Par François Jarraud
Ces collèges qui ont supprimé les notes…
Compétences, individualisation : les apprentissages de la formation pour adultes
Olympiades des métiers : La cérémonie de clôture l Le 11 Octobre touchera-t-il les lycées ? l Selon la FCPE, la crise des remplacements a déjà commencé l Election des parents d’élèves les 14 et 15 octobre l Elections lycéennes du 17 au 21 octobre l Un millier de collèges prioritaires l Le SNEP écrit à Sarkozy l Masters en alternance : La grogne des étudiants de l’académie de Versailles l Le biais racial des sanctions scolaires
Les métiers du tourisme et des loisirs l Qui écoutera les orphelins ?
Top départ pour mener « l’enquête scientifique et technique « l Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule l Le lycée Liberté fête la science l Ouverture des forums de la mission Fourgous.
Les Journées de Larrazet l Crise et/en éducation…
Comment contourner la censure sur Internet ?
Le Medef doit-il se mêler des manuels scolaires ? l Histoire : Ressources pour le programme de 4ème l Histoire : Construis ta cité médiévale
Ces collèges qui ont supprimé les notes…
Critiquées de toutes parts, les notes n’ont plus la cote. Mais ce n’est pas pour autant que l’approche par compétences séduise les enseignants. D’autant que le premier contact, qui rompt avec une tradition d’ évaluation plus que centenaire, prend la forme du livret personnel de compétences (LPC), un fastidieux pensum bureaucratique, un vrai antidote au plaisir d’enseigner. Pourtant des collèges ont spontanément sauté le pas. Ils expérimentent la suppression des notes. Et ils s’en trouvent bien. Mieux : ils y trouvent du plaisir !
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L’Éditorial de Monique Royer
Compétences, individualisation : les apprentissages de la formation pour adultes
On l’a dit et redit, le débat sur les compétences est salutaire. Il sort de l’ornière des pédago-spécialistes pour éclore en débat plus large. Dans ce débat, Philippe Meirieu englobe éducation et formation, un élargissement de bon escient puisque la formation pour adultes a beaucoup à nous apprendre en matière d’approche par compétences et d’individualisation.
L’idée que les adultes même avec un diplôme identique n’arrivaient pas avec les mêmes connaissances s’est propagée dans les pratiques dès la fin des années 70. On apprend aussi au travail, dans la vie associative, dans la vie quotidienne et ces savoirs ne peuvent être mis de côté lorsque l’on retourne dans une salle de cours pour apprendre. La formation pour adultes s’est nourrie des travaux sur l’autoformation issus de l’éducation populaire avec Joffre Dumazedier ou des histoires de vie avec Gaston Pineau. Philippe Carré a proposé une synthèse de ces différentes approches, une somme hautement recommandée pour comprendre comment on apprend. L’individualisation s’est imposée pour des raisons diverses et parfois contradictoires. Individualiser c’est reconnaitre ce que l’apprenant maitrise déjà, c’est lui proposer ce dont il a besoin pour atteindre un objectif négocié et partagé.
Mais dans la formation pour adultes, il est aussi question de finances. Les financeurs de la formation, Région, Pôle Emploi, OPCA (fonds de collecte des fonds des entreprises pour la formation) peuvent exiger de ne financer que ce dont les personnes ont besoin. Et voilà le hic. Comment mesurer ce dont les gens ont besoin et par rapport à quoi ? A des compétences à acquérir pour faire quoi ? Occuper un nouveau poste, être employable ou pouvoir évoluer et progresser ? Mesurer par rapport à un référentiel de compétences ? Mais comment ? Par des tests, par des mises en situation. A quel moment ? A l’entrée en formation alors que la situation de test pour une personne qui a quitté depuis longtemps l’école peut procurer un stress propre à brouiller les données ? Pour proposer quoi ? Des briques de savoirs piochées dans une base de données ou par un agencement du cours ?
Longtemps cantonnées à la formation pour adultes, ces questions s’immiscent dans l’éducation en général. Par la réforme de la voie professionnelle en premier lieu et plus généralement : avec le développement de l’accès à Internet, l’émergence des réseaux sociaux, les apprenants de tous âges acquièrent des connaissances que l’on ne peut occulter, de façon non formelle certes mais avec une constance réelle. L’acquisition de savoirs hors les murs de l’école existait bien avant l’existence du web : par les échanges avec des pairs ou l’entourage familial, par des activités sportives ou de loisirs, des lectures, des films, la télévision. Le changement s’est produit là aussi : une recherche de reconnaissance de ce qui nous distingue du groupe. Elle induit une question qui s’est posée pour la formation pour adultes : comment conjuguer le collectif et l’individuel alors que la socialisation parait essentielle pour mener à bien des apprentissages.
Le débat sur les compétences porte en filigrane des questions économiques et méthodologiques : la tentation d’une mécanique des apprentissages, une organisation méthodique qui répondrait à des besoins ciblés par des mesures rationnelles, la tentation de la rationalité économique qui donnerait le juste savoir avec des moyens adaptés, la tentation d’une recette miracle. La formation pour adultes nous apprend que l’individualisation peut être coûteuse mais qu’elle permet, par la reconnaissance des acquis qu’elle induit, d’accompagner l’individu vers une acquisition durable de nouvelles compétences. A condition bien sur de placer l’humain avant la calculette
Monique Royer
Philippe Meirieu s’explique sur les compétences
Olympiades des métiers : La cérémonie de clôture
« Outstanding achievements (réalisations exceptionnelles) » ! C’est ainsi que le ministre britannique de l’éducation John Hayes a qualifié les performances des compétiteurs des 41èmes Olympiades des métiers. Une appréciation visiblement partagée par les jurys qui ont eu parfois bien du mal à classer les candidats et ont accordé de nombreux ex aequo.
Le 11 Octobre touchera-t-il les lycées ?
Malgré les préavis de grève déposés par 4 syndicats de l’enseignement, la Journée interprofessionnelle organisée par l’ intersyndicale Unsa-CFDT-CGT-FSU-Solidaires devrait mobiliser assez peu d’enseignants. Le ministère annonce 2% de grévistes dans le premier degré. Ce qui est plus imprévisible ce sont les réactions des lycéens. L’UNL « appelle tous les lycéens, partout en France, à participer massivement à la journée ». Mais ce qui a marqué ces dernières journées ce sont les mouvements spontanés. Quelle sera leur importance aujourd’hui ?
Les manifestations dans une cinquantaine de départements
Selon la FCPE, la crise des remplacements a déjà commencé
« 4140 demi-journées ont déjà été signalées par les parents d’élèves comme autant d’heures de cours perdues car non remplacées », affirme la Fcpe. L’association donne en exemple l’académie de Lyon avec 780 demi-journées. Mais la crise est globale puisqu’elle reflète la suppression de 6000 emplois de remplaçants. « Au minimum 75000 enfants entre 3 et 10 ans de plus que l’an passé risquent de ne pas avoir d’enseignant en face d’eux en arrivant à l’école le matin ». A la rentrée 2012, 5 700 postes seront supprimés dans le premier degré soit encore 2000 remplaçants. La Fcpe saisira les parlementaires pour les inviter à ne pas voter ce budget.
Election des parents d’élèves les 14 et 15 octobre
Plus de 20 millions de parents sont appelés aux urnes vendredi ou samedi pour l’élection des représentants des parents d’élèves au conseil d’école ou au conseil d’administration. Chaque parent est électeur et éligible.
Elections lycéennes du 17 au 21 octobre
Dans chaque lycée, le Conseil de la vie lycéenne (CVL) réunit représentants des lycéens et personnels et parents. Il est consulté sur l’organisation du temps scolaire, la restauration, le réglement intérieur, l’organisation des activités sportives. Les élections auront lieu une journée située entre le 17 et le 21. Tous les lycéens sont électeurs et éligibles.
Un millier de collèges prioritaires
L’Observatoire des Zones Prioritaires publie la liste des 1084 collèges de l’enseignement prioritaire, à savoir 297 Eclair, 787 RRS hors éclair. Parmi ceux-ci 13 collèges Eclair mais hors zep. S’y ajoutent 28 lycées intégrés dans Eclair et 39 RRS sans collège.
Le SNEP écrit à Sarkozy
« Nous considérons que la quasi-totalité des décisions prises par le gouvernement depuis votre arrivée à la Présidence de la République se sont révélées en rupture avec vos déclarations de l’époque sur la nécessité d’accorder plus de place à l’EPS et au sport scolaire ; étant entendu qu’il s’agit bien, pour nous, de plus d’EPS, encadrée par des professionnels de l’éducation, pour tous les élèves et notamment pour ceux qui en ont le plus besoin, ayant le moins d’appétences pour la pratique des activités physiques. » Dans une lettre ouverte datée du 7 octobre, Serge Chabrol, secrétaire général du Snesp Fsu, prend date. Il expose dans une longue lettre les écarts constatés par le Snep entre belles paroles et politique de terrain en matière sportif.
Masters en alternance : La grogne des étudiants de l’académie de Versailles
« Nous nous sommes retrouvés devant nos classes plus ou moins nombreuses selon notre affectation, sans convention signée, sans contrat, avec juste un papier (que nous avons réclamé fortement) envoyé à l’inspecteur de notre circonscription comme quoi nous pouvons prendre en charge notre classe ». Des étudiants en master d’enseignement en alternance école élémentaire et maternelle se sentent floués. Après qu’on leur ait fait miroiter un contrat d’alternance et 600 euros par mois, ils se retrouvent simples vacataires avec 200 à 400 euros mensuels. Une somme qui les oblige à chercher un autre travail alors qu’ils ont déjà la classe et le concours à préparer. Et qu’on ne semble pas capable de leur payer avant décembre. « Plusieurs d’entre nous se posent la question de poursuivre ou non cette formation alors que nous nous sommes investis dans notre classe, nous avons envie de continuer à enseigner ! De plus, si nous démissionnons, la formation s’arrêtera nette ! Nous avons le sentiment de s’être tous faits manipuler, d’être pris aux pièges ».
Le biais racial des sanctions scolaires
Selon une étude du National Education Policy Center, les sanctions disciplinaires ne touchent pas de la même façon « blancs » et « noirs » aux Etats-Unis. 28% des collégiens noirs seraient condamnés à une exclusion par leur établissement contre 10% des « blancs ». Pour les filles l’écart est encore plus fort : 18% et 4%. Ce que souligne l’étude c’est aussi le caractère très variable des motifs d’exclusion . Par exemple utiliser son téléphone portable au collège entraîne une exclusion pour un jeune noir sur trois contre un sur 20 chez les « blancs ». L’étude invite les enseignants à publier et analyser leurs statistiques sur les sanctions disciplinaires et à le faire par groupe racial (qui sont légaux aux Etats-Unis).
Les métiers du tourisme et des loisirs
Le tourisme emploie 844 000 personnes réparties entre des branches bien différentes : tour opérateur, agences de voyages, institutions touristiques, hôtellerie restauration, transports, loisirs etc. Chaque année, le secteur embauche 30 à 40 000 personnes. Ce numéro de la revue Parcours de l’Onisep décrit une vingtaine de métiers de façon précise à travers des portraits ou des interviews. Il présente les formations du CAP au bac +5 en passant par le BTS.
Qui écoutera les orphelins ?
Une enquête conjointe de l’UNAF et de la FAVEC (association de veufs) analyse les difficultés rencontrées par les orphelins dans leur vie quotidienne. Cela concerne l’école. Pour la moitié d’entre eux perdre leur parent a eu une conséquence sur leur parcours scolaire. « Généralement, dans le milieu scolaire, ils ne trouvent que rarement de l’aide. Les enseignants ne sont pas préparés à ces situations ou même les ignorent ». L’enquête » confirme la nécessité de réfléchir sur un dispositif permettant aux orphelins de s’exprimer, dès le moment du décès de leur parent. L’idéal serait un lieu où parents et enfants puissent venir, ensemble ou non, quand ils en éprouvent le besoin, pour parler, poser toutes les questions qui les rongent, en sachant qu’ils ne feront de peine à personne puisqu’il ne s’agit pas de leur famille ni des amis ».
Top départ pour mener « l’enquête scientifique et technique »
Pour célébrer de manière ludique les 20 ans de la Fête de la science et l’année internationale de la chimie, 4 grandes institutions parisiennes, le Muséum d’histoire naturelle, le Musée des arts et métiers, le Palais de la découverte et le Musée du quai Branly s’associent afin de proposer aux familles une enquête scientifique et technique, amusante avec, à la clef, 300 lots à gagner.
Chaque institution présente 4 oeuvres : 1 de sa propre collection et 3 invitées dissimulées. A partir du 12 octobre, les Sherlock-Holmes et les chimistes en herbe peuvent participer à cette enquête de chez eux en remplissant le questionnaire disponible et téléchargeable sur internet. A l’intérieur d’un « livret jeu » téléchargeable, chaque oeuvre est dessinée en ombre chinoise accompagnée de la question correspondante, le joueur doit compléter les espaces en pointillés en précisant le nom exacte de l’oeuvre tel qu’il figure sur le cartel et le nom de l’institution. Pour l’aider, des indices sont dissimulés sur les pages Facebook des institutions et sur leur site Web qui héberge également les cartels de chaque oeuvre. Début janvier, un tirage au sort départagera les enquêteurs. 300 lots sont à répartir dont un Paris-Copenhague et un Paris-Barcelone…
Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule
Dans le cadre d’orientation active et du conseil d’orientation anticipé des élèves de classe de première, l’UPEC organise pour la quatrième édition, l’opération « Envie de savoirs ». Destinées aux lycéens, ces conférences ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses.
Cette année, la manifestation se déroulera tout au long de l’année universitaire, d’octobre à avril, un vendredi par mois sur les thématiques de l’offre de licence de l’UPEC. Les conférences thématiques recherches sont animées par des doctorants des Ecoles Doctorales de l’Université Paris Est. Les inscriptions des classes des lycées se font en ligne. Première conférence vendredi 14 octobre : Médecine / Ergothérapie.
Le lycée Liberté fête la science
Du 12 au 15 octobre, le lycée Liberté à Romainville (93), lycée des métiers du laboratoire et de la santé, fête la science avec un programme d’activités très ambitieux et une question : « l’accès aux médicaments, quels enjeux scientifiques, sociaux, éthiques et culturels ? ».
Deux tables rondes sont organisées le jeudi 13 octobre sur la prévention et le vendredi 14 sur l’innovation en santé en partenariat avec le parc scientifique Biocitech. Samedi 15 octobre, de 9 à 12 heures, le lycée vous accueille avec « Expériences sur tous ». Elèves et professeurs vous feront fabriquer du paracétamol, réaliser des antibiogrammes, découvrir la vie sous le microscope. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Ouverture des forums de la mission Fourgous
Pratiques innovantes, intégration des Tice, recrutement des enseignants, évolution du métier, compétences pour enseigner… la mission Fourgous brasse large. Son site accueille vos réactions et vos témoignages.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Les Journées de Larrazet
Les 5 et 6 novembre cette petite commune du Tarn et Garonne accueille des grandes Journées consacrées à l’éducation. Sur le thème « Réfléchir la juste voie pour l’école », les Journées accueillent Anne Barrère, Daniel Favre, Bertrand Ogilvie sur l’enseignement aujourd’hui. JF Mattei, J Bernardin réfléchiront à cette « juste voie » accompagnés d’enseignants et de représentants des parents.
Crise et/en éducation
L’équipe « Crise, École, Terrains sensibles » du Centre de Recherche en Éducation et en Formation (CREF – EA 1589) et l’AECSE (Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l’Education) s’associent pour organiser un colloque thématique autour de la question « Crise et/en éducation ». Ce colloque se tiendra à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense les vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011.
« À l’école, c’est comme autant de manifestations ou de symptômes de la « crise » que sont représentés le quotidien des « incidents » dans des établissements, les difficultés accrues des enseignants dans l’exercice du métier, particulièrement sur les plans de l’autorité et de l’efficacité didactique, ou les nouvelles et multiples formes de « décrochage » des élèves », expliquent les organisateurs du colloque. « En secteur socio-éducatif, on parle de même spontanément en termes de « crise » pour dire les difficultés d’accueil des publics dans les structures, le décalage entre les objectifs politiques annoncés et les résultats constatés sur le terrain, et l’échec des dispositifs à enrayer les processus de ségrégation, voire de ghettoïsation sociale de certains territoires et populations. Enfin, la « crise » désigne les différends et les nouvelles formes d’incompréhension qui se produisent au sein de relations et des processus éducatifs intrafamiliaux et intergénérationnels. En cela, elle permet régulièrement de repérer et de penser des phénomènes inédits et des situations qui déconcertent l’intelligence et la compréhension collective ».
Le colloque s’articule entre 3 grands conférences le vendredi 28 octobre : François Dubet, Jacques Pain et Michel Watin. Le samedi 29 deux tables rondes sur « la crise de la diffusion de la recherche auprès des professionnels de l’école » et « la crise de la diffusion auprès des partenaires de l’école » réuniront des acteurs importants (P Meirieu, AS Benoit, P Goémé etc.) et des chercheurs (A Marchive etc.).
Comment contourner la censure sur Internet ?
En théorie le citoyen en devrait pas se poser cette question. Dans la réalité c’est différent dans bien des pays et cela peut le devenir ici. Ce guide téléchargeable donne les clés pour contourner les barrières techniques de la censure sur Internet. La partie « démarrage rapide » montre par exemple comment accéder à la plupart des sites bloqués sans programme complémentaire ou en emmenant un logiciel sur une simple clé USB. Le guide fait aussi réfléchir aux filtrages mis en place dans les établissements et à la simplicité de leur contournement…
Le Medef doit-il se mêler des manuels scolaires ?
La question est posée par la présidente de l’Apses, association qui regroupe les professeurs de SES, dans Libération. Relevant la revendication du président de la commission Entreprenariat du Medef (et secrétaire national UMP) de voir s’instaurer « un dialogue régulier au sein de la commission des programmes contre la vision négative de l’entreprise qui transparaît dans certains manuels », l’Apses montre comment cette influence pèse déjà sur les programmes.
« Ainsi, en classe de seconde, le nouveau programme de SES a tenté d’évacuer le thème du chômage, avant que l’ampleur des protestations n’oblige le ministère à le réintroduire », écrit l’Apses. « Désormais, l’entreprise est présentée uniquement comme un agent économique, lieu central de production de richesses, d’investissement et d’innovations, ce que personne ne songeait à occulter. Mais, au prétexte de distinguer clairement économie et sociologie, les quelque 427 000 élèves qui choisissent l’enseignement de SES en seconde n’entendent plus, dorénavant, parler des relations sociales dans l’entreprise : exit donc les enjeux autour des mutations du travail. C’est pour endiguer ces velléités que l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) vient de mettre en ligne Sesâme, un manuel gratuit pensé pour les élèves, qui préserve l’esprit d’une discipline dont le succès ne se dément pas. »
Sésâme le premier contre manuel
Histoire : Ressources pour le programme de 4ème
Eduscol publie une série de fiches pédagogiques pour aborder le nouveau programme de 4ème. Chacune explique comment aborder un thème et fait un bref point historiographique sur la question.
Histoire : Construis ta cité médiévale
Sur le modèle d’un site précédent sur la cité romaine, Curiosphère mobilise encore le jeu pour apprendre à découvrir une ville médiévale. Partant d’un village avec ses paysans et son seigneur, vous construisez votre ville avec ses fonctions religieuses, commerciales et militaires. A découvrir !
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