrière » pourraient suffire à l’ambition de l’école française. »

La bande son

L’Expresso du 21 juin

Les enfants immigrés sont-ils condamnés à l’échec scolaire ?

Les jeunes d’origine immigrée font-ils baisser le niveau ?

Quand les enfants immigrés sont montrés en modèle

Les enfants immigrés peuvent-ils être meilleurs scolairement que les autochtones ? L’enquête PISA montre que c’est le cas par exemple en Hongrie ou Australie. Au Québec, comme le confirme PISA, leurs résultats sont semblables à ceux des jeunes Québécois.

Dans La Presse, Pascale Breton publie une longue enquête sur le devenir scolaire de ces jeunes et les facteurs qui expliquent leur réussite scolaire. L’implication particulièrement forte des parents dans la scolarité des enfants semble un des facteurs de réussite, même pour des familles qui n’ont pas les moyens culturels d’aider directement leurs enfants. L’intégration des parents dans la vie de l’école est une clé du succès. « L’école offre souvent une première chance aux parents», explique la directrice de l’école, Isabelle Boivin. Systématiquement, la directrice demande leur curriculum vitae aux parents qui offrent leur aide. «On y déniche parfois des perles rares», dit-elle. «Ce sont des modèles pour nos élèves. Ils voient que oui, immigrer, c’est difficile, mais qu’on peut réussir et être heureux», souligne Mme Boivin ».

Mais il y a aussi la politique provinciale qui fait de ces jeunes une source de revenus pour les établissements.  » Dans le cadre de son Programme d’accueil et de soutien à l’apprentissage du français (PASAF), le ministère de l’Éducation verse plus de 30 millions annuellement pour aider les élèves immigrants. L’an dernier, 18 600 jeunes en ont bénéficié. L’école de la Mosaïque a pour sa part reçu 353 000$ en 2009-2010 pour offrir des services de soutien linguistique à ses élèves, indiquent les données du Ministère ».

Article La Presse

Article La Presse

Les enfants immigrés sont-ils condamnés à l’échec scolaire ?

Orientation : Manifestation intersyndicale le 23 juin

Contre « les réformes qui touchent leurs services » et « le démantèlement » du service public d’orientation, la Cgt, le Snes, le Snuep, Sur education, Sud emploi, le Sgen et la Cfdt Afpa appellent les personnels à manifester le 23 juin à Paris.

Journée d’action des copsys et directeurs de CIO

Des erreurs dans les sujets d’examen en Angleterre

« La France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! ». Elle n’est pas seule à avoir des problèmes avec ses examens. Plus qu’une erreur une faute. Plus de 30 000 candidats au GSCE (examen de fin de secondaire) en Angleterre ont planché sur un sujet de maths qui avait été donné lors d’une autre session en mars dernier. L’épreuve de latin a été aussi entachée d’erreurs de noms et celle de physique de mesure.

Article du Guardian

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Le projet de loi sur l’alternance adopté par l’Assemblée

L’Assemblée nationale a adopté le 21 juin en première lecture le projet de loi sur l’alternance. Un projet qui peut mener les jeunes à des illusions, estime la Fsu.

Par 320 voix (UMP) contre 198 (la gauche), l’Assemblée nationale a adopté le 21 juin le projet d eloi sur l’alternance. Ce texte prévoit que  » les jeunes âgés d’au moins 15 ans au cours de l’année civile peuvent souscrire un contrat d’apprentissage, s’ils justifient avoir accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire ». Il ouvre une brèche dans l’idée du socle commun et de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.

Pour la FSU, « la majorité porterait encore un coup à la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans. Le 20ème siècle a vu cette obligation portée de 13 à 16 ans, la proposition irait à l’encontre du sens de l’histoire, alors qu’il faudrait à l’inverse porter l’obligation de scolarité à 18 ans ». Le syndicat estime que « l’éviction précoce des jeunes du système scolaire est une fausse réponse à la question des sorties sans qualification ». L’Unsa Education a montré également récemment que l’apprentissage « n’est aps une solution miracle ».

Communiqué Fsu

Apprentissage : Le rapprochement Ecole entreprise aux dépens du droit à l’éducation

Les grandes écoles déplorent « la baisse des exigences  » en lycée

Selon Le Monde, la Conférence des grandes écoles déplore « la baisse des exigences  » en lycée. Ce qui est en cause c’est la perte « de 3 heures de sciences » en première et terminale scientifique. Mais il y a pire encore aux yeux de la CGE. C’est La main à la pate, un dispositif qui donne le goût des sciences en mettant les élèves en projet. La CGE préfère « la puissance de la formalisation mathématique ».

Article du Monde

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Cours le matin, sport l’après-midi : L’Andev est plutôt contre

« L’expérimentation n’a pas été concluante en Allemagne et est responsable d’un mauvais classement de ce pays dans les dernières études PISA. Plus globalement, la poursuite de cette expérimentation fait état d’un certain désordre », note l’Andev dans un avis rendu le 21 juin sur l’expérimentation cours le matin, sport l’après midi.

L’association estime que « les objectifs affichés manquaient de clarification ». Le dispositif vise -t-il à favoriser la réussite scolaire ? A démocratiser le sport ? A réduire la violence scolaire ?

Communiqué

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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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Quels effets de l’éducation familiale sur la réussite ?

« Existe-t-il une corrélation entre « réussite scolaire » d’un élève et le rapport à l’école de sa famille ? Comment la recherche aborde-t-elle l’influence familiale sur les apprentissages et la socialisation des enfants ? « , interroge Annie Feyfant, dans ce nouveau Dossier d’actualité de la veille scientifique de l’IFé.

« Ce qu’il faut retenir de la littérature de recherches portant sur l’incidence de l’environnement familial sur la scolarisation de l’enfant et de l’adolescent c’est la multiplicité des éléments qui façonnent la trajectoire scolaire », poursuit-elle. En effet, le style éducatif de la famille a son importance. Les attentes des parents aussi. Enfin il y a la question du déterminisme social.  » Le déterminisme social est-il suffisant ou ne doit-on pas croiser cette variable avec d’autres données ? Certains chercheurs évoquent des interactions gènes/environnement socioéconomique, notamment dans la cadre du développement cognitif du très jeune enfant. D’autres prennent appui sur quelques réussites ou échecs improbables, pour tenter d’expliquer a contrario des dysfonctionnements ce qui peut favoriser la réussite scolaire. L’ensemble des travaux, aussi incomplets soient-ils, montrent combien certaines familles doivent être soutenues dans leur prise de responsabilité éducative.’

Le dossier

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L’Apses annonce Sésame, un manuel numérique anti-réforme

De quel coté sera le manuel numérique ? Alors que l’institution réfléchit au manuel numérique et aux possibilités de contrôle qu’il donnerait au centre du système éducatif, l’Apses annonce la sortie d’un manuel mutualisé conçu pour « contourner » la réforme.

Hostile au nouveau programme de première, l’Apses, qui regroupe les professeurs de S.E.S;, appelle les enseignants à le « contourner ». « Pour faire vivre ce programme de contournement dans les classes, l’APSES lancera, dès la rentrée, SESâme, un manuel de contournement en ligne, sous forme d’un site web accessible gratuitement à tous publics », annonce l’association.

Marjorie Galy, sa présidente, explique cette démarche.

Réaliser un manuel numérique c’est quelque chose d’énorme. Comment allez vous faire pour publier quelque chose de qualité à la rentrée ?

C’est un gros travail qui sera réalisé par des enseignants bénévoles. Nous avons réuni un noyau dur de collègues expérimentés et équipés. Certains sont d’ailleurs des auteurs de manuels scolaires classiques. Un comité éditorial va se mettre en place. Il fera appel aussi aux idées des milliers de professeurs de SES. On ne fera pas comme le groupe d’experts qui est totalement déconnecté du terrain. Notre objectif c’est qu’à la rentrée nous ayons en ligne au moins le début du programme de première.

Pourquoi réaliser un manuel numérique plutôt qu’un manuel papier ?

Dans la pratique les enseignants utilisent de plus en plus les supports numériques. Le manuel numérique nous permet aussi de faire le choix d’un manuel non fermé, ouvert à tous gratuitement.

N’est ce pas dangereux pour eux de faire travailler les élèves sur un manuel conçu pour contourner un programme officiel ?

Le programme de contournement que nous proposons correspond aux items du programme officiel. Il correspond aussi aux parties que l’on pense pouvoir traiter d’un programme officiel jugé infaisable. Plutôt que laisser les collègues isolément faire face à ce programme trop vaste, on a fait le choix de fédérer. Le programme actuel met les enseignants dans un injonction impossible à tenir. Notre programme est aussi plus adapté aux lycéens car plus problématisé.

Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent , au vu du programme, de ne pas aimer l’économie ?

Les trois quarts des professeurs de SES ont une formation de départ en économie. Donc c’est absurde de penser que suite à cette formation ils se mettent à détester l’économie ! Par contre on estime qu’on e peut pas enseigner en lycée comme on le fait dans l’enseignement supérieur.

Communiqué

Dossier Desnos

Qui se rappelle le poète du Maréchal Ducono ?

Maréchal Ducono se page avec méfiance,

Il rêve à la rebiffe et il crie au charron

Car il se sent déjà loquedu et marron

Pour avoir arnaqué le populo de France.

L’école lui préfère souvent l’auteur des « Trente chantefables pour les enfants sages » dont La fourmi.

Une fourmi de dix-huit mètres

Avec un chapeau sur la tête,

Ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Une fourmi traînant un char

Plein de pingouins et de canards,

Ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Une fourmi parlant français,

Parlant latin et javanais,

Ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Eh! pourquoi pas?

Le CNDP publie un dossier sur ce poète trop mal connu. Pascale Martin donne des pistes pour un travail interdisciplinaire sur l’auteur des deux poèmes, le combattant et l’amoureux de la vie.

Le dossier

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le Cafe

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