Print Friendly, PDF & Email

Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Enseignement : Crise de recrutement confirmée .…

ÉDITORIAL

Paléozoïque ?

LE SYSTEME

Recrutement d’enseignants : un niveau jamais atteint l Olympiades des métiers : Londres 2011 : la fin de l’épreuve l Olympiades des métiers : La France montre l’excellence de ses formation professionnelles l Festival International de Géographie : Les sages africains à Saint-Dié l Nouvelle journée d’action le 11 octobre l Manuels scolaires : Chatel confie une mission à un inspecteur général l Défenseur des enfants : Des assistants loin des victimes ? l Remplacements : Les recalés devant les élèves à Paris l BTS : Expérimentation de l’examen en modules l A Carcassonne, parents et enseignants côte à côte pour leur collège l Amazon lance le Kindle français.

L’ÉLÈVE

Les bacs pro l France : Dépenses culturelles en berne .

LA CLASSE

Collège : Découvrez les métiers du numérique avec le concours Onisep – Syntec l Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule l Le lycée Liberté fête la science.

LA RECHERCHE

Crise et/en éducation…

CITOYENNETE

Deux rencontres littéraires gratuites au Mémorial de la Shoah .

LES DISCIPLINES

L’Apceg demande un moratoire pour la réforme de STG l 10 000 images d’art dans le domaine public l Une documentaliste au jour le jour.

Enseignement : Crise de recrutement confirmée

C’est confirmé : depuis la masterisation le métier d’enseignant n’attire plus. Les chiffres des candidats présents aux épreuves du concours de professeur des écoles montrent que le déclin du recrutement n’est en rien enrayé. Comment sortir de l’impasse ?

Selon le ministère, seulement 18 734 candidats se sont présentés aux épreuves de professeurs des écoles. C’est a peu près le même nombre qu’au concours 2011 où 18 136 candidats ont concouru. Mais avec une grosse différence : le concours 2011 offrait 3 000 postes. Il y en 5 000 au concours 2012. Le quasi doublement du nombre de postes offert n’a strictement rien changé au nombre de candidats. L’argument mis en avant par Luc Chatel, selon lequel le faible nombre de 2011 s’expliquait par la situation exceptionnelle de la fin 2010 avec deux concours de recrutement, est invalidé. On est bien devant un désintérêt envers le métier d’enseignant depuis la mise en place de la masterisation. Quelques chiffres illustrent le problème : en 2004 au même concours il y avait 61 307 candidats. Ils étaient 49 644 à la session 2007 et encore 34 952 avec la session 2010, dernière année de l’ancien système.

Pour le Snuipp,  » les nouvelles modalités d’accès au métier, des contenus de formation trop peu professionnalisants et des perspectives de rémunération bien en deçà de celles de nos voisins européens découragent des vocations pourtant bien réelles ». POur le syndicat il faudrait un système de pré-recrutement dès la licence avec des aides financières ainsi qu’une réforme de la formation.

Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, pose trois facteurs pour expliquer ce déclin : «  rémunération insuffisante, formation professionnelle détruite, conditions de travail dégradées ». Pour le Se-Unsa ce sont « autant de repoussoirs pour des étudiants mastérisés ». La mastérisation « distille sa nocivité » et le Se-Unsa demande « des modules de préprofessionnalisation en licence, des aides financières et une réelle formation professionnelle ».

Comment sortir de cette situation ? Il serait politiquement et « syndicalement » coûteux pour le gouvernement d’abandonner la masterisation. En même temps la revalorisation des salaires pour els hisser à un niveau compatible avec les souhaits des étudiants en master semble impossible. L’évolution de la formation est elle-même quasi infaisable depuis que le gouvernement l’a confiée à des universités autonomes. C’est l’impasse ?

Communiqué Se-Unsa

Communiqué Snuipp

Peut- on sauver la masterisation

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite !

L’Éditorial de Marcel Brun

Paléozoïque ?

– En fait, ce qui compte, c’est le primaire…

– La primaire ?

– Non, le primaire. Ce qui vient au début. Le commencement. L’essentiel. Avant qu’il ne soit trop tard…

– Oui, c’est bien ça, la primaire… La première étape…

– Tu le fais exprès ou quoi ? Je te parle des élèves qu’on nous envoie. Pourquoi ils n’ont pas su régler les problèmes avant ? Parce que nous, c’est bien trop tard…

– Mais non, c’est pas trop tard. Tu peux en remettre une couche au second tour !

– En remettre une couche ? Mais comment veux-tu que je fasse ? Ils ne connaissent même pas leurs tables et il faudrait que je leur fasse des équations du second degré…

– Ah, c’était du second degré ? Je comprends mieux ce que tu dis, alors… Il faut dire que je suis un peu…

– Primaire ?

– Les insultes, maintenant… Pourquoi pas sectaire, pendant que tu y est ? Mais rassure toi, même si mon candidat n’a pas été qualifié dimanche soir, je ne vais pas bouder. Le déclic est trop fort.

– Un déclic, c’est ça qu’il leur faudrait, aux miens Manque de réflexion, de motivation…

– De motivation ? Ben, avec plus de deux millions, ça va faire un choc. T’imagines la manif ? Moi, je suis à bloc !

– Une manif ? Il en faudra combien pour qu’ils créent les postes nécessaires ?

– Mais enfin, tu n’as pas entendu ? Ils ont dit qu’ils vont recréer les postes…

– C’est ça, tu crois aux promesses de campagne, toi ? Ce qu’il faudrait, surtout, c’est qu’on nous garantisse qu’on nous libère de tous ces élèves qui ne sont pas au niveau… Parce que parfois, on en voit de toutes les couleurs…

– Bien sûr, qu’il faut rassembler toutes les couleurs des candidats pour que jaillisse enfin la lumière… On ne va pas supporter ça encore des années…

– Oui, au premier degré comme au second… Mais quand même, le primaire…

– Oui, c’est ça, à dimanche…

Marcel Brun

Revenir au sommaire

Recrutement d’enseignants : un niveau jamais atteint

Pour Jean-Louis Auduc, le faible nombre de présents aux épreuves de professeurs des écoles montre l’inutilité de la campagne publicitaire de Luc Chatel. Mais elle est surtout un défi pour la gauche si elle veut mettre fin à la politique de suppression de postes.

Les chiffres de présents aux épreuves écrites du concours de professeur des écoles le montrent. La crise de recrutement des enseignants a bien l’ampleur que la chute du nombre d’inscrits dans les « masters enseignement » laissait prévoir. Lors des épreuves écrites du concours de professeur des écoles session 2012, seuls 18734 candidats se sont présentés soit moins de la moitié des 41 500 inscrits ( 45,13% !). Ce chiffre recouvre des disparités très importantes selon les académies. Il n’est pas sûr que tous les postes aux concours puissent être pourvus dans des académies comme Créteil, Versailles ou Lille.

Cette faiblesse du nombre de présents (le même nombre que l’an dernier pour 2000 postes au concours de plus) est la démonstration de l’inutilité de la campagne publicitaire de recrutement menée par Luc Châtel au printemps 2011. Ces chiffres reflètent un sentiment de défiance des étudiants vis-à-vis d’un ministère qui apparaît comme dépossédant les enseignants de leur métier, les méprisant dans leur professionnalité en démantelant leur formation initiale et continue et en ayant recours à des recrutements par Pôle Emploi, comme si enseigner n’était pas un métier….. Si pour les concours du second degré, le nombre de présents est proportionnellement le même que lors des concours du premier degré, cela signifie moins de 13 000 présents pour un peu plus de 26 000 inscrits. Il y aurait donc à l’occasion de la session 2012, moins de 32 000 présents pour l’ensemble des concours de recrutement d’enseignants.

Lisez la suite de l’article

Olympiades des métiers : Londres 2011 : la fin de l’épreuve

Samedi 8 octobre 16 heures : dans la plupart des spécialités, les candidats ont rendu leurs travaux et c’est maintenant aux jurys de délibérer. Comme pour chaque compétition internationale, les discussions s’annoncent serrées, chacun des jurés entendant bien défendre un tel ou un tel, pas toujours de son pays d’ailleurs.

C’est le moment pour le public d’admirer les réalisations et les visiteurs se pressent nombreux au stand pâtisserie, coiffure, joaillerie ou mode. Les petites motos réalisées par les trinômes du Manufacturing team challenge connaissent un franc succès et les applaudissements saluent les essais (réussis) de ces drôles de machines.

Lisez le reportage

Olympiades des métiers : La France montre l’excellence de ses formation professionnelles

Les résultats sont tombés cette nuit : la France est au 6ème rang parmi les 50 pays participants, avec 2 médailles d’or, 3 d’argent et 3 de bronze. Certes elle est très loin des deux premiers, la Corée du Sud et le Japon (13,5 et 6 pour le premier !) mais elle garde son rang en remportant davantage de médailles dans une compétition où le nombre de pays a augmenté. Nos médailles d’or sont en maçonnerie avec Michael Esnault , en patisserie avec Alexis Bouillet et en coiffure avec Caroline Schmitt. La France est médaille d’argent en charpenterie grâce à Flavien Parent et en Manufacturing Team Challenge grâce à l’équipe d’Audrey Weber, que nous avions présenté le 9 septembre. Les médailles de bronze concernent l’ébénisterie, la métallurgie et la bijouterie.

Les résultats

L’équipe de France

Festival International de Géographie : Les sages africains à Saint-Dié

« Capitale mondiale de la géographie » selon l’annonce de son maire Christian Pierret, Saint-Dié-des Vosges s’impose d’année en année comme un ovni événementiel et médiatique en France avec son festival international de géographie qui a accueilli ce long week-end plus de 50 000 personnes. Jeudi soir 6 octobre 2012 à l’ouverture, c’était le déluge sur le massif ancien, ce dimanche 9 à la clôture, l’été indien revenait sourire aux festivaliers. Il le fallait, parce que le pessimisme des géographes sur l’Afrique – thème de cette année – faisait peine à deux pas du Ballet national du Rwanda, en dépit des contes de Marcel de la Compagnie Galkokoé, de l’époustouflant film Benda Bilili et du village tropical planté entre les salons de la gastronomie et du livre.

Lisez le reportage

Nouvelle journée d’action le 11 octobre

Un nouveau 27 septembre ? Pas vraiment car la journée d’action du 11 octobre est portée par l’intersyndicale interprofessionnelle Unsa-CFDT-CGT-FSU-Solidaires. Elle appelle les salariés à participer à une « journée nationale d’action interprofessionnelle  » pour stopper les suppressions d’emploi et soutenir le pouvoir d’achat. Plusieurs fédérations de l’ enseignement oint déposé un préavis de grève. C4est le cas de la Fsu, du Sgen et de Sud.

Communiqué

Manuels scolaires : Chatel confie une mission à un inspecteur général

L’Etat va-t-il contrôler les manuels scolaires ? Au début de l’année, Luc Chatel avait écarté avec force les pressions en ce sens nourries par les adversaires de la théorie du genre. Il vient de confier une mission sur les manuels à l’inspecteur général Michel Leroy. Selon Le Figaro, la lettre de mission précise que si  » en France, le choix du manuel relève de la liberté pédagogique des enseignants, l’importance de cet outil dans la pratique scolaire et dans la mise en œuvre des programmes requiert tout naturellement l’attention du ministre… Des interrogations se font jour régulièrement sur les contenus des manuels scolaires, mais aussi sur la pertinence et leur usage dans un contexte pédagogique, culturel et technologique en forte évolution ».

Lors de la conférence de rentrée, le 1er septembre, Luc Chatel avait précisé que « le ministère, en dehors d’une époque sombre de notre histoire, n’appose pas de label aux manuels scolaires ». Il avait défendu « la liberté éditoriale » qui existe en France. Mais depuis la pression des milieux catholiques hostiles à la théorie du genre s’est renforcée. Et les députés UMP ont demandé la création d’une mission parlementaire sur les manuels.

Défenseur des enfants : Des assistants loin des victimes ?

Le Journal officiel du 9 octobre publie la liste des membres du collège assistant la Defenseure des enfants. Marie Derain, la nouvelle Défenseure des enfants, adjointe au nouveau Défenseur des droits, vient de la protection judiciaire de la jeunesse et du mouvement scout. Son collège est composé d’ élus UMP, de magistrats et du père Guy Gilbert. Aucune association spécialisée ne semble y avoir fait son chemin.

Au J.O.

Remplacements : Les recalés devant les élèves à Paris

Le Se-Unsa dénonce l’envoi par l’académie de Paris à 180 recalés du concours de professeur des écoles d’un courrier les invitant à devenir contractuels pour remplacer des enseignants. «  Budget après budget le gouvernement n’a cessé d’assécher les moyens, notamment en remplaçants. Il a ainsi recréé un besoin auquel un recrutement de contractuels vient répondre », souligne le Se-Unsa. Dans Le Parisien, l’académie souligne qu’elle dispose de 600 professeurs remplaçants et que ce vivier de contractuels ne servirait qu’au-delà.

Article du Parisien

Communiqué Se-Unsa

BTS : Expérimentation de l’examen en modules

Un arrêté paru au J.O. du 9 octobre autorise l’expérimentation pour certains BTS d’un référentiel de formation décliné en crédits ECTS avec une épreuve en contrôle ponctuel terminal.

Au J.O.

A Carcassonne, parents et enseignants côte à côte pour leur collège

Une délégation de parents et d’enseignants du Collège du Bastion a tenté jeudi dernier d’obtenir une entrevue avec le Recteur à l’occasion de sa rencontre avec les chefs d’établissement audois. L’agenda du recteur ne l’a pas permis mais l’inspecteur d’Académie Mr Millelangue et Mr Chamonard, Directeur des moyens au Cabinet du Rectorat, ont pris le temps de dialoguer. Une fois encore, malgré l’écoute, la réelle baisse des moyens offre au dialogue une conclusion peu encourageante.

Au niveau départemental, ce sont 18 postes d’assistants d’éducation et 100 contrats aidés qui ont été supprimés. Au collège du Bastion, les difficultés de surveillance ont été constatées par l’Inspecteur mais que faire lorsque les moyens ne sont plus là ? Conscient qu’un poste supplémentaire paraît nécessaire, il se pose en simple exécutant, répartissant au mieux la pénurie.

« Pour le département, M l’Inspecteur a du également passer d’un prévisionnel de 27 élèves en moyenne par classe à 29 en essayant de privilégier les classes de langue dans la répartition des heures restantes.

Il nous a confirmé qu’il était plus qu’attentif en ce qui concerne Le Bastion et que nous étions sur la liste des ses priorités mais que pour l’instant rien ne pouvait être envisagé quant à l’attribution d’un poste supplémentaire. » nous ont précisé les parents de la Fcpe. « Au vu du budget 2012 nous devons nous attendre à ce qu’il y ait encore moins de moyens qu’actuellement car la suppression de 14.000 postes est déjà annoncée ».

Malgré ce discours assez pessimiste, les délégués de parents FCPE et les professeurs, SNES et FSU notamment ne baissent pas les bras pour retrouver un collège où il fait bon apprendre et enseigner.

Cette somme de petits riens qui pousse les parents à l’action

Amazon lance le Kindle français

Rappelez-vous c’était en 2008 et Amazon lançait aux Etats-Unis avec le Kindle un concept révolutionnaire. Avec ce petit liseur doté d’une puce GSM on pouvait depuis n’importe quel lieu télécharger et lire des centaines de milliers d’ouvrages à un prix imbattable ainsi que des magazines et quotidiens. Une tablette localisée est maintenant lancée sur el marché français. Amazone a réussi à signer des accords avec les principaux éditeurs français (Editis, Hachette, Seuil, Eyrolles etc.). Près de 30 000 titres sont disponibles. Mais le prix unique du livre électronique réduit fortement l’intérêt de la liseuse. Et le Kindle français n’est pas doté d’une puce GSM, il fonctionne en WiFi. Impossible de lire le dernier roman sur le quai de la gare ou sa revue préférée dans l’autobus.

Revenir au sommaire

Les bacs pro

La rénovation du bac professionnel est sans doute le grand succès de Luc Chatel. Le bac professionnel est devenu une véritable voie vers l’enseignement supérieur. La session 2011 a montré un net accroissement des candidats. C’est une des raisons pour mieux connaître la voie professionnelle d’autant qu’elle éclate en un nombre impressionnant de bacs différents. L’Onisep publie une nouvelle brochure qui décrit précisément chaque diplôme : objectifs, débouchés en terme de métier et de poursuite d’études, accès à la formation, programmes des enseignements, examen. Un outil indispensable aux familles qui utilisent cette voie pour accéder directement à l’emploi ou comme un chemin pratique pour accéder à un BTS.

Les bacs pro. Collection Diplômes. Onisep.

Commander

France : Dépenses culturelles en berne

« En euros constants, les dépenses culture-médias ont sensiblement baissé au cours de la période 2001-2006, une baisse que traduit l’évolution de son coefficient budgétaire (hors communication) : alors qu’elles représentaient 4,4% du budget total des ménages en 2001, les dépenses culture-médias ne pèsent plus que 3,6% en 2006 », révèle une étude du ministère de la Culture. Elle montre aussi que l’évolution se fait au bénéfice des abonnements télévisuels et à Internet aux dépens certe sde la musique enregistrée (-41%) mais aussi des pratiques amateurs (-47%).

Dans un contexte de déclin économique, les écarts se creusent entre les pratiques culturelles des Français. Ecart entre classes sociales :  » La catégorie socioprofessionnelle (CSP) influence fortement l’importance des dépenses culture-médias : elle est statistiquement significative pour expliquer le niveau de dépenses pour l’écrit, les sorties, l’informatique et les communications. Les ménages dont la personne de référence est cadre supérieur ou bien exerce une profession intermédiaire ont un budget global très supérieur à celui des ouvriers et employés. L’écart est significatif indépendamment des autres facteurs pris en compte (notamment le niveau de diplôme et le lieu de résidence) ».

On ferme. Mais ce qui se lit surtout c’est le « vieillissement des tranches d’âge les plus consommatrices de culture et de médias… Entre 2001 et 2006, la tranche d’âge la plus consommatrice s’est déplacée en effet des 35-44 ans aux 45-54 ans, et en 2006, ce sont les 55-64 ans qui consacrent la part la plus importante de leur budget à la culture et aux médias ». C’est un autre bilan politique qui se dessine…

L’étude

Revenir au sommaire

Collège : Découvrez les métiers du numérique avec le concours Onisep – Syntec

« Ces 3èmes on leur disait qu’ils étaient bons à rien », explique le professeur principal de la 3ème DP6 de Nevers. « Mais je les admire et je leur dis merci ». En juin 2011, la remise des prix du concours « Découvrez les métiers du numérique », organisé par l’Onisep et les entreprises du Syntec, a pu montrer que la validation du B2i peut se transformer en une véritable aventure humaine qui engage totalement les élèves et les fait avancer dans leur travail d’orientation. Pour les élèves, le concours est l’occasion de se poser de bonnes questions pour son orientation professionnelle mais aussi de découvrir le travail de groupe et de grandir en construisant un projet collectif.

Ouvert aux collégiens de 4ème et 3ème, le concours s’adresse aux classes. Chaque classe est invitée à présenter un métier du numérique dans son environnement professionnel en lien avec un enseignement disciplinaire (français, sciences etc.). Les élèves doivent remettre leur production sur un support numérique (site web, page Facebook, diaporama etc.) et valident ainsi leur B2i.

En 2011, les collégiens de Blamont rappelaient leur trac quand il a fallu présenter leur projet au jury académique. « On a du rédiger puis répéter ce qu’on allait dire, faire les enchaînements ». Ils s’étaient fixés le défi de chanter leur projet devant le jury… « On a découvert la solidarité et une meilleure entente s’est établie entre nous ». Ce concours est une vraie aventure collective base d’un vrai projet pédagogique. Lancez vous !

Le concours

Le reportage sur les prix 2011

Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule

Dans le cadre d’orientation active et du conseil d’orientation anticipé des élèves de classe de première, l’UPEC organise pour la quatrième édition, l’opération « Envie de savoirs ». Destinées aux lycéens, ces conférences ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses.

Cette année, la manifestation se déroulera tout au long de l’année universitaire, d’octobre à avril, un vendredi par mois sur les thématiques de l’offre de licence de l’UPEC. Les conférences thématiques recherches sont animées par des doctorants des Ecoles Doctorales de l’Université Paris Est. Les inscriptions des classes des lycées se font en ligne. Première conférence vendredi 14 octobre : Médecine / Ergothérapie.

En savoir plus

Le lycée Liberté fête la science

Du 12 au 15 octobre, le lycée Liberté à Romainville (93), lycée des métiers du laboratoire et de la santé, fête la science avec un programme d’activités très ambitieux et une question : « l’accès aux médicaments, quels enjeux scientifiques, sociaux, éthiques et culturels ? ».

Deux tables rondes sont organisées le jeudi 13 octobre sur la prévention et le vendredi 14 sur l’innovation en santé en partenariat avec le parc scientifique Biocitech. Samedi 15 octobre, de 9 à 12 heures, le lycée vous accueille avec « Expériences sur tous ». Elèves et professeurs vous feront fabriquer du paracétamol, réaliser des antibiogrammes, découvrir la vie sous le microscope. Un rendez-vous à ne pas manquer.

Le programme

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

Revenir au sommaire

Crise et/en éducation

L’équipe « Crise, École, Terrains sensibles » du Centre de Recherche en Éducation et en Formation (CREF – EA 1589) et l’AECSE (Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l’Education) s’associent pour organiser un colloque thématique autour de la question « Crise et/en éducation ». Ce colloque se tiendra à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense les vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011.

«  À l’école, c’est comme autant de manifestations ou de symptômes de la « crise » que sont représentés le quotidien des « incidents » dans des établissements, les difficultés accrues des enseignants dans l’exercice du métier, particulièrement sur les plans de l’autorité et de l’efficacité didactique, ou les nouvelles et multiples formes de « décrochage » des élèves », expliquent les organisateurs du colloque. « En secteur socio-éducatif, on parle de même spontanément en termes de « crise » pour dire les difficultés d’accueil des publics dans les structures, le décalage entre les objectifs politiques annoncés et les résultats constatés sur le terrain, et l’échec des dispositifs à enrayer les processus de ségrégation, voire de ghettoïsation sociale de certains territoires et populations. Enfin, la « crise » désigne les différends et les nouvelles formes d’incompréhension qui se produisent au sein de relations et des processus éducatifs intrafamiliaux et intergénérationnels. En cela, elle permet régulièrement de repérer et de penser des phénomènes inédits et des situations qui déconcertent l’intelligence et la compréhension collective ».

Le colloque s’articule entre 3 grands conférences le vendredi 28 octobre : François Dubet, Jacques Pain et Michel Watin. Le samedi 29 deux tables rondes sur « la crise de la diffusion de la recherche auprès des professionnels de l’école » et « la crise de la diffusion auprès des partenaires de l’école » réuniront des acteurs importants (P Meirieu, AS Benoit, P Goémé etc.) et des chercheurs (A Marchive etc.).

Inscrivez vous

Revenir au sommaire

Deux rencontres littéraires gratuites au Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah invite les enseignants à participer gratuitement à deux rencontres littéraires en octobre. Mercredi 19 octobre à 19h, Maud Haymovici évoquera son livre « Le dernier cours d’histoire », qui évoque la mémoire de son père « juif de la France libre ». Dimanche 30 octobre, à l’occasion de la sortie du premier dictionnaire André Malraux, Michaël de Saint-Cheron évoque Malraux et sa vision du mal absolu et des camps.

Inscrivez-vous

Revenir au sommaire

L’Apceg demande un moratoire pour la réforme de STG

« Les projets de programmes de première et de terminale viennent d’être publiés à la grande surprise des collègues. Vos services que nous avons rencontrés plusieurs fois depuis quelques mois, nous avaient assurés que nous serions associés à leur conception. C’est l’usage d’inviter un de nous dans les commissions de programme. Y aurait-il une méfiance à l’égard des acteurs de terrain ? Sinon pourquoi les programmes ont-ils été conçus en catimini ? » interroge l’Apceg, association qui regroupe les professeurs d’éco-gestion, dans une lettre adressée le 7 octobre à Luc Chatel. La filière STG scolarise près de 146 000 jeunes avec une tendance à l’érosion depuis quelques années.

L’association se plaint également du rythme et des objectifs d ela réforme de la filière STG. « Les professeurs d’économie et gestion sont prêts à s’adapter à toutes les évolutions positives. Pourtant, la réforme STMG, (publiée au BO du 29 septembre) est passée en force contre leur avis. Le changement de nom, les suppressions de postes liés au regroupement des deux classes de première, la diminution probable des heures à effectifs réduits vont dans un seul sens : la décrédibilisation de ces formations. De plus, la dégradation des conditions d’étude des élèves va compromettre la mission de cette filière ».

Sylvie Cordesse Marot, présidente de l’Apceg,n demande un moratoire pour l’application de la réforme et des garanties sur les dédoublements nécessaires aux lycéens de cette filière mais pactole intéressant e temps de crise budgétaire. Elle demande également le report de la date limite de consultation des nouveaux programmes.

Lettre au ministre

10 000 images d’art dans le domaine public

Le Walters Art Museum met en ligne près de 10 000 images d’oeuvres d’art sans copyright. Elles couvrent des horizons culturels très larges : Europe et Occident bien sur mais aussi Japon, Chine, monde islamique, Inde. Pour l’Occident, les collections vont de la Grèce et de la Rome antique aux oeuvres du 18ème siècle en passant par la Renaissance ou le Baroque.

Consultez la collection

Une documentaliste au jour le jour

La petite passerelle décrit le quotidien d’un CDI de collège depuis la rentrée. Avec l’émotion de la rentrée, la distribution des manuels, et tous les projets qui fleurissent à cette rentrée.

La petite passerelle

Revenir au sommaire

le Cafe

Les anciens Expresso ?

Voir L’Expresso précédent

Les archives complètes de L’Expresso

L’Expresso directement sur votre site !

Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.

Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.

Les conseils du webmestre

RSS : Le retour

Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.

Participer au Café ?

Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !

Le Café en chiffres

Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.

Le Café à la carte

Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.

Pour s’abonner

Revenir au sommaire