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Par Françoise Solliec

La compéttion est lancée pour les 44 membres de l’équipe des France aux 41èmes Olympiades des métiers et les journées sont longues et rudes !. Mais, forts de leurs talents et de leur entraînement, ainsi que du soutien de leurs supporters, ils sont dans les meilleures conditions pour réussir l’épreuve.

Car c’est vraiment une épreuve difficile à laquelle sont confrontés les candidats de la compétition internationale. La pression est très forte, nous expliquent les supporters, anciens compétiteurs à Calgary ou au Japon, et le niveau vraiment bon. Il faut rester très concentré et apporter à son travail le plus de soin possible.

La journée de compétition est longue : réveil à 6 h, footing de mise enforme avant le petit déjeuner, puis on rejoint les stands vers 8 h 30 jusque vers 17 h 30, avec une pause d’une heure pour le déjeuner. Le soir, un temps de debriefing permet de faire le point et de recevoir conseils et encouragement. Il est vrai que ces journées intensives ont été longuement préparées avec les experts techniques et que l’entraînement physique et sportif a été important.

Autour des stands, les visiteurs sont nombreux et variés. Ils peuvent,comme c’était le cas à Paris, s’essayer à divers gestes professionnels, ou s’entretenir avec des interlocuteurs sur les stands dédiés à l’orientation et la connaissance des métiers. Toute la signalétique a été pensée pour faire connaître les spécialités professionnelles et les valoriser le plus possible : I am the next big thing (je suis la prochaine personne importante), je suis au top, je suis sur la voie du succès … disent les panneaux descriptifs.

C’est bien dans cet esprit de valorisation de la formation professionnelle que Nadine Morano, ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, est venue apporter son soutien le 6 octobre, aux membres de l’équipe de France. « L’apprentissage et la formation professionnelle avant le bac souffrent encore d’un mauvaise image et représentent la voie par défaut » a-t-elle déclaré. « Pourtant, quel que soit leur niveau, tous es jeunes rencontrés ici sont fiers de porter les couleurs de l’équipe de France ». Elle estime que toutes les régions devraient faire des sélections régionales aux Olympiades un véritable événement. Après une campagne d’incitation à l’apprentissage auprès des entreprises, avec l’annonce de mesures facilitatrice, c’est vers l’éducation nationale que Nadine Morano veut se tourner maintenant. « Il faut mener une révolution culturelle et arrêter de vouloir 80% d’une classe d’âge au baccalauréat ».